Ce billet est une réponse au texte Y a-t-il trop de féministes dans Urbania? écrit par Pascal Henrard le 13 février 2014.
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Je suis une jeune femme de 22 ans bien comme il faut. Si vous demandiez à mes parents, ils vous diraient sans doute qu’ils sont fiers de leur belle grande fille qui étudie fort et qui leur rend visite tous les dimanches.
Je fais beaucoup d’exercice, je mange bien, je peigne mes cheveux de temps à autres et il m’arrive de faire des sourires ingénus aux jolis garçons dans le métro. Je suis, pour reprendre les mots de tonton Pascal, tout à fait « aimable ». Pour tout dire, j’adore les hommes et ils me le rendent bien.
Voyez. Je suis, nonobstant ma proverbiale maladresse et mon irrévérence occasionnelle, exactement ce que la société s’attend à ce que je sois. Plate, hein?
En fait, à un détail près. Je suis féministe, très féministe. Et je n’ai pas la langue dans ma poche. J’ai aussi, par un heureux hasard, accès à des tribunes pour en parler. J’écris donc des chroniques à divers endroits sur les Internets et je pousse même l’arrogance jusqu’à aller causer féminisme régulièrement, à la radio.
Bien sûr qu’il m’arrive d’être casse-couilles. Mais pas juste avec les hommes : avec tout le monde. La constante étant néanmoins avec ces internautes qui, du haut de leur ignorance, pondent des chiures syntaxiques lorsqu’ils sont agacés dans leurs privilèges. Mais pour faire plaisir à tonton Pascal, pour le coup, je vais réfréner un de ces accès d’arrogance qui caractérisent ma personnalité et répondre de manière aimable. Après tout, c’est ce que doit avant tout faire une demoiselle. Être aimable. Allons-y donc comme suit.
Y a-t-il du mauvais féminisme dans la blogosphère? Bien sûr, qu’il y en a.
Y a-t-il trop de féminisme? Non. Certainement pas. Et en fait, je dois dire qu’au Québec, pour le coup, nous sommes choyés. Choyés d’avoir dans l’espace médiatique (web comme autre) des voix comme celles de Martine Delvaux, Catherine Voyer-Léger, Véronique Grenier, Judith Lussier, Sarah Labarre et j’en passe. Que leur féminisme soit plus revendicateur ou implicite; il n’en demeure pas moins que ces paroles sont nécessaires. Et plus il y en aura, mieux ce sera. Point, barre.
On me demande souvent « pourquoi » je m’agite autant dans le bassin féministe. Pourquoi moi, petite fille privilégiée, hétérosexuelle et blanche, j’aurais quoi que ce soit à redire sur la « condition féminine »?
Principalement parce que je suis consciente de mes privilèges. Comme bien des féministes dites « agitées », je suis consciente du fait que si moi, mes copines et mes petites camarades de classe ont en effet de bonnes chances de devenir politicienne, prof d’université ou chef d’entreprise (vive le progrès!), c’est une chance qui est loin d’être à la portée de toutes les femmes; et que ces chances leurs sont confisquées en grande partie parce qu’elles sont femmes.
Et oui. Entre autres choses, n’en déplaise à Pascal Henrard, l’oppression des femmes en est une de classe. Je peux comprendre qu’il soit difficile de l’entrevoir lorsqu’on vaque paisiblement dans un microcosme bourgeois et patriarcal, mais c’est une réalité.
Parce que pendant qu’on nomme une poignée de femmes « aimables » sur des conseils d’administration et qu’on s’applaudit en appelant ça du féminisme, il y en a encore qui vivent dans la merde et la violence. Des femmes broyées, ignorées, objectifiées, racisées, méprisées. Et ces femmes n’ont pas toutes accès à des tribunes ni même à l’éducation qu’il faut pour formuler un cri du cœur qui réussira à se tailler une place dans l’espace médiatique.
Par ailleurs, privilèges ou non, la féminité, même en 2014, peut faire mal. Trop souvent d’ailleurs. Ça vient généralement comme une claque en pleine gueule. On ne s’y attend plus et hop : voilà qu’on se fait rappeler abruptement à quel point on est trop grosse ou trop lâche. Ou alors pas assez « mère », puis pas assez « pute » l’instant d’après. Parce qu’on se fait congédier sur ces mots : « C’est un univers d’hommes ma belle, va falloir que tu t’y fasses» ou parce qu’on se fait menacer de viol pour avoir oser critiquer sur internet une politique patriarcale.
Mais ça, évidemment, les mansplaineurs condescendants n’en ont pas l’ombre d’une idée. Les double standards et la violence symbolique qu’on inflige aux femmes, évidemment qu’il est facile de les passer sous couvert lorsqu’on ne les subit pas à tous les jours.
Alors pour toutes ces fois où la douleur d’être femme passe sous silence, non, je ne serai pas « aimable » et silencieuse. Je n’édulcorerai pas non plus mes propos féministes en m’assoyant sur les privilèges dont je jouis. L’absence d’urgence vitale et personnelle n’est pas un argument valable pour que moi et mes collègues « bruyantes » et « anti-zizi » nous taisions.
Les femmes se sont tues pendant trop longtemps et se taisent encore trop. Alors je vais continuer à insister sur le féminisme sur toutes les tribunes qu’on me donnera parce que moi, petite fille aimable et bien comme il faut, j’ai la chance et les moyens intellectuels comme matériels de le faire.
Je n’arrêterai ni sur internet, ni sur les ondes, ni sur la rue, ni dans les bars, ni sous les couvertes.
Et oui, je continuerai à aimer les hommes. Tout comme ils continueront à me trouver tellement « aimable ».
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Et moi, sur twitter, c’est @aurelolancti
un mot: merci!
Beau et éloquent témoignage d’une grande maturité pour une jeune personne.
Bonne continuation pour vos projets.
Au plaisir de vous lire
Il manque juste de l’intersectionnalité à ton texte pour qu’il soit très bon. Mais lâches pas la bataille
Elle est là, l’intersectionnalité. Elle n’a pas besoin de se nommer « in-ter-sec-ti-on-na-li-té » pour être là: elle consiste à voir et à nommer les multiples oppressions et le fait qu’elles se renforcent pour opprimer plus lourdement les groupes et les individuEs.
Euh, je ne suis pas idiote Elisabeth Germain, je sais ce qu’est l’intersectionnalité. Le texte d’Aurélie en est vide.
sorry not sorry. C’est important que nos voix féministes répondent aux mascus mais c’est encore plus important de toujours se considérer en apprentissage et être ouvert à l’autocritique.
Toujours les mêmes poncifs larmoyants sur la situation de la femme, en mode ‘tranche de vie’ qui plus est. Voir.ca serait devenu un journal intime?
Moyennant peu de modifications, tous tes exemples peuvent décrire la situation de certains hommes :
«Des hommes broyées, ignorées, objectifiées, racisées (?), méprisées. Et ces hommes n’ont pas toutes accès à des tribunes ni même à l’éducation qu’il faut pour formuler un cri du cœur qui réussira à se tailler une place dans l’espace médiatique.»
Parce qu’évidemment, tous les hommes ont l’opportunité et l’envie de s’exprimer dans l’espace médiatique…
«Par ailleurs, privilèges ou non, la masculinité, même en 2014, peut faire mal. Trop souvent d’ailleurs. Ça vient généralement comme une claque en pleine gueule. On ne s’y attend plus et hop : voilà qu’on se fait rappeler abruptement à quel point on est trop gros ou trop lâche. Ou alors pas assez « homme », puis pas assez « sensible » l’instant d’après.»
Parce que évidemment, les hommes ne sont victimes d’aucune pression sociale liée à leur sexe…
Presque tout le monde est complexé d’une manière ou d’une autre et presque tout le monde se trouve dans une situations où il n’est pas entièrement satisfait. À quoi bon rappeler des évidences, et surtout, pourquoi en faire un sujet de société?
La question est: d’où provient cette pression sociale exercée sur l’homme? Certainement pas du féminisme…
François P.
Oui justement.
En effet, elle ne vient probablement pas du féminisme, ni de l’attraction lunaire d’ailleurs. Une pression sociale, par définition, n’est la ‘faute’ à personne en particulier.
Tu ne te poses pas la bonne question, qui serait plutôt: quelS pressions est-ce que je subis et dans quelle mesure elles me contraignent réellement.
*quelleS pressions
…la honte
On gagne encore 70% du salaire des hommes, et on se fait tuer 6 fois plus souvent par un conjoint ou ex, que le contraire.
Quels poncifs, hein?
Sauf à penser que ça une source idéologique, quel est le rapport avec le féminisme au juste?
TEST.
Bonjour Luke, vos commentaires sont bel et bien apparus. Si vous voulez qu’ils soient audibles, récitez-les à voix haute. Bonne journée!
Ne dit-on pas que la société québécoise est « Matriarcal » depuis que l’homme va bucher du bois? Que de plus en plus de jeunes hommes ne réussissent pas à l’école parce que le système scolaire est principalement orienté pour les jeunes filles. Que, de plus en plus, la colonne vertébrale du mâle québécois est repliée sur elle-même face au point levé de la condition féminine?
Tout ce qu’il faut, c’est ne plus castré les hommes d’ici pour ce que fait une société d’hommes à mille lieux.
Car, je suis certain que le l’homme doucheBag, l’homme sportif et l’homme geek, veulent autant l’égalité et le respect de la condition féminine que vous. Il faut seulement arrêter de tire la couverte trop de votre côté.
Mais si on vit dans une société matriarcale, pourquoi est-ce que les cadres, les médecins, les policiers, les avocats, les ingénieurs, les chercheurs, les profs de cégeps et d’université, les politiciens et bien d’autres encore, sont-ils toujours principalement des fonctions occupées par des hommes? Oui, il y a des femmes dans ces fonctions, mais à quel pourcentage par rapport aux hommes? Pourquoi pas moitié-moitié? Là on pourrait déjà plus dire qu’on a l’égalité des sexes! Mais non, pendant que les hommes occupent ces postes estimés (et souvent très bien payés), les femmes, elles, sont principalement enseignantes dans les écoles primaires, infirmières, travailleuses sociales, éducatrice dans les garderies et les CPE, serveuses, et bien d’autres. Ce sont aussi elles qui occupent le plus les postes au salaire minimum, et ce n’est pas nécessairement par choix ou en raison de leur éducation! Bon, là encore, il y a des hommes qui occupent ces postes, mais là aussi on est loin du moitié-moitié. Pas d’égalité. Pas de matriarcat.
Dans l’histoire de l’humanité l’homme a toujours eu un statut: celui d’être le dominant. Est-ce que le féminisme tue l’homme et sa place dans la société? Non. Il cherche l’égalité entre les deux sexes. On pourrait appeler ça de l’égalitarisme, ça serait le même chose.
Lorsque Aurélie Lanctôt parle de chiures syntaxiques, elle parle de vos mots.
« Je n’arrêterai ni sur internet, ni sur les ondes, ni sur la rue, ni dans les bars, ni sous les couvertes. »
Dire des énormités pareilles ne vous rend certes pas aimable, mais ce n’est pas principalement pour cette raison que je vous plains. C’est parce que vous avez 22 ans. Et qu’il n’y a pas de passion plus funeste, chez la jeunesse, que celle de la monomanie idéologique, féminisme ou non. Ce n’est pas le sens de la justice qui parle dans vos mots péremptoires, mais le ressentiment, le refus de la nature et de la complexité de l’autre. Lorsque vous dites, sans rire, que si vous vous démenez ainsi sur les ondes, sur Internet ou à l’université, c’est « pour toutes les femmes qui n’ont pas accès à des tribunes », vous pensez vraiment que l’on vous croit ? Vous croyez-vous vous-même ?
Seule m’inspire confiance l’action sociale de ceux qui n’ont pas l’écume à la bouche ; je pense au Dr Julien, par exemple. Les indignés autoproclamés et complaisants sont des ambitieux, c’est-à-dire des fanatiques comme les autres. Aurélie Lanctôt bosse pour Aurélie Lanctôt. C’est Aurélie Lanctôt qu’Aurélie Lanctôt venge en rivalisant d’ironie mesquine sur la question de la différence sexuelle et des « rapports de genre ». Vous ne voulez pas la justice, mais la puissance ; et la victimisation n’est qu’un instrument parmi d’autre pour l’obtenir.
Puisque vous prétendez aimer les hommes, vous pourriez au moins commencer par leur dire merci. Ils sont le catalyseur passif, résigné, de votre si précieuse ascension sociale.
Bonjour Cauchemar patriarcal,
Je suis bien secouée par les prises de conscience que vous avez provoqué chez moi. Je ne manquerai pas de vous écrire sous peu pour vous demander conseil sur comment être bien certaine que je ne déroge pas à la ligne de conduite que vous suggérez. Toutes mes excuses.
Même dans le sarcasme, vous ne pouvez vous empêcher de jouer à la victime. C’est vraiment votre seule arme, dans l’offensive comme dans la défensive.
Ne dit-on pas que la société québécoise est « Matriarcal » depuis que l’homme va bucher du bois? Que de plus en plus de jeunes hommes ne réussissent pas à l’école parce que le système scolaire est principalement orienté pour les jeunes filles. Que, de plus en plus, la colonne vertébrale du mâle québécois est repliée sur elle-même face au point levé de la condition féminine?
Tout ce qu’il faut, c’est ne plus castré les hommes d’ici pour ce que fait une société d’hommes à mille lieux.
Car, je suis certain que le l’homme doucheBag, l’homme sportif et l’homme geek, veulent autant l’égalité et le respect de la condition féminine que vous gentilles féministes. Il faut seulement arrêter de tirer la couverte trop de votre côté.
Kevin, c’est pas parce que les femmes ont eu droit de parole à la maison qu’on vit dans une société matriarcale. On parle de la sphère publique, citoyenne qui est toujours aussi patriarcale.
Si tu te sens castré par ta mère ou ta blonde, apprends l’affirmation non violente. Tu peux aussi apprendre à penser, ça aiderait.
Désolée, moi j’ai passé l’âge d’être gentille.
En fait, je remarque que je me suis mal exprimé. Mon but étant de démontrer une certaine nuance. Et merci de vous inquiété pour mon couple qui ce complet dans le respect l’un de l’autre.
Ce qui, à vrai dire, ne semble pas être l’un de vos dogmes.
Mais passons par-dessus cette vertu que vous semblez bien contrôler.
Toujours est-il que je voulais tout simplement démontrer que la justice entre les sexes ne se faisait pas seulement dans un sens. Qu’il y avait également des progrès à faire pour le statut de l’homme!
Qu’il y a aussi des problèmes de justice envers les hommes qui commence dès le plus jeune âge.
Il y a des efforts à faire autant pour le statut de la femme que pour le statut de l’homme.
mais bon, sur ce, je vous laisse à votre dialogue de sourds car les insultes ne règlent pas grand chose.
Est-ce qu’il y a un problème avec mon commentaire?
Si ce n’est qu’il est remarquablement imbécile, non!
Bonne journée.
Wow! Voilà donc le sens du mot « aimable » dont on parle dans la chronique de Pascal Henrard. risible
Baptême, je viens de tomber en bas de ma chaise. Ça a l’air que les hommes et les femmes forment des classes, voire même des races différentes. (C’est ça que ça voulait dire, les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus?). Moi à qui, durant toute ma formation, on a martelé qu’il s’agissait de genres, j’en crois pas mes yeux. Marx peut aller se rhabiller. Beauvoir itou. Pis moi par la même occasion.
À moins que…
(1)
« Est-ce qu’il y a un problème avec mon commentaire? »
« Si ce n’est qu’il est remarquablement imbécile, non!
Bonne journée. »
Qu’on me parle de ca des blogueurs qui interragissent bien avec leur internautes et qui font pas dans la censure.
Anyway comme on dit dans le metier … on vient pas discuter avec le monde mais spinner son message.
Dans le font je pense que bien des blogueur s’accomoderait qu’il n’y ait pas de possibilite de commentaire ou juste des niaiserie du
genre merci, lache pas, bon travail ….
Oui merci Aurelie pour ton feminisme qui sait choisir ses combats et eviter tout enjeux qui touchérait une confession religieuse ou une culture.
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(2)
Moi Aurelie ce que je trouve curieux C’est que tu dis
« En fait, à un détail près. Je suis féministe, très féministe. Et je n’ai pas la langue dans ma poche. »
Bof je pense que c’est un feminisme silencieux de ben des affaires.
La segregation dans une conference a l’universite … ton feminisme s’en accomode bien …. tse sur le fond la discrimination consentie c’est pas de la discrimination …
Il s’accomode bien de la decision de la commission des droits de la personne sur la SAAQ ou si un agent de l’etat ne sait pas qu’il a ete discrimine l’atteinte est raisonnable …
Il s’accomode bien de la ceremonie du voile dans des mosquees et de fillette qui porte le voile …. tse dans le fond le respect de leur liberte de conscience c’est pas super important …
Il s’accomode bien du cas des femmes juives hassidique sans scolarite, sans liberte ….
Il s’accomode des discours de pudeur …
—-
(3)
« Il manque juste de l’intersectionnalité à ton texte pour qu’il soit très bon. Mais lâches pas la bataille »
Qu’on me parle donc des discours de pudeur dans certaines communautes, qu’on me parle donc du cas des fillettes juives hassidiques ….
Votre feminisme qui nie la dimension collective du droit a l’egalite moi j’en veux pas.
Bravo a Pour des droits des femmes du Quebec.
http://sisyphe.org/spip.php?article4519
Tellement un vision plus structurant et plus collective des droits des femmes.
Bravo au nouvelle member du conseil du statut de la femme.
C’est vous l’avenir par une FFQ sclerose incapable meme de faire des debats sur certains enjeux ou QS qui essaie par tous les moyens d’eviter lui aussi une discussion au sein de ses membres.
Ça me fait plaisir!
Aussi, vous m’avez convaincue: j’ai tort, et je m’excuse de m’exprimer comme je le fais dans l’espace public. Je ne le ferai plus et si jamais je dois le faire, j’ai rigoureusement noté votre adresse courriel et je vous écrirez avant — sans faute. Je trouve vos propos lumineux et je vous remercie de me remettre à ma place. Il s’en fait trop peu des gens comme vous. Allez! Au plaisir!
Bien à vous,
Aurélie
Donc pour vous, les féministes ne devraient s’exprimer que pour dénoncer le sexisme de quelques groupuscules musulmans ?
Que 60% des prestataires d’aide-sociale soient des femmes cheffes de familles mono-parentales contraintes de vivre dans la misère avec leur(s) enfant(s) ne méritent pas qu’on dénonce les mesures qui accroissent leur misère ?
Parce que celle-ci n’est rien à côté de celle des femmes obligées de s’assoir ensemble d’un côté de la salle pendant que les hommes sont de l’autre ? Ou plutôt quand ce sont des musulmans qui leur impose cela (parce que croyez-le ou non, cela se pratique aussi dans les écoles et même spontanément par les enfants).
Qu’une femme porte le foulard est beaucoup plus effrayant que de refuser à toute femme une promotion parce que les hommes passent en premier (allez voir dans les CA et même au conseil des ministres) sous prétexte « qu’il n’y a pas de femmes assez compétentes » ?
Vous avez l’indignation sélective.
En toute justice on devrait me permettre de repondre a la banalisation de la segregation par P.Lagasse.
C’est devenu subversif au Quebec ….
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« Donc pour vous, les féministes ne devraient s’exprimer que pour dénoncer le sexisme de quelques groupuscules musulmans ? »
@ P. Lagasse
Moi c’est de ca que je suis pu capable dans les commentaires d’internaute ou de blogueur …. on fait dans les sophisme comme argumentaire.
(1)
Le sophisme de l’homme de paille d’une part ….
A quel moment j’ai dit que les feministes ne devrait s’exprimer que pour denoncer la discrimination des religions a l’endroit des femmes.
@ P. Lagasse
Mon propos est de dire qu’il y a des feministes qui se preocupe pas des atteintes au droit des femmes quand ces atteintes ont une origine culturelle ou religieuse. On se donnent pour mission de systematiquement regarder de cote quand ca concerne des pratiques culturelles et religieuses et eviter systematiquement les debats avec leur membre.
A la FFQ et a QS on travaille tres fort pour que les debats sur ces enjeux se fasse pas.
C’etait ca mon point.
(2)
@P.Lagasse
Il y a de nombreux sophismes et j’avais commencer a faire l’inventaire dans un tres long texte, je vais me borner finalement a evoquer celui-ci qui est original.
« Parce que celle-ci n’est rien à côté de celle des femmes obligées de s’assoir ensemble d’un côté de la salle pendant que les hommes sont de l’autre ? Ou plutôt quand ce sont des musulmans qui leur impose cela (parce que croyez-le ou non, cela se pratique aussi dans les écoles et même spontanément par les enfants). »
le reel ….
@P.Lagasse
On encourage pas les enfants dans nos ecoles a pratiquer la segregation ….. il n’y a pas de discours sur la segregation dans les ecoles …. il n’y a pas de discours de pudeur tel que ceux dans certaines familles , communautes et lieux de cultes.
Comment peut-on sur le fond venir banaliser la segregation dans une conference dans une de nos universite quebecoise
A quel moment on a perdu la raison … comment je peux me retrouver a argumenter un argmentaire aussi invraisemblable ….
Mais j’y revient ….
@P.Lagasse
Etes vous donc incapable de faire la difference ?
Je pense que le pauvre sort de l’homme est dans leur volonté de plaire aux femmes à n’importe quel prix et le pauvre sort des femmes est dans l’oppression des hommes qui veulent qu’elles soient comme ils l’entendent à tout prix.
Très bon article! Ce que je trouve dommage (ironique?) c’est que ce sont ceux qui répondent avec des commentaires stupide comme celui de Kevin ou encore ceux qui pensent que parce que les hommes vivent aussi des pressions sociales, le mouvement féministe n’à pas sa place. Ce qui montre bien la nécessité de parler du mouvement féministe et de briser les préjugés envers cette cause.
Bonne soirée à tous!
Comment se fait-il que des hommes qui ne sont pas de parfaits trouducs machos se sentent quand même menacés par des femmes qui réclament davantage d’égalité, qui luttent pour faire reconnaître leurs droits? Comment les hommes en viennent-ils à imaginer que le fait que leur mère, leurs soeur, leur filles, leur blonde soient considérées comme leur égale et pas comme une sous-catégorie d’être humain puisse les priver eux de quoi que ce soit? Je suis une femme blanche hétérosexuelle. Quand les Noirs revendiquent, je ne me sens ni menacée, ni accusée. Je les appuis. Quand les gais manifestent, je marche à leurs côtés. Je souhaite ardemment que tous les êtres humains aient les mêmes droits et privilèges. Je ne vois pas en quoi ça m’enlèverait quoi que ce soit. Messieurs, le féminisme cessera d’être absolument nécessaire quand vous arrêterez de croire que quand on « tire sur la couverte » en fait, on tire sur « votre » couverte. Soyez un peu moins frileux. Vous verrez, on sera plus aimables.
Nos soeurs, nos filles, nos blondes sont déjà considérées comme des êtres humains à part entière, et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle le féminisme actuel est incompréhensible pour le commun des mortels.
C’est une bien triste époque pour les activistes et les idéologues; les grandes injustices du passé sont révolues et il faut maintenant se résigner à se battre sur le terrain culturel, ce qui est bien moins glamour que la politique.
Si vous déplorez que les femmes n’aspirent généralement pas à des rôles de hauts-placés, c’est à vous même qu’il faut s’en prendre.
Si vous déplorez que certains milieux sont traditionellement fermés aux femmes, alors faites simplement la preuve de votre compétence.
Personne n’est devenu important en pleurnichant que le monde était trop injuste.
Bienvenue dans l’économie de marché.
Dois-je dire que c’est bien que de la victimisation que ce texte? Que d’en tirer un mauvais exemple pour s’appuyer et il me fera plaisir de montrer que l’inverse existe également. Et ce discours qu’est vôtre ne représente qu’une partie de vérité, alors je tiens à vous rappeler à l’ordre.
Il y a toujours des différences sociales ou culturelles entre les femmes, je le donne, mais avez-vous récemment regardé des statistiques pour appuyer un texte que de plutôt utiliser de grands mots pour bâtir un argumentaire bien intelligent? Pensons pour commencer aux salaires. Vous savez bien qu’il y a disparité encore à cet effet, j’en suis persuadé. Mais savez-vous que cette disparité est bien moindre que beaucoup de pays? Ici, on dit que les femmes reçoivent 86% du salaire des hommes en moyenne, ce qui est peu que beaucoup d’autres endroits comme les États-Unis où les femmes reçoivent 77,4% du salaire moyen des hommes. Et même, il y a encore pire.
Est-ce que ça prévaut de croire qu’il y a encore des différences? Oui! Mais est-ce qu’il est bien vrai que les femmes n’ont jamais aucun avantage? Non! Diverses mesures furent encourues et plusieurs restent toujours en branle. Saviez-vous que certains employeurs doivent s’assurer d’un quota gars-fille? Est-ce égal? Je ne trouve pas pour autant à cet effet, ce n’est pas le meilleur qui est assuré d’un poste, mais de conditions externes ne devant en aucun cas interférer dans le processus d’embauche d’un employé.
Si vous ne me croyez pas, renversons la situation, prenons l’exemple que les femmes dominent le monde, un peu aux moyens des amazones. Dans cet exemple, prenons en considération que je sois un homme avec des notes plutôt moyennes. Arrive le temps de l’embauche et vous, qui auriez appliqué au même endroit, vous trouvez à être le choix idéal pour l’employeur. Mais devant se restreindre à la norme du quota gars-fille, il doit absolument engager un homme, ce qui fait que j’obtiens le poste par intérim.
Alors je repose la question : est-ce égal? Ce ne l’est certainement pas puisque c’est le meilleur qui devrait obtenir le poste, on devrait être récompensé selon nos compétences et les efforts que nous fournissons. Est-ce qu’il y a de quoi crier aux loups? Très certainement!
Et cette loi d’embauche, vous savez d’où elle provient? Du fait que des mesures furent prises pour combler le sexisme des employeurs, sexisme qui n’aurait jamais dû exister d’ailleurs. Et je pense surtout que cette mesure devrait cesser d’exister, mais elle existe encore à plusieurs endroits/domaines. Et c’est bien le jour qu’on regardera en avant plutôt qu’en arrière que nous avancerons.
Je suis un égalitaire, un homme qui recherche l’égalité des sexes et des races. Et ce, à toutes les sauces! Ma copine étudie actuellement dans un domaine connexe au mien, soit un domaine informatique où il y a une prédominance du nombre d’hommes versus le nombre de femmes. Je suis bien conscient également que cette différence peut susciter l’indifférence pour un employeur et jouer un grand rôle pour un autre. Cependant, des mesures existent à cet effet, pas toujours facile à prouver, mais elles existent.
Et encore, certaines d’entre elles arrivent à trouver plus facilement un poste à cause que ce sont des femmes. Tout récemment, j’ai vécu ce cas très précis, ne décrochant que 5 entrevues pour un stage en génie tandis que les femmes de mon programme ont réussi à décrocher environ le double d’entrevue. Est-ce qu’elles sont plus compétentes? J’en doute! J’ai une réputation qui me précède ici, jouant le rôle de référence dans le domaine pour ceux étudiant avec moi. Et mes notes? Elles sont exemplaires! J’ai même réussi un de mes cours à 99%. Est-ce l’expérience? J’en doute encore plus puisque j’ai l’équivalent hors scolaire d’un an et demi d’expérience dans le domaine versus 0 pour ces femmes.
Je crois davantage que la cause féministe préoccupe le passé même s’il en reste un peu aujourd’hui. Je crois également que notre rôle le plus important dans cette cause est de sensibiliser ceux qui nous entourent. De se lever, soit, mais pas de jouer la victime. Je crois que cette disparité demeure alimenté par l’ancienne génération, celle qui ne tardera pas à quitter le milieu de l’emploi. Après tout, il paraissait bien normal pour eux d’être raciste et même d’avoir de double standards même si cela n’aurait jamais dû survenir.
Parlant de doubles standards,alors parlons-en! Par exemple, qu’en est-il d’une femme qui abuse d’un enfant? C’est bien? Non! Mais pourquoi est-ce pire d’entendre parler d’un homme de 30 ans avec une fille de 13-14 ans que l’inverse? Un détournement de mineur demeure un détournement de mineur indépendamment du sexe. C’est bien un crime, vous le savez sans doute. Et pourtant, on est insensible à cette cause qui est plus répandu qu’on peut le croire. Et croyez-moi, j’en suis très bien informé avec un père qui travaille dans le milieu de la justice. Il me rapportait récemment d’ailleurs qu’il en entendait parler très souvent comparativement à il y a de cela plusieurs années. Et encore, j’ai pu voir une statistique très récemment faisant état que le taux de crime violent avait chuté d’environ 30% chez les hommes tandis qu’il avait augmenté d’environ 30% chez les femmes. Si vous êtes curieuse, je peux sans doute retrouvé le site recensant le tout pour vous.
Un autre double standard? Je voyais récemment une femme avec deux valises qu’un homme se précipite pour l’aider. Je vois un homme jonglant avec des boîtes/valises que personne ne va l’aider. Ne me dites pas que l’homme n’a pas besoin d’aide, il en a sûrement besoin. Ce serait comme croire que de battre un chat, c’est de la violence envers les animaux, mais que de battre un chien, ce n’en est pas.
Et qu’en est-il de la violence d’un homme envers une femme? En public, vous verrez parfois l’agresseur se faire agressé par d’autres simplement dû au fait de ce geste vu comme lâche. Et les hommes? Trop rarement pour qu’on en parle, ils subiront la violence de l’agresseur et souhaitons qu’il ait au moins de l’aide des personnes sur place plutôt que de simples spectateurs.
Encore un dernier? La violence verbale frappe! C’est pourtant la violence qu’ont les femmes envers les hommes. Ou même envers les femmes. Mais toujours est-il qu’elles trouvent le moyen de rire d’un homme ou d’une femme publiquement en dénigrant une situation. Et vous pensez que l’homme se révoltera? Il va lui crier après pour ensuite se faire frapper par un autre individu? Voyons! L’homme va plutôt ne rien dire tout haut et se dire intérieurement tout ce qu’il désire pour se changer les idées. Et qui est vraiment méchant dans cette situation? Si vous répondez « l’homme », reprenez mon exercice de renversement de situation.
Oh, l’inverse existe bien, ne vous méprenez pas! Mais il s’agit ici de reconnaître le tout et non seulement la partie servant votre cause. Autrement, il pourrait s’agir d’une manipulation de foule, que de vouloir servir sa cause au détriment d’une cause beaucoup plus générale regroupant à la fois votre cause et bien plus. Sachez que je dénonce la violence indépendamment de la personne.
Voyez-vous, c’est peut-être du cynisme, mais j’en doute. Pour avoir vécu trop souvent cette violence plutôt que de faire du mal, j’en doute fortement. Ceux qui me connaissent pourront témoigner du tout.
Alors j’en conclus simplement que des disparités sociales existent encore, mais pas seulement du côté des femmes, mais également de celui des hommes. L’égalité serait bien meilleur, mais commençons par tous l’être auparavant. Ce n’est que par des gestes individuels que le tout prendra l’ampleur requis pour s’étendre à l’échelle de la population. D’agir en aveugle, c’est de fermer sur les yeux sur un côté d’une même médaille. Et il est primordial de faire face aux deux côtés quand même avant tout.
Alors il y a disparité sociale, mais pas seulement de désavantages pour les femmes, mais également certains avantages. Et c’est la même chose pour les hommes. Votre cause est noble, mais n’oubliez pas la nôtre. Je dis bien la nôtre parce que je crois que l’égalité est souhaitée par plusieurs, mais qu’il faut pour cela doser le tout et non ne penser qu’à une seule des deux causes. Et si ce discours vous paraît futile, alors sans doute contribuez-vous à l’aveuglement volontaire d’une société qui se précipite au bord du gouffre. Moi, pour ma part, je réclame l’égalité et le respect.
P.S. : D’ailleurs, en parlant de respect, j’aimerais vous rappeler à l’ordre sur un sujet : quand vous dites qu’un internaute a écrit quelque chose de stupide, selon moi, ce n’est que de prouver à quel point l’argumentaire que vous utilisez n’en est pas un, mais plutôt le simple cri d’une féministe qui n’est pas mûre. Votre arrogance suppose simplement que vous connaissez la réponse bénite à cette histoire. Et cet arrogance ne vous apportera que déception, car ce manque de respect flagrant ne fait que renforcir le peu de respect que plusieurs pourraient éprouver à cette cause. Et si c’est ainsi qu’il faut bâtir un peuple, soit par un peuple de moutons qui ne doivent boire que vos mots et croire en la bonne Aurélie Lanctôt, alors je préfère la voir périr dans un gouffre où les disparités ne font que rendre la vie impossible à tous. Car, à manque de respect envers les autres, on finit par manquer de respect envers vous et de tous se diviser plutôt que de s’unir dans cette histoire. Alors réfléchissez un peu avant de vous empresser d’agir sous vos convictions en négligeant tout rapport humain. Ce n’est pas en se dénigrant qu’on bâtira bien quelque chose, mais en s’unissant. Et si vous ne voulez pas collaborer, vous ne faites qu’alimenter le feu de ce débat qui ne finira donc jamais. Alors taisez-vous si vous êtes pour agir avec arrogance et impulsion! Le respect est de mise, mais par tous, pas seulement par les autres. On nous apprenait ça à l’école primaire, ne l’oubliez surtout pas! Et tous ont droit à leurs opinions et on se doit de les respecter, mais on peut quand même argumenter.
J’ai horreur des discussions qui opposent Hommes et Femmes. Merci Vincent de remettre certaines réalités en perspective. Je vois chez vous une très grande préoccupation de l’Être humain, homme ou femme. Et ce n’est qu’en travaillant en ce sens que l’on arrivera à construire une société meilleure. En tout cas, sûrement pas en opposant Troie et Athènes. Le bain de sang est purement intellectuel dans le cas présent, tout comme les cicatrices que cette bataille Hommes-Femmes le sont. Même si elles ne sont pas apparentes, elles sont toutefois bien réelles.
BRAVO , j’étais un peu désespérée de la nouvelle génération « Madona » mais grâce à toi, je reprends espoir ! merci
Moi je trouve que certaines personnes s’emportent un peu trop à propos du billet d’Aurélie Lanctôt.Un peu de calme s.v.p.
À noter au-bas de l’article:
« L’opinion émise dans ce billet n’engage que son auteur et ne représente pas nécessairement celle du journal Voir. »
Cet article a été écrit par un homme, dont l’Alibi est Aurélie. Vous êtes tous tombés dans le panneau.
Quel est l’intérêt de semer la confusion en prétendant qu’Aurélie Lanctôt est un alibi pour un homme? Si vous pensiez faire de l’humour, c’est raté. Un tas de gens qui ne connaissent pas Aurélie (la vraie, l’étudiante, la blogueuse) vont vous croire, malheureusement.
Cet article est pas mal plus masculiniste que féministe.
Merci, cher dame(homme)???
Quelques données pour montrer à quel point le combat féministe est devenu « inutile »:
– 60% des prestataires d’aide-sociale sont des femmes cheffes de famille monoparentale (le mec s’est poussé en les abandonnant avec leurs enfants)
– À travail égal, les femmes gagnent, en moyenne, 76% de leurs collègues masculins
– Les secteurs d’emplois occupés en grande majorité par des femmes sont toujours moins bien considérés et moins bien payés; au point que lorsqu’un emploi en vient à être occupé majoritairement par des femmes, le salaire diminue systématiquement
– Le gouvernement a niaisé pendant des années, allant même en cour, avant de finir par verser les montants dus pour l’équité salariale, pourtant dus selon sa propre loi
– Les chances d’emploi et de promotion des femmes sont moindres : plus haut taux de chômage et plus on monte dans les hiérarchies, moins il y a de femmes
– Le conseil des ministres n’est même pas capable d’atteindre la parité (et chaque fois, l’argument est qu’il n’y a pas assez de femmes « compétentes » pour occuper ces postes, quand on voit la « qualité » de l’ensemble des hommes ministres…)
– Pour tous les partis politiques (sauf Québec Solidaire qui, évidemment, a la parité à chaque élection générale depuis sa fondation), l’objectif d’avoir, non pas 50%, mais seulement 30% de candidatures féminines est considéré comme « lointain » et « difficile »; 30%!!! Même pas le tiers. Et pas capables d’arriver à ce nombre
– Et que dire des conditions épouvantables des travailleuses domestiques, souvent des femmes immigrantes amenées au pays pour de très riches familles qui les traitent littéralement comme des esclaves (souvent après avoir confisqué leur passeport) ? Le Conseil du Patronat s’est même ardemment battu pour que ces femmes n’aient pas droit à la protection de la CSST. (http://www.gazettedesfemmes.ca/7132/travailleuses-domestiques-etrangeres-assignees-a-residence/)
Et j’en passe (entre autres dans la pub, les films, les émissions, surtout ceux importés des États-Unis, la manière dont les femmes publiques sont traitées vs les hommes publics, etc.)
Ces statistiques éculées n’impressionnent plus personne…
À moins que tu aies une explication à tous ces phénomènes, rien ne les relie a priori au féminisme.
Ton raisonnement (si on peut appeler ça comme ça) manque fondamentalement de rigueur.
@Luke Skywalker
« À moins que tu aies une explication à tous ces phénomènes, rien ne les relie a priori au féminisme. »
Le féminisme tente de contrer ces disparités. Il me semble que c’est évident non ?
Les masculanistes tentent de les perpétuer en lançant des phrases comme: « Ces statistiques éculées n’impressionnent plus personne… »
Sans être capables d’élaborer.
Balayer des données concrètes du revers de la main en disant qu’on est pas impressionné c’est: » manque fondamentalement de rigueur. »
P. Lagassé, je trouve que votre commentaire manque un peu de nuance.
– « (le mec s’est poussé en les abandonnant avec leurs enfants) »
Certains hommes se poussent, c’est vrai, mais parfois aussi pour de bonnes raisons. D’autres hommes se font sacrer dehors (parfois aussi pour de bonnes raisons…-). Certains couples décident de se séparer d’un commun accord (ce qui constitue un bon choix à l’occasion).
-« Les secteurs d’emplois occupés en grande majorité par des femmes sont toujours moins bien considérés…. »
Certains types d’emplois ont été créés ou modifiés afin de favoriser l’accès aux femmes. Un exemple type est l’agente correctionnelle, un emploi allégé, donc moins bien payé, il est vrai. Des classes de travaux légers ont aussi été créées dans toutes sortes de domaines, ex. entretien sanitaire dans les hôpitaux, afin de permettre l’accès aux femmes à des emplois prévus initialement pour des hommes parce que nécessitant une certaine force physique. À noter que ces emplois sont moins bien payés qu’ils soient occupés par une femme ou un homme.
-« Le conseil des ministres n’est même pas capable d’atteindre la parité »
Il me semble qu’un reportage a été réalisé à ce sujet démontrant que beaucoup de femmes hésitent à occuper ce type d’emploi à cause du compromis qu’il impose à la vie familiale. Il s’agit là alors du choix des femmes.
«Et que dire des conditions épouvantables des travailleuses domestiques… » Oui, ici vous avez raison, mais ce n’est pas exclusif aux femmes.
Je pense que le féminisme à encore sa place dans notre société (et peut-être plus que jamais si l’on considère l’hyper sexualisation) mais il faut veiller à faire les bons combats et à donner la juste information sans quoi le discrédit est jeté sur le mouvement entier.
@Alain
« Certains types d’emplois ont été créés ou modifiés afin de favoriser l’accès aux femmes. Un exemple type est l’agente correctionnelle, un emploi allégé, donc moins bien payé, il est vrai. Des classes de travaux légers ont aussi été créées dans toutes sortes de domaines, ex. entretien sanitaire dans les hôpitaux, afin de permettre l’accès aux femmes à des emplois prévus initialement pour des hommes parce que nécessitant une certaine force physique. À noter que ces emplois sont moins bien payés qu’ils soient occupés par une femme ou un homme. »
je n’en disconviens pas, mais j’ai quand même remarqué, et je ne suis pas le seul, que des emplois biens rémunérés et bien considérés, perdaient progressivement leur considération et que les salaires ne suivaient plus lorsque les femmes les « envahissent ».
« -« Le conseil des ministres n’est même pas capable d’atteindre la parité »
Il me semble qu’un reportage a été réalisé à ce sujet démontrant que beaucoup de femmes hésitent à occuper ce type d’emploi à cause du compromis qu’il impose à la vie familiale. Il s’agit là alors du choix des femmes. »
L’autre facteur découle du fait que la députation est très majoritairement masculine, facteur que vous n’avez pas relevé dans mon commentaire:
« – Pour tous les partis politiques (sauf Québec Solidaire qui, évidemment, a la parité à chaque élection générale depuis sa fondation), l’objectif d’avoir, non pas 50%, mais seulement 30% de candidatures féminines est considéré comme « lointain » et « difficile »; 30%!!! Même pas le tiers. Et pas capables d’arriver à ce nombre »
Comment expliquer qu’après 3-40 d’efforts, les gros partis, avec les moyens financiers, médiatiques et organisationnels soient incapables d’atteindre seulement 30% de candidatures féminines et que cet objectif leur apparaisse si difficile qu’ils le présentent comme un objectif lointain après beaucoup d’efforts épuisants à mettre.
Alors qu’un parti comme Québec Solidaire a réussi, quelques mois seulement après sa naissance à, non seulement atteindre cet objectif (en 2007), mais à atteindre ce qui devrait être le minimum, 50% de candidatures féminines. Le tout en même temps qu’il devait réussir à s’organiser avec ds moyens financiers réduits pour présenter des candidats fans tous les comtés.
« Exploit » qu’il a réussit à renouveler un an plus tard (2008), malgré l’épuisement financier et militant que deux élections rapprochées exigeaient d’un parti naissant.
Et devenu la norme en 2012 et cette année.
Est-ce que QS est tellement mieux organisé et compétent que le PQ et le PLQ ? Ou alors est-ce une question de volonté ?
Pourquoi s’assurer à tout prix qu’il y ait parité hommes/femmes? Si elles n’ont pas naturellement envie de s’impliquer, de telles mesures auront comme effet de diminuer le niveau moyen des politiciens, comme s’il n’était déjà pas assez bas.
Sinon tu fournis encore un bel exemple de vice de raisonnement; dans un éclair de génie, tu expliques le fait qu’il y ait plus d’hommes députés… par le fait que les hommes députés sont plus nombreux!
» tu expliques le fait qu’il y ait plus d’hommes députés… par le fait que les hommes députés sont plus nombreux! »
Non, par le fait qu’il y ait plus, beaucoup plus de candidats masculins. Parce que les partis politiques sont, comme la plupart des institutions, des centres de patriarcat (inconscient mais réel). Les candidats sont souvent choisis ou filtrés par les directions, elles aussi largement masculines.
Pour quoi est-ce que Québec Solidaire réussit, assez facilement, à avoir la parité ? Et cela depuis le début, alors que la première élection a eu lieu quelques mois après sa naissance, donc avec peu de moyens ?
Alors que pour tous les autres partis politiques, l’objectif, non pas de la parité, mais simplement de 30% de candidatures féminines semble un objectif hyper-difficile à atteindre.
Comme jadis d’attirer les femmes en médecine par exemple.
Si vraiment la seule explication est le peu d’intérêt des femmes pour devenir candidates de ces partis, la question à se poser serait: Pourquoi les partis politiques (sauf QS) sont-ils aussi peu attirants pour les femmes ?
Je remarque aussi que vous prenez soin de ne pas discuter des autres faits que j’ai pointés: La terrible disparité socio-économique entre hommes et femmes.
Pourtant la base même, et la première condition, essentiel, pour une vraie égalité, dans notre monde monétaire.
Je voulais seulement partager ça avec vous. Ça parle un peu plus que des répliques unidirectionnelles entre deux blogueurs/blogueuses qui manquent de maturité et montent aux barricades aussitôt qu’il y a le mot féministe enragées dans un texte:
http://www.upworthy.com/this-bad-ass-video-about-bad-ass-women-suggests-a-new-way-to-celebrate-valentine-s-day-ma3-3d?g=2&c=ufb1
Au final, c’est peut-être de problème plus grave les belles filles dans les pubs de chasse et pêche et les gars innocents qui mangent du fromage.
Prenez donc une petite tisane et relaxez un peu. Le stress ça donne le cancer.
En lisant votre texte , je me suis demandé si je ne lisais pas un texte écrite par un femme des années soixante..
Au Québec je pense que on a dépasser ce stade des croisades féministes
Je crois que si vous avez des compétences que vous soyez un homme ou une femme vous allez réussir çà ne fait pas de doute dans ma tête..
Il y a deux ans je me suis rendu a LUQAM pour le remise des diplômes les diplômes pour le bac en sociologie , avocat etc ,, 90% des diplômé étaient des femmes !!!!
quel étonnement de ma part mais les choses on évolué au Québec prenez en votre partie ..
Le fait d’être enragé çà vous ne mènera nul part. On sent en lisant votre texte que vous ne l’avez pas comme facile avez vous des difficultés pour prouvez vos compétences ?
Ne pensez surtout pas que les hommes l’ont facile la vie ……
Lisez mon commentaire du 14 février 2014 · 12h46.
Vous constaterez un phénomène constant: Il suffit qu’un domaine soit occupé majoritairement par des femmes pour qu’il soit « dévalorisé ».
Il en est de même à l’université. Depuis quelques années, les femmes sont plus nombreuses que les hommes à y étudier.
Surprise: Au même moment que le phénomène a commencé à se produire, on a « revalorisé » le secteur collégial professionnel, où l’on pousse les garçons.
Et surprise encore: Les diplômes dans ces secteurs donnent accès à des empois plus payants et plus valorisés que les études universitaires (du moins les domaines universitaires occupés majoritairement par les femmes).
Encore mieux: Dans tout le débat sur les frais de scolarité, il n’a été question que des frais à l’université. Qu’on trouvait scandaleusement trop bas, parce que certains de ces diplômes donnent accès à des emplois très payants. Mais personne n’a mentionné que les frais au collégial, y compris dans le secteur professionnel, sont énormément plus bas malgré qu’ils donnent, avec une bien meilleure corrélation, accès à des emplois, non seulement payants, mais valorisés.
Regardez aussi la réaction, non seulement du public, mais souvent des pairs, lorsqu’une jeune fille décide d’entrer dans un de ces secteurs collégiaux professionnels, masculins et payants. Au mieux, elle est regardée comme une bizarrerie de la nature. Au pire, …je vous laisse imaginer.
La discrimination est insidieuse, parce qu’elle fait tellement partie de la « normalité » qu’on ne la remarque pas. Et quand on la pointe, notre première réaction est souvent d’être choqué, non pas de la présence de cette discrimination, mais qu’on puisse considérer comme discriminatoire une situation aussi « normale ».
Décidemment, l’idéologie est une plaie… Quand une discrimination est aussi ‘insidieuse’, autant parler carrément de complot.
La ‘valorisation’ de certains secteurs est dûe à ce qu’on appelle ‘l’offre et la demande’. Je t’invite à te renseigner sur ce phénomène.
D’ailleurs, rien n’empêche les femmes de profiter de cette manne.
Si elles décident massivement d’aller en sociologie où en histoire de l’art, ce n’est la faute à personne si elles ne trouvent pas preneur pour leurs compétences.
Mais qui oserait dire que la médecine et le droit, voire même l’actuariat, domaines où les femmes sont nombreuses, sont présentement dévalués?
Vous entretenez volontairement une vision partiale, vous confondez cause et effet et vous prenez de simples corrélations pour des causalités.
Malheureusement pour les gens de bonne foi, il faut beaucoup plus d’effort pour démentir quelque chose que pour énoncer une énormité…
Le fait est qu’il n’y a RIEN qui, STRUCTURELLEMENT, empêche les femmes de mener leurs vies comme elles l’entendent. L’égalité en droit est acquise, et le ‘combat’ s’est donc déplacé du plan POLITIQUE au plan PERSONNEL.
Les femmes n’ont plus besoin d’idéologues, mais de modèles de réussite. Il s’agit de prendre sa vie en main et de faire la preuve qu’on est aussi compétent que n’importe qui. Brailler publiquement que la vie est injuste est à peu près l’exact opposé de l’attitude requise.
@Luke Skywalker
Donc, si je suis votre raisonnement, il n’y a pas de discrimination ? Les femmes ne sont pas découragées par l’attitude de collègues ou de supérieurs ? A CV égal, elles ont autant de chance de promotion ? Si les femmes sont presque absente des CA, c’est uniquement parce qu’on n’arrive pas à trouver 0,0001% des femmes intéressées par un tel poste ?
Et c’est uniquement un effet du hasard que « l’offre et la demande » affecte systématiquement les domaines où les femmes deviennent majoritaires pour diminuer leur salaire et leurs conditions ?
Que les commentaires sur « l’égoïsme » des mères qui veulent « se payer une belle vie » au lieu de « s’occuper de leurs enfants » chaque fois qu’il est question de CPE ne relèvent en rien du sexisme ? Parce que les enfants en CPE n’ont pas de pères, qui eux aussi, pourraient rester à la maison ?
A ce compte, si le taux de chômage chez les immigrants atteint 18% (alors qu’il oscille entre 7% et 10% pour l’ensemble des Québécois), c’est uniquement parce que beaucoup d’immigrants ne veulent pas travailler ?
Et s’il atteint 28% chez les minorités « visibles » (Noirs et « arabes »), c’est que ces gens sont plus heureux au chômage qu’au travail ?
D’abord, félicitation pour ton excellent article. Cela étant dit, je crois que tu pourrais faire preuve d’une plus grande intelligence (intelligence que tu as d’ailleurs largement démontré dans ton texte) dans tes réponses à ceux qui désapprouvent ton propos. En effet, mise à part l’incorruptible minorité masculiniste (car je crois bien qu’ils ne forment qu’une très petite minorité), je crois que tous le monde peut être convaincu de la pertinence de la lutte et du discours féministes dans la société occidentale contemporaine. Toutefois, bien que je ne sois bien évidemment pas en accord avec leurs propos, ce n’est pas en les traitants avec mépris que tu arrivera à les convaincre.
Philippe,
Je suis parfois découragée par la violence des propos et surtout leur imbécilité. Je comprends très bien Aurélie d’être exaspérée. Je choisis souvent de ne pas répondre ou, si je me sens obligée de le faire, de ridiculiser les propos de l’autre quand ça m’agace comme ça.
En tout cas, la bêtise ne se soigne pas. Et je ne pense pas qu’Aurélie ou aucune autre personne pourrait arriver à convaincre ces extrémistes antiféministes.
Il y a certaine personne qui arrête de réfléchir quand elles ont trouvé des réponses. Autrefois, il y avait l’église qui avait la voie la vérité la vie. Celui qui voulait pouvait arrêté de réfléchir. Arrêter de se remettre en question. Arrêter d’évoluer dans sa vision des choses.
Pour moi, c’est du même ordre. Les tenants de l’Église n’ont jamais admis, du temps de Copernic, que la terre était bel et bien ronde.
(1)
Je serais curieux d’entendre la blogueuse sur
http://voir.ca/babel/2014/02/14/homo-celibatarus-et-la-pilule-contraceptive/
(2)
Je pense qu’en toute justice on devrait me permettre de repondre a
@ P. Lagasse
qui dit :
« Donc pour vous, les féministes ne devraient s’exprimer que pour dénoncer le sexisme de quelques groupuscules musulmans ? »
Moi c’est de ca que je suis pu capable dans les commentaires d’internaute ou de blogueur …. on fait dans les sophisme comme argumentaire.
(a)
Le sophisme de l’homme de paille d’une part ….
A quel moment j’ai dit que les feministes ne devrait s’exprimer que pour denoncer la discrimination des religions a l’endroit des femmes.
@ P. Lagasse
Mon propos est de dire qu’il y a des feministes qui se preocupe pas des atteintes au droit des femmes quand ces atteintes ont une origine culturelle ou religieuse. On se donnent pour mission de systematiquement regarder de cote quand ca concerne des pratiques culturelles et religieuses et eviter systematiquement les debats avec leur membre.
A la FFQ et a QS on travaille tres fort pour que les debats sur ces enjeux se fasse pas.
C’etait ca mon point.
(b)
@P.Lagasse
Il y a de nombreux sophismes et j’avais commencer a faire l’inventaire dans un tres long texte, je vais me borner finalement a evoquer celui-ci qui est original.
« Parce que celle-ci n’est rien à côté de celle des femmes obligées de s’assoir ensemble d’un côté de la salle pendant que les hommes sont de l’autre ? Ou plutôt quand ce sont des musulmans qui leur impose cela (parce que croyez-le ou non, cela se pratique aussi dans les écoles et même spontanément par les enfants). »
le reel ….
@P.Lagasse
On encourage pas les enfants dans nos ecoles a pratiquer la segregation ….. il n’y a pas de discours sur la segregation dans les ecoles …. il n’y a pas de discours de pudeur tel que ceux dans certaines familles , communautes et lieux de cultes.
Comment peut-on sur le fond venir banaliser la segregation dans une conference dans une de nos universite quebecoise
A quel moment on a perdu la raison … comment je peux me retrouver a argumenter un argmentaire aussi invraisemblable ….
Mais j’y revient ….
@P.Lagasse
Etes vous donc incapable de faire la difference ?
Je vais y aller d’un commentaire plus pres du sujet du texte.
(1)
Je pense qu’il y a des points aveugles qui moi m’etonne dans cette quete d’egalite.
Un exemple, tellement surrealiste, celui des centre de conditionnement exclusivement pour femme. On peut bien evoquer que ce soit une entreprise privee ( pourrait-on dscriminer les noirs ?) ou l’argument bizarre a savoir qu’un groupe ayant deja eu de la discrimination peut deroger aux contraintes de la charte canadienne.
Mais comment expliquer par exemple que meme nos institutions a l’avant garde des droits de la personne refusent d’etudier une telle question ….
Ideologie …
« La Commission des droits de la personne et de la jeunesse du Québec ne se prononce pas sur la question. Quelques plaintes contre les centres sportifs y ont bien été déposées par le passé, mais la Commission a exercé son droit de discrétion et n’a pas porté ces plaintes au tribunal. »
http://www.lapresse.ca/vivre/societe/201104/13/01-4389284-mise-en-forme-sans-hommes.php
Alors que ca semble pas farfelue d’y voir une forme de dscrimination
« Or, pour Lucie Lemonde, professeure et chercheuse au département des sciences juridiques de la Faculté de science politique et de droit de l’UQAM, spécialisée notamment en droits et libertés de la personne sur le plan national et international, l’existence même des centres d’entraînement féminins pourrait constituer une sorte de discrimination envers les hommes »
—–
(2)
Et donc mon propos, j’ai la perception que pour divers personnes, organismes …. on s’interesse meme plus a l’egalite de maniere globale ….
La cause des femmes devient un moyen de faire avancer sa propre personne, notre organisme, mais aussi des agendas.
Ca devient un moyen de s’attaquer au capitalisme … et c’est pour cela qu’on revient systematiquement a QS ou FFQ sur certains enjeux plus que d’autres.
voir les problemes du systeme c’est un affaire mais systematiquement faire le proces du capitalisme je comprends pas le point.
Ce qui nous amene aux choix que font volontairement ces gens de prendre tel ou tel element mais revirer de cote celui ci ou celui la.
——
(3)
Aussi etre feminisme ce n’est pas selon moi, par exemple faire dans certains commentaires de haine que je lis sur Urbania ou tout et rien est vu comme du masculinisme ou macho ….
Et ou on revire de bord n’importe quelle revendication des hommes sous pretexte que les hommes sont puissants …
Serieusement … la plupart des hommes seront pas chef d’entreprise, chef d’etat et encore moins professeur d’universite …
Bien des hommes vont avoir des difficultes economiques, travailler dans une shop avec de la precarite et pour plusieurs se retrouver sans emploi vers 50 ans avec rien devant sinon une ridicule tentative de retrouver un emploi dans un autre domaine.
Leur faire porter sur eux le poid de chez pas quoi a quelque de l’ordre de l’absurde.
Moi je me mefie de ces filles bien ne, qui pulule dans certains mouvement … qui frequente l’universite sans trop se soucier des frais de scolarite , ont des parents qui vont leur donner un heritage, ….
Allez donc travailler au salaire minimum dans une shop …. en faisant une semaine de nuit, une semaine de soir, une semaine de jour ou meme plusieurs horaire different dans la meme semaine …
Avez vous meme autour de vous du monde qui occupe des emplois de meme ….
——
(4)
Je pense aussi que certaines confondent des enjeux. On en vient a faire des enjeux de classes sociales des enjeux de feminisme.
« Principalement parce que je suis consciente de mes privilèges. Comme bien des féministes dites « agitées », je suis consciente du fait que si moi, mes copines et mes petites camarades de classe ont en effet de bonnes chances de devenir politicienne, prof d’université ou chef d’entreprise (vive le progrès!), c’est une chance qui est loin d’être à la portée de toutes les femmes; et que ces chances leurs sont confisquées en grande partie parce qu’elles sont femmes »
Au dela de la naivete ( ou de plogue qu’on devrait peut etr nous mettre au courant … ) de penser reellement que ses chances sont bonnes d’etre professeur d’universite.
Serieusement c’est quoi les chances reelles d’un gars en secondaire 2 …. de devenir professeurs d’universite en biologie …. de devenir expert mondiale dans un aspect x, y ou z …..
Je pense que la notion de classe sociale est bien plus importante …. des histoires d’un tel est le fils d’un tel pis que la fille d’un tel est a Harvard j’en ai tellement entendu que ca m’ecoeure ….
Comme si tout domaine un peu elitiste se devait d’etre « consanguin » ….
A nouveau un probleme technique doit expliquer que mon commentaire passe pas.
Ferait-on une moderation a geometrie variables pour certains blogueur…. je peux pas croire ….
heureusement que je garde des copies que je peux envoyer en cas de problemes techniques.
————–
Je vais y aller d’un commentaire plus pres du sujet du texte.
(1)
Je pense qu’il y a des points aveugles qui moi m’etonne dans cette quete d’egalite.
Un exemple, tellement surrealiste, celui des centre de conditionnement exclusivement pour femme. On peut bien evoquer que ce soit une entreprise privee ( pourrait-on dscriminer les noirs ?) ou l’argument bizarre a savoir qu’un groupe ayant deja eu de la discrimination peut deroger aux contraintes de la charte canadienne.
Mais comment expliquer par exemple que meme nos institutions a l’avant garde des droits de la personne refusent d’etudier une telle question ….
Ideologie …
« La Commission des droits de la personne et de la jeunesse du Québec ne se prononce pas sur la question. Quelques plaintes contre les centres sportifs y ont bien été déposées par le passé, mais la Commission a exercé son droit de discrétion et n’a pas porté ces plaintes au tribunal. »
http://www.lapresse.ca/vivre/societe/201104/13/01-4389284-mise-en-forme-sans-hommes.php
Alors que ca semble pas farfelue d’y voir une forme de dscrimination
« Or, pour Lucie Lemonde, professeure et chercheuse au département des sciences juridiques de la Faculté de science politique et de droit de l’UQAM, spécialisée notamment en droits et libertés de la personne sur le plan national et international, l’existence même des centres d’entraînement féminins pourrait constituer une sorte de discrimination envers les hommes »
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(2)
Et donc mon propos, j’ai la perception que pour divers personnes, organismes …. on s’interesse meme plus a l’egalite de maniere globale ….
La cause des femmes devient un moyen de faire avancer sa propre personne, notre organisme, mais aussi des agendas.
Ca devient un moyen de s’attaquer au capitalisme … et c’est pour cela qu’on revient systematiquement a QS ou FFQ sur certains enjeux plus que d’autres.
voir les problemes du systeme c’est un affaire mais systematiquement faire le proces du capitalisme je comprends pas le point.
Ce qui nous amene aux choix que font volontairement ces gens de prendre tel ou tel element mais revirer de cote celui ci ou celui la.
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(3)
Aussi etre feminisme ce n’est pas selon moi, par exemple faire dans certains commentaires de haine que je lis sur Urbania ou tout et rien est vu comme du masculinisme ou macho ….
Et ou on revire de bord n’importe quelle revendication des hommes sous pretexte que les hommes sont puissants …
Serieusement … la plupart des hommes seront pas chef d’entreprise, chef d’etat et encore moins professeur d’universite …
Bien des hommes vont avoir des difficultes economiques, travailler dans une shop avec de la precarite et pour plusieurs se retrouver sans emploi vers 50 ans avec rien devant sinon une ridicule tentative de retrouver un emploi dans un autre domaine.
Leur faire porter sur eux le poid de chez pas quoi a quelque de l’ordre de l’absurde.
Moi je me mefie de ces filles bien ne, qui pulule dans certains mouvement … qui frequente l’universite sans trop se soucier des frais de scolarite , ont des parents qui vont leur donner un heritage, ….
Allez donc travailler au salaire minimum dans une shop …. en faisant une semaine de nuit, une semaine de soir, une semaine de jour ou meme plusieurs horaire different dans la meme semaine …
Avez vous meme autour de vous du monde qui occupe des emplois de meme ….
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Je pense aussi que certaines confondent des enjeux. On en vient a faire des enjeux de classes sociales des enjeux de feminisme.
« Principalement parce que je suis consciente de mes privilèges. Comme bien des féministes dites « agitées », je suis consciente du fait que si moi, mes copines et mes petites camarades de classe ont en effet de bonnes chances de devenir politicienne, prof d’université ou chef d’entreprise (vive le progrès!), c’est une chance qui est loin d’être à la portée de toutes les femmes; et que ces chances leurs sont confisquées en grande partie parce qu’elles sont femmes »
Au dela de la naivete ( ou de plogue qu’on devrait peut etr nous mettre au courant … ) de penser reellement que ses chances sont bonnes d’etre professeur d’universite.
Serieusement c’est quoi les chances reelles d’un gars en secondaire 2 …. de devenir professeurs d’universite en biologie …. de devenir expert mondiale dans un aspect x, y ou z …..
Je pense que la notion de classe sociale est bien plus importante …. des histoires d’un tel est le fils d’un tel pis que la fille d’un tel est a Harvard j’en ai tellement entendu que ca m’ecoeure ….
Comme si tout domaine un peu elitiste se devait d’etre « consanguin » ….
Je vais y aller d’un commentaire plus pres du sujet du texte.
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Je pense qu’il y a des points aveugles qui moi m’etonne dans cette quete d’egalite.
Un exemple, tellement surrealiste, celui des centre de conditionnement exclusivement pour femme. On peut bien evoquer que ce soit une entreprise privee ( pourrait-on dscriminer les noirs ?) ou l’argument bizarre a savoir qu’un groupe ayant deja eu de la discrimination peut deroger aux contraintes de la charte canadienne.
Mais comment expliquer par exemple que meme nos institutions a l’avant garde des droits de la personne refusent d’etudier une telle question ….
Ideologie …
« La Commission des droits de la personne et de la jeunesse du Québec ne se prononce pas sur la question. Quelques plaintes contre les centres sportifs y ont bien été déposées par le passé, mais la Commission a exercé son droit de discrétion et n’a pas porté ces plaintes au tribunal. »
http://www.lapresse.ca/vivre/societe/201104/13/01-4389284-mise-en-forme-sans-hommes.php
Alors que ca semble pas farfelue d’y voir une forme de dscrimination
« Or, pour Lucie Lemonde, professeure et chercheuse au département des sciences juridiques de la Faculté de science politique et de droit de l’UQAM, spécialisée notamment en droits et libertés de la personne sur le plan national et international, l’existence même des centres d’entraînement féminins pourrait constituer une sorte de discrimination envers les hommes »
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Et donc mon propos, j’ai la perception que pour divers personnes, organismes …. on s’interesse meme plus a l’egalite de maniere globale ….
La cause des femmes devient un moyen de faire avancer sa propre personne, notre organisme, mais aussi des agendas.
Ca devient un moyen de s’attaquer au capitalisme … et c’est pour cela qu’on revient systematiquement a QS ou FFQ sur certains enjeux plus que d’autres.
voir les problemes du systeme c’est un affaire mais systematiquement faire le proces du capitalisme je comprends pas le point.
Ce qui nous amene aux choix que font volontairement ces gens de prendre tel ou tel element mais revirer de cote celui ci ou celui la.
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Aussi etre feminisme ce n’est pas selon moi, par exemple faire dans certains commentaires de haine que je lis sur Urbania ou tout et rien est vu comme du masculinisme ou macho ….
Et ou on revire de bord n’importe quelle revendication des hommes sous pretexte que les hommes sont puissants …
Serieusement … la plupart des hommes seront pas chef d’entreprise, chef d’etat et encore moins professeur d’universite …
Bien des hommes vont avoir des difficultes economiques, travailler dans une shop avec de la precarite et pour plusieurs se retrouver sans emploi vers 50 ans avec rien devant sinon une ridicule tentative de retrouver un emploi dans un autre domaine.
Leur faire porter sur eux le poid de chez pas quoi a quelque de l’ordre de l’absurde.
Moi je me mefie de ces filles bien ne, qui pulule dans certains mouvement … qui frequente l’universite sans trop se soucier des frais de scolarite , ont des parents qui vont leur donner un heritage, ….
Allez donc travailler au salaire minimum dans une shop …. en faisant une semaine de nuit, une semaine de soir, une semaine de jour ou meme plusieurs horaire different dans la meme semaine …
Avez vous meme autour de vous du monde qui occupe des emplois de meme ….
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Je pense aussi que certaines confondent des enjeux. On en vient a faire des enjeux de classes sociales des enjeux de feminisme.
« Principalement parce que je suis consciente de mes privilèges. Comme bien des féministes dites « agitées », je suis consciente du fait que si moi, mes copines et mes petites camarades de classe ont en effet de bonnes chances de devenir politicienne, prof d’université ou chef d’entreprise (vive le progrès!), c’est une chance qui est loin d’être à la portée de toutes les femmes; et que ces chances leurs sont confisquées en grande partie parce qu’elles sont femmes »
Au dela de la naivete ( ou de plogue qu’on devrait peut etr nous mettre au courant … ) de penser reellement que ses chances sont bonnes d’etre professeur d’universite.
Serieusement c’est quoi les chances reelles d’un gars en secondaire 2 …. de devenir professeurs d’universite en biologie …. de devenir expert mondiale dans un aspect x, y ou z …..
Je pense que la notion de classe sociale est bien plus importante …. des histoires d’un tel est le fils d’un tel pis que la fille d’un tel est a Harvard j’en ai tellement entendu que ca m’ecoeure ….
Comme si tout domaine un peu elitiste se devait d’etre « consanguin » ….
Un peu drole comment les textes tres commenter finissent par disparaitre de la page d’accueil pour meme disparaitre des differentes sections pour n’etre qu’accessible qu’en allant fouiller sur la liste de textes du blogueur/blogueuse.
Avec la disparition de la section … texte les plus commenter ….
Il semble qu’on veuille pas que les internautes commentent trop …
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Ca me fait penser au devoir qui bloque les commentaires apres quelques jours.
Les changements a radio canada, la gazette, cyberpresse …. et tous ces changements vont dans le sens de formater et limiter les commentaires.
A se demander si les medias remplissent vraiment leurs roles en utilisant diverses pratiques pour limiter les commentaires et abuser de ce que signifie une netiquette.
Mais c’est dans l’ere du temps meme la bienheureuse Francoise David laisse plus les internautes mettre des commentaires sur ces textes de blogues.
Dans le fond le point est toujours le meme …. le controle du message ….
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Disons que je me demande meme plus si mes commentaires recents sur ce sujet vont apparaitre ….
et puis apparaitre quand le texte est mis en arriere fond de maniere a la cacher … je suis plus sur si cela a du sens.
A se demander si les blogueurs ont a tout le moins des problemes ethiques quant a la moderation.
Comment peut -on vraiment parler de liberte d’opinion religieuse sur les lieux de travail et meme pas avoir a coeur la liberte d’expression dans les blogues sur la page d’un media.
Pour payer mes études, j’ai travaillé dans des garderies. N’est-ce pas le milieu de travail féminin par excellence? Ce dont vous parlez, les remarques désobligeantes liées au sexe d’une personne, les moqueries, les accusations sans fondement et les congédiements injustes, je les ai vécus. Il y a même une éducatrice qui m’a dit, du haut de son arrogance, qu’un homme n’avait pas sa place dans une garderie. Évidemment, elle n’aurait jamais accepté que je remette sa place en question… Alors, je comprends bien votre frustration. Heureusement, j’ai croisé sur mon chemin des femmes qui m’ont accepté tel que je suis et qui m’ont tendu la main. Je les salue. L’important, c’est de rester humain.
Je pense qu’Aurélie a le droit d’écrire ce qu’elle veut dans la sphère publique. Elle peut se tromper ou pas, sans qu’on appose l’étiquette « idéologie » sur ses choix.
Si on observe le nombre et la longueur des commentaires, il est clair que les hommes ont plus de temps libre entre leurs mains… ou plus le goût d’en découdre!