Aïe. Ce « lendemain » doit être des plus amers pour plusieurs, cela va sans dire. La défaite cuisante du Parti québécois vient de redéfinir l’expression « [recevoir une] volée de bois vert ».
Mais considérations partisanes à part, le Parti québécois n’est pas le seul hier à avoir pris une claque. Ce matin, à l’émission de Marie-France Bazzo, Annie Desrochers faisait remarquer le déprimant recul dans la représentation féminine à l’Assemblée nationale. Hier soir, 34 femmes ont été élues. À la dissolution du gouvernement, elles étaient 41. 34 femmes pour 91 hommes, ça ne fait pas beaucoup. C’est indéniable, notre gouvernement demeure un boys club; qui plus est un boys club d’une homogénéité ethnique frappante. 34 élues, c’est 27% de l’Assemblée, et c’est un premier recul depuis 2007. Même en 2003, à l’élection de Jean Charest, on avait mieux, avec 38 élues. Et en 2014, ce n’est pas normal qu’un seul parti (Québec Solidaire) ait présenté une liste de candidats paritaire. Pas normal d’autant plus que les autres partis n’étaient même pas près d’atteindre la parité, avec 46 candidates sur 124 pour le PQ, 35 sur 125 pour le PLQ et 27 candidates pour la CAQ (soit 21% de sa candidature). Je me permets d’ajouter: la proportionnelle et les mesures d’incitation à la parité dans les candidatures, ça presse.
Quant à notre première Première ministre (qu’il aura fallu attendre jusqu’en 2012 pour voir élue, *tousse, tousse*), elle aura eu parmi les mandats les plus courts de l’histoire du Québec; et la voilà déjà qui part, brisée. Non pas que j’aie eu, dans les derniers mois, des affinités particulières avec l’agenda politique mis de l’avant par Pauline Marois, bien au contraire. Mais il faut avouer qu’hier, sur la scène et avant même qu’elle prononce son discours de défaite, le trio de coqs Lisée-Drainville-PKP qui paradait déjà, dissimulant mal leur fébrilité, faisait peine à voir. En grandes pompes, le boys club se montrait avide de reprendre ses droits. Le malaise était manifeste à voir ces trois vautours rôder, torse bombé, le sourire en coin.
Et pour les quatre années à venir, clairement il n’y a pas de quoi appréhender avec optimisme l’éventuel coup de pouce du Parti libéral sur le front féministe. La laconique réponse soumise par le parti au questionnaire féministe du Groupe des 13 nous donne un avant-goût peu probant. Et pour avoir entendu Christine St-Pierre (ex-ministre de la condition féminine, notons), au débat féministe organisé par la FFQ le 24 mars dernier, parler du Plan Nord comme solution-à-privilégier-pour-lutter-contre-la-précarité-financière-des-femmes-en-proposant-des-emplois-de-qualité, j’entrevois que ma paume risque s’écraser brutalement sur mon front à de nombreuses reprises au cours des années à venir.
Mais. Il y a néanmoins une partie de moi qui ne peut s’empêcher de se réjouir, dans une perspective féministe. De se réjouir de la déconfiture totale de ce féminisme d’exclusion et de ressentiment qu’on a vu s’imposer au cours des derniers mois, dans la foulée du débat sur la Charte de valeurs. De ce féminisme qui, se drapant dans un impératif « collectif » bricolé, s’est permis d’ostraciser certaines femmes en vertu de principes arbitraires. De ce féminisme d’arrière-garde, fondé sur un modèle ethnoculturel moribond et rigide, qu’on aura tenté d’enfoncer dans la gorge des Québécois en cassant du sucre sur le dos des minorités religieuses. Ce féminisme incarné avec hargne et arrogance par des Djemila Benhabib, Louise Mailloux, Evelyne Abitbol (toutes défaites) et autres « Janettes »; qui auront eu le culot de prétendre que le féminisme était devenu avant tout l’affaires de certaines femmes, et seulement elles. Ce féminisme de « chasse aux sorcières », qui visait à départir les « bonnes » des « mauvaises » ou des « fausses » féministes, plutôt qu’à lutter avec les femmes. Ce féminisme appréhendé comme la « sanction » (vide) d’une émancipation « parachevée » (du moins à l’aune de certains standards), et non comme force motrice pour celles qui font face à des enjeux matériels et communautaires bien réels…
Le féminisme, bien qu’on l’ait instrumentalisé éhontément tout au long de la campagne électorale et dans les mois l’ayant précédée, n’est pas réductible à un « gadget politique » dont l’État peut user à loisir. Le féminisme n’est ni un outil partisan, ni un corps figé et homogène. Le féminisme, avant tout, se vit. Il se débat, s’articule, se contredit, évolue. Mais jamais il ne devrait servir à condamner, à exclure ou à propulser bêtement un agenda politique autre.
Ce féminisme-là, hier, il s’est dégonflé; tout comme, par ailleurs, l’idée fumeuse selon laquelle pour bâtir un projet collectif, il faille se coller à la ligne dure du conservatisme identitaire. Et à ce chapitre, notons en aparté: la prochaine fois qu’on nous dira que pour faire un pays, pour se rassembler et bâtir enfin, il est légitime d’écorcher au passage les droits fondamentaux d’un certains nombre de citoyens (comme s’il ne s’agissait que d’une « fâcheuse externalité »), je pense qu’on pourra répondre, et à raison, que non. Pour une raison bien simple et pragmatique: ça ne fonctionne pas.
Par ailleurs, il y a un autre mais considérable à ce recul de la représentation féministe à l’Assemblée nationale. Ce mais s’appelle Manon Massé. Ce gain en est un admirable pour la représentation non seulement féminine, mais féministe à l’Assemblée. S’il faudra, pendant 4 ans, mener une lutte de tranchées, à tous les niveaux, contre la machine libérale qui se remet déjà en branle, il ne faudrait néanmoins pas sous-estimer l’apport potentiel du tandem féministe composé de Françoise David et Manon Massé. Pour ça, à mon avis, il y a de quoi se réjouir.
***
Et moi, sur Twitter, c’est @aurelolancti !
Bon ben on part de loin là… Si tu mettais autant d’énergie et d’intelligence à te battre pour un système électorale représentatif des électrices et des électeurs que tu le fais avec ta vision du féminisme, on pourrait envisager un peu d’espoir. Tant et au si longtemps qu’on aura pas la proportionnelle, tes souhaits de parité et ton combat féministes ne serviront à rien. Tu évoques un peu la proportionnelle comme une des solutions. On manifeste contre la charte, contre les riches, contres les entreprises, contre le gaz de schiste… Mais c’est contre le système de vote injuste que nous devons manifester. Et ça presse. Tu parle de lutte, de tranchée, des mots guerriers, j’espère que nous allons nous lever toutes ensemble pour qu’on un système de vote enfin juste et équitable. Pour moi, c’est la première lutte. Tannée d’aller voter pour rien dans mon comté.
principes arbitraires: quand ils concernent des ethnies ou religions étrangères, ils ne sont que bons et bien. Sinon c’est forcément raciste. Tout autre analyse est procriste. Si on cherchait à appliquer à moi ces principes abitraires, je constesterais. Je dois être raciste envers moi-même. Femme.
Petite correction, la proportionnelle n’augmente pas la représentation féminine. En fait, jusqu’en 2003, le taux de croissance de la représentation féminine au Québec était le deuxième plus élevé au monde et plus du double de celui des pays scandinaves donnés comme modèle.
Malheureusement, le sentiment de crise et la tendance vers la droite et l’économie nuit aux femmes.
Auoye, pour répondre au problème que vous inventeZ de toute pièce on est en droit de se demander si être du sexe féminin n’est pas unhandicap nécessitant un amendement à la législation et nous obliger, talent ou pas, d’élire un nombre égal de femmes et d’hommes.
Je suis rendu à en avoir la nausée quand je lis des textes comme le vôtre..
De nos jours, rare sont les endroits où elles vive de la discrimination de genre.
J’ai une fille de 21 ans et elle fait sa carrière dans un millieu où il y a une femme en poste pour trois cent hommes. La seule chose qui fait qu’elle a le succès qu’elle a c’est son talent.
En politique si les femmes ne domine pas ce millieu c’est qu’elles ne s’intéressent pas, et non par ce qu’il y a discrimination..
Changez votre discour et travailler à contribuer à la société avec votre talent au lieu de vous abaisser à victimiser les femmes..
Beau discours masculiniste qui reprend les arguments qu’on entendait il y a 40 ans quand on « expliquait » que les femmes « préféraient » être infirmières plutôt que médecins, secrétaires plutôt que patronnes, femmes au foyer plutôt que travailleuses rémunérées.
Lise Payette à l’époque (dans son livre « Le pouvoir ? Connais pas ») avait clairement expliqué à quel point la discrimination envers les femmes pouvait être puissante et insidieuse. Faisant même des femmes ministres des ministres « mineures » face à leurs collègues masculins.
Je ne suis pas un fan (au contraire) de Monique Jérôme-Forget, de Pauline Marois, etc., mais je constate que l’attitude quand on les critique n’est pas du même niveau que les critiques envers des collègues masculins. Et que les appuis ont souvent des relents de condescendance (ex: la « sacoche de la madame », ministre des finances).
Et combien de fois a-t-on pu lire ou entendre des « analyses » de l’habillement des femmes plutôt que sur leur discours ?
Un discours de Marois a été une fois complètement éclipsé par ses nouvelles lunettes. Françoise David est continuellement commentée sur ses habits plutôt que sur ses idées. Et que dire de la moustache de Manon Massé ?
C’est du n’importe quoi votre texte.. Si les femmes s’intéresseraient plus à la politique et que trois femmes auraient été sur le podium et appeler 3 poules.. Oups là la tolée serait tombé sur le sujet.
Vous êtes le frein des femmes. Les femmes sont jugés comme les hommes par leur talent et non plus par leur genre.
Les femmes comme vous qui s’appuient sur la béquille du féminism, le font par manque de talent et d’imagination..
Je suis fier de ma fille de 21 ans a wui je n’ai jamais donné de passe droit par ce qu’elle est une femme. Aujourd’hui elle est une étoile montante dans le monde du jeu vidéo, un millieuu d’homme qui développe des produits destiné pour le hommes.
Si un jour son succès est moins grand ce sera 100% à cause d’elle et non son sexe..
Allez racoter vos balivernes à Janette..
François David et Amir Khadir devraient eux ausi, à l’instar de Pauline Marois, se questionner sur leurs avenirs.
Pas normal de stagner à 6-7% encore. Il y a clairement quelque chose qui bloque dans le duo David-Khadir.
Les solidaires se doivent de réfléchir à l’après David. Et plus tôt que tard, parce que la pente est extrême à l’extérieur de Montréal.
2006: naissance du parti
2007: 3.6%
2008: 4%, 1 député
2012: 6%, 2 députés
2014: 7,6%, 3 députés
La progression est lente, mais ce n’est pas une stagnation. Le nombre de membres croit à chaque année et en 2013, Québec solidaire est arrivé 2e en terme de financement politique, devançant le PLQ (et encore plus la CAQ).
« Et plus tôt que tard, parce que la pente est extrême à l’extérieur de Montréal. »
Dans ma circonscription (en Montérégie), la progression est aussi notable: lente, mais constante. Québec solidaire est le parti qui a le plus augmenté son nombre absolu d’appuis (près de 40% de progression), les autres partis (à part le PLQ qui a connu un bond de 26,6% d’appuis) ont tous perdus des votes. Même la CAQ, qui a pourtant emporté le comté.
A Rimouski, la candidate a obtenu 16% des voix.
Depuis sa création en 2006, QS est le seul parti à toujours avoir accru son nombre de membres et ses appuis électoraux.
La progression est peut-être plus lente qu’espérée, mais tant qu’elle se maintient, l’espoir de franchir le point de bascule existe.
Et remarquons que cette progression se fait malgré un désengagement des électeurs qui vont de moins en moins voter, un système électoral et de financement public qui favorise les gros partis et la faible couverture médiatique: Aucun journaliste n’a passé toute la campagne dans l’autobus de QS, qui a été boudé. Avec la conséquence qu’à chaque jour dans les médias, on avait droit au résumé de la journée des « trois partis ».
Cette croissance est donc, pour beaucoup, un effet du travail de terrain. C’est plus lent que de faire la première page du JdM (comme Legault pendant des mois quand il se préparait à fonder la CAQ).
lol
Si j’acquiesce à la deuxième partie de l’analyse faite, j’ai un sérieux problème avec la première. Pour moi la parité homme/femme lorsque vient le moment d’occuper un poste ne devrait même pas être pris en compte, pas plus que n’est pris en compte la représentation des minorités ethniques ou orientations sexuelles dans la majorité des cas. Pour tout type d’emploi, la seule question qui devrait être posée c’est: est-ce que ce candidat ou candidate est le/la meilleur(e) pour remplir ces fonction! C’est toujours vrai à mon sens, quand il vient le temps de gérer l’État. Si les femmes sont moins nombreuses à se présenter ou se faire élire, le problème va bien au-delà de considérations féministes! Et si j’ai ri et me suis désolé de l’attitude de nos trois coqs péquistes hier soir, je ne suis pas convaincu à 100% de la théorie du boys club. Une femme qui a de la gueule, qui est compétente et qui sait où elle s’en va se fera toujours une place. J’irai même plus loin en disant que la discrimination positive ne sert ni les femmes, ni les minorités. À force de mettre en place des gens qui n’ont pas toujours les meilleures compétences, parce que ce n’est pas bien vu, on discrédite par association tous ceux et celles qui suivent et qui sont là pour les bonnes raisons. Si, hypothétiquement j’ai une tumeur au cerveau et que j’ai le choix entre un(e) neuro-chérurgien(ne) le/la plus compétent(e) et une autre qui serait là pour pour une question d’apparence d’équilibre et de parité, je choisis sans hésitation la première option. Nous vivons dans une société où le politiquement correct a pris tellement de place, qu’on préfère plier l’échine devant le contenant en évacuant le contenu. Quel que soit ton sexe, ta race, ta religion, ton orientation sexuelle, l’égalité dans l’emploi ne se situe pas dans la représentation à 100% fidèle de la population, ma la sélection du plus méritant. Cette demande de sacro-sainte parité homme/femme de la part de certaines féministes est le meilleur moyen de se tirer dans le pied car en fin de compte, on affaiblit le système. Je me fous qu’il y ait plus d’homme, je dirais même que je déplore qu’il n’y ait pas plus de femmes au pouvoir, mais ce sont à elles de démontrer qu’elles sont à leur place et pas aux hommes ou femmes au pouvoir, de façon paternaliste, leur offrir un poste pour bien paraître au nom de l’égalité.
Plutôt comique votre réponse M. Jean-Philippe, car des hommes demandent à ce que les critères aux études de médecine soient changés à la baisse afin que les candidats masculins puissent accéder à ces études.
La discrimination position a été mise sur pied parce que l’accès des femmes était souvent systématiquement empêché. Dans l’exemple que je donne, l’accès est nullement empêché, ce sont les compétences des candidats qui justement font défaut, celles-ci étant plus faibles que les candidates féminines. Assez curieux n’est-ce pas?
@ Johanne St-Amour
Si vous lisez avec attention ma réponse au texte, je spécifie que TOUS types de discrimination positive sont à proscrire. Je ne suis pas plus d’accord qu’il y en ait pour les hommes. Ces hommes qui en font la demande, CERTAINS hommes, pas TOUS les hommes, comme si nous étions tous membre d’un regroupement homogène, sont dans le tord. Je ne trouve pas ça comique comme vous dites, en fait, je trouve cela plutôt navrant.
Je n’ai nullement la prétention d’affirmer que mon genre n’est pas capable de ridicule ou de bassesses. Ce que je dis cependant, c’est que tous, hommes comme femmes, ont à se battre contre une classe qui impose de manoeuvrer dans un système réglé par des codes souvent injuste qui sont dictées par eux, ce n’est certainement pas que le propre des femmes! Seulement, plus souvent qu’autrement, ce sont elles qui se plaignent et se positionnent en victimes. Il y a une panoplie d’outils disponibles à tous pour travailler vers l’égalité des sexes, car je ne prétend pas que l’on en soit là dans toutes les sphères. Seulement, cette attitude qu’ont nombre d’entre elles de se plaindre en espérant que tout se règle tout seul ne sert pas leur cause. J’ai été victime de bien des choses dans ma vie dont de la discrimination et des abus, mais je ne me suis pas plaint à n’en plus finir, je me suis pris en main et j’ai fait en sorte que les choses changent et je continue de la faire pour mon bien et celui de tous. Mais j’ai l’impression que nombre de féministes qui déchirent leurs chemises sur la place publique ne dépassent pas le stade de victimes et ça m’enrage car elles ne voient pas le potentiel qui dort en elles. Attendre qu’une caste nous offre une place dans un monde où le moteur de changement peut être n’importe qui, c’est minable, peu importe ton sexe, ta race, ta religion ou ton orientation sexuelle. Le pouvoir est en chacun de nous, mais pour avancer, il faut se réveiller. Wake up!
Vous avez une conception assez particulière des féministes: des plaignardes qui se posent en victimes et qui ne font rien pour dépasser le stade de victimes??? La discrimination positive masculine se fait sans qu’on en parle c’est pourquoi il faut changer cette mentalité dans un premier pour rééquilibrer la présence des femmes partout.
Je me suis même laissée dire que dans plusieurs bureaux d’avocats, les jeunes femmes avaient beaucoup moins de chance d’être engagées à cause d’une future maternité probable! EN 2014. Vraiment malheureux.
@Johanne St-Amour
Si vous prenez la peine de lire, vous verrez que celles que je qualifie de victimes et plaignardes, ce sont celles qui se plaignent sans cesse sans jamais avancer, celles qui clament haut et fort que tous leurs maux ont comme origine le méchant mâle patriarcal tout puissant aux mains desquels la femme souffre ad vitam aeternam et par lequel, selon elles, devrait passer leur salvation par un changement d’attitude. Je me demande bien pourquoi donner tout ce pouvoir aux bourreaux au lieu de se l’attibuer et se faire elles-même maîtresses du changement. Identifier des problèmes je veux bien, conscientiser certainement, réparer les injustices, toujours oui, mais pas aux dépend de tous les hommes et surtout pas sans l’ombre d’une solution équitable et viable pour tous. Ce que je déplore c’est que cette étape est bien souvent évacuée du discours de celles qui prennent la parole et parlent plus fort que toutes les autres. Je ne crois cependant pas que ce soit le lot de toutes le féministes, seulement, trop souvent celles que l’on entend et lit sont de celles-là. Peut-être parce que celles qui font avancer le projet féministe n’ont pas de temps à perdre à derverser leurs biles dans les médias, elles sont trop occupées à mettres les bouchées doubles pour celles qui pleurent sur leur sort.
Nonobstant les « arguments » des imprécateurs qui précèdent mon commentaire avec un discours masculiniste par trop prévisible – mais bon, ça occupe de l’espace et décrispe leurs petits doigts -, vous avez parfaitement raison de juger des menteries sur « l’égalité déjà là » à l’absence patente de femmes au Salon de la Race.
Et s’il en est ainsi c’est pour diverses raisons qui n’ont rien à voir avec quelque manque de compétences: les partis donnent plus facilement aux femmes les circonscriptions perdantes d’avance; quand elles sont élues quand même, les politiciennes se heurtent toujours à la misogynie la plus chienne, dans la popualtion, dans les médias et au Parlement – y compris celle de leurs camarades masculins; les chefs d’État libéraux – péquistes compris – ont toujours su passer les dossiers « patate chaude » aux femmes quand ils ne pouvaient en tirer des « cookies » et j’en oublie certainement.
Pour ce qui est de la deuxième partie de votre texte, je vous trouve très courageuse de dire les choses aussi clairement.
Merci.
Cette affirmation est complétement fausse:
«les partis donnent plus facilement aux femmes les circonscriptions perdantes d’avance;»
Si elles se présentent, les femmes ont autant de chance que les hommes de gagner. C’est un mythe féministe qui était déjà faux, il y plus de 20 ans. C’est un de ces mensonges dont on se pare comme d’une doudou pour ne pas faire face à la réalité.
On est loin de la Marche mondiale des femmes avec votre féminisme bien-pensant qui se préoccupe » des enjeux matériels bien réels » et selon qui les valeurs de certaines femmes valent plus que celles des autres. Votre féminisme en est un d’exclusion. C’est un féminisme des classes, qui ne se préoccupe plus que d’une seule forme d’oppression. On est loin de la Françoise David féministe qui défendait TOUTES les femmes du monde, qu’un seul féminisme, celui qui lutte contre le patriarcat, d’où qu’il soit et de quelques façons qu’il se manifeste. Pour ce qui est de la charte du PQ et de l’interdition des signes religieux ostensibles pour les représentants d’un État laïque, il est bien évident que la féministe a fait place à la politicienne électoraliste qui disait, sur un ton condescendant, que ce fameux voile, « elles finiront bien par l’abandonner » , alors qu’il se multiplie partout sur la planète! Mme David qui cautionne par son silence éloquent les propos d’une de ses amies, une certaine Samira Laouni, pour qui certaines féministes sont « des cellules cancéreuses qui rongent notre société de l’intérieur » , cette Mme David qui cautionne par son silence éloquent les propos de l’une des membres bien en vue de QS, Dalida Awada qui, à Tout le monde en parle, déclare que si le voile est taché de sang, elle ne peut « porter le poids du reste du monde sur ses épaules » … On est bien loin de la Françoise David de la Marche mondiale des femmes, je vous jure. Électorat oblige, sans doute.
http://sansvoile.org/2014/03/29/francoise-david-lintegrisme-musulman-silence-eloquent/
Et je suis absolument contre ce que vous appelez « mesure d’incitation à la parité », cette « discrimination positive » qui consiste à engager/favoriser une femme parce qu’elle est une femme.
Le féminisme que vous arborrez Mme Lanctôt est celui qui dit : on n’accepte pas que des adeptes religieux ne veulent pas se faire servir par des femmes ou encore on n’accepte pas qu’on demande des plages horaires différentes pour les hommes et pour les femmes dans Villeray-St-Michel-Parc Extension par exemple: ça c’est de l’exclusion.
Et sincèrement, je souris de voir que vous vous faites l’illusion d’être inclusive. Un féminisme qui n’est pas capable d’aller aux racines du féminisme, soit de combattre le patriarcat et la domination masculine ne dérange personne et séduit les grands médias comme le Voir. Un des raisons de votre engagement probablement.
Un autre texte à vomir publié dans ce torchon gauchiste qu’est Voir.
Pourquoi alors perdez-vous votre temps à le lire ?
Le Web n’a pas assez de textes pour vous occuper ?
Décentralisons le gouvernement dans un autre pays un coup parti, ça va régler le problème… non mais un moment donné, cela représente la constitution pour ce qui est de l’immigration, il y a déjà plus d’immigrants dans le pouvoir que leur prorata effectif alors s’il vous plait… et pour les femmes, ont peut les forcer, comme QS, et voir que ça ne donne pas grand chose… Ou se rendre à l’évidence et y aller de la bonne manière, par avancement de la conscience, mais ça…. trop complexe, j’imagine… Alors on fait comme les hyppies féministes altermondialistes modernes qui veulent sauver Palestine, mais for god sake, enlevez-leur pas leur rouge à lèvres et leur petits dogmes occidentaux, non non, surtout pas…
Je me suis sentie bien interpellée par votre article, Aurélie Lanctôt, article qui vient de me faire vous découvrir, d’ailleurs. Je vous trouve donc à priori bien brillante et j’appuie votre démarche d’écriture. De plus, certains commentaires que vous avez engendrés laissent voir ce contre quoi certaines luttent. Ça m’a donné envie de vous partager mon humble réaction aux élections, simple statut facebook que j’ai publié au lendemain. Un peu moins de recherche, un peu plus simpliste. Un peu plus radical et cynique, peut-être, aussi. Bref, ça allait comme suit…
Élections du 7 avril 2014 ou une autre vision sur le petit jeu démocratique
Parfois, je trouve la vie sincèrement magnifique, comme lorsque j’ai découvert, dernièrement, qu’un jeune éléphanteau peut peindre un jeune éléphanteau. Sublime. Avoir une mémoire d’éléphant, dit le dicton. Eh bien, on pourra dire qu’on ne se souvient pas grand chose, nous, j’imagine. Ce matin n’est donc pas un de ces moments où la vie est merveilleuse, non. À cause des élections d’hier, c’est ça, oui. Et je pose tout de suite les cartes sur table : je ne parlerai surtout pas de mon vote à moi.
Plutôt, quelle surprise se révèle être le résultat de ces élections. Et quel défi ce sera que de s’identifier à ce gouvernement durant les années à venir. À vrai dire, je trouve particulièrement honteux que cette nation ait réélu aussi rapidement le Parti Libéral du Québec après ce qui s’est passé aux dernières élections, il n’y a même pas deux ans. Vous en aviez entendu parler ? Peut-être pas. Ou peut-être avez-vous simplement besoin qu’on vous rafraîchisse la mémoire ?
Le Parti Québécois avait détrôné le Parti Libéral du Québec en élisant pour la toute première fois de l’histoire de la province une femme comme Première Ministre. Toute une fierté c’était qu’on en était enfin arrivé là avec cette question d’équité entre hommes et femmes. Et le soir de son élection, le 4 septembre 2012, pendant son tout premier premier discours : tentative de meurtre sur la première Première Ministre. Première fois qu’on avait une première ministre, première fois qu’on avait une tentative de meurtre sur un-e premier-ère ministre dès le premier discours («dès le premier discours» est même facultatif ici, en fait, je crois). Et qu’avait lancé aux médias, déjà, l’assassin menotté lors de son arrestation ? «Les Anglais se réveillent» et «It’s gonna be fucking payback», c’est ça ?
Un an et demi plus tard, la première Première Ministre du Québec -pas une petite jeune ignorante mais tellement cute, là, non, une femme profondément expérimentée en politique- fait face à la finitude. La vraie. En plus de voir le Parti Libéral que son parti venait de vaincre déjà reprendre le pouvoir (avec une majorité en plus), elle n’est même pas elle-même réélue dans sa circonscription.
Je trouve ça dégueulasse. On dirait que l’homme avec un grand H a voulu remettre la toute petite petite femme à sa toute petite petite place. C’est quoi, l’affaire ? Elle se serait faite tirer pour vrai cette fois-ci, devant tout le Québec, si elle avait été réélue ? Avec du recul, on commence à reconnaître la dimension politique de cette tentative de meurtre de 2012, mais attention, dans la perspective de la lutte historique québécoise entre l’anglais et le français, messieurs, dames. Il ne faudrait surtout pas tenter de commencer un tant soit peu à en reconnaître la dimension politique sexuée. Tout ça n’a évidemment rien à voir avec le fait qu’elle est une femme. Et il ne faudrait non plus surtout pas oser présumer que cette violence de 2012 aurait pu être plus qu’un geste portant une charge symbolique abstraite en réalité, que «It’s gonna be fucking payback» aurait pu s’être véritablement concrétisé hier soir. En vrai, vraiment, dans la vie réelle, j’entends.
Blâmons charte et indépendance, je reste persuadée que le PLQ n’aurait jamais renversé le PQ, hier, avec une femme à sa tête. Est-ce moi qui ne comprendrai jamais rien à la politique ? Ou vois-je au contraire très étonnamment clair dans le petit jeu silencieux de notre si belle, si chère et si précieuse démocratie ?
Il serait intéressant de voir qui des hommes ou des femmes a voté contre Pauline Marois. Il me semble qu’historiquement les femmes sont moins souverainistes.
Les éléphanteaux dont vous parlez sont maintenus en captivité dans des réserves où on les dompte à peindre sans la gêne du châtiment corporel. Les éléphanteaux peignent parce qu’on leur a montré à peindre et parce que ce sont des victimes qui n’ont pas d’autres choix pour survivre. Votre conception du féminisme est teintée de cette même victimisation. La différence entre l’humain et ces pauvres bêtes est que l’humain a les choix de ne plus être victime, mais, dans la conception que vous décrivez, choisit encore cette option parce que c’est tellement plus facile de désigner un bourreau que de se retrousser les manches et prendre son destin en main. C’est désolant! Les féministes passées n’ont pas obtenu gain de cause en pleurant sur leur sort, mais en déclarant qu’elles étaient libres et en adoptant un mode de pensée et de vie qui prouvait qu’elles avaient raison. À vous de faire de même.
Cher Geneviève, même si vous étiez un homme, vous seriez une victime. C’est tout. Je n’aurais pas voté pour le P.Q. même si un koala avait été le chef.
Quand la chefferie du P.Q était en branle, je souhaitais Louise Beaudoin. Vous voulez vraiment une liste des repoussants au P.Q en 2014? Ce serait trop long.
Je ne voterez jamais pour un parti qui contient P.K.P et cette infecte charte.
Choisissez vos combats, c’est à vous que vous nuisez.
« se réjouir de la déconfiture totale de ce féminisme d’exclusion et de ressentiment qu’on a vu s’imposer au cours des derniers mois, dans la foulée du débat sur la Charte de valeurs. De ce féminisme qui, se drapant dans un impératif « collectif » bricolé, s’est permis d’ostraciser certaines femmes en vertu de principes arbitraires. De ce féminisme d’arrière-garde, fondé sur un modèle ethnoculturel moribond et rigide, qu’on aura tenté d’enfoncer dans la gorge des Québécois en cassant du sucre sur le dos des minorités religieuses… » et qu’on en rajoute des gros et grands mots sur l’intolérance et l’exclusion…. N’est-ce pas là justement ce que vous démontrez dans votre discours grandiloquent sur ce qu’est le VRAI FÉMINISME… En tout cas moi, je l’ai cherché ce féminisme.. pas trouvé… dans le discours de Francoise David le soir de l’élection. Ne se présente-t-elle pas comme LA féministe en cheuf depuis des années !!! Eh bien, je n’en revenais tout simplement pas! pas un seul mot envers la contribution de Mme Marois, elle qu’on venait d’annoncer battue dans son comté en plus de la débâcle de son parti… même son nom n’a pas été nommé !!! Allo féminisme d’ouverture, de tolérance, de générosité, d’empathie, bref les supposées si pures et belles valeurs portées par la porte-parole de QS. Et, pour ajouter l’injure à l’insulte, elle s’est tout à coup souvenu que le Parti Libéral est pas mal plus celui qui porte l’idéologie que son parti dénonce. Tout à coup, plein de questions lui venaient pour ce parti, elle qui n’a pas cessé haranguer Mme Marois au cours de la campagne plutôt que M. Couillard. Nous l’avons eu ce soir là la démonstration on ne peut plus limpide du féminisme utilisé comme outil partisan… là-dessus seulement je peux vous rejoindre.
Étonnant, mais pas exceptionnel, comme il est facile de tout mélanger quand le débat ne repose que sur les émotions!
(0)
Content de voir que vous continuez d’ecrire au risque de vous exposez aux critiques des trolls.
(1)
« se réjouir de la déconfiture totale de ce féminisme d’exclusion »
(a)
Bon bon bon … les fanfaronnades …
M.Miyagi dans karate kid 2 … dirait …
Gagner c’est perdre des fois …
Pas sur que les femmes gagnent vraiment …
(b)
Ensuite pour ma part, le point c’est pas de gagner sur pierrejeanjacque … en levant les bras dans les airs … en etant heureux d’etre content ( je laisse ca aux liberaux ) …. je fais une lecture differente de ce qui est l’egalite homme-femme, le respect de la liberte de conscience des enfants et la signification des symboles religieux.
(c)
Les luttes feministes elles memes … notamment en angleterre … et un peu partout ont montre que souvent … les acquis on les obtients pas du premier coup.
Donc avant de criez pouet pouet cacaouette j’ai gagne sur d’autres visions de la laicite …
(2)
» il faille se coller à la ligne dure du conservatisme identitaire »
Pour revenir sur le conservatisme … je pense que le conservatisme est ailleurs ….
(a)
Un exemple …
Qu’est-ce qui soutend par exemple qu’on peut comme parent selon les chartes ne pas respecter la liberte de conscience de notre enfant et l’endoctriner … sinon que l’espece d’idee que l’enfant est un prolongement de nous meme …
Moi c’est drole ca me semble une vieille idee … ca me semble plutot conservateur comme vision de l’efant …
(b)
A nouveau … il y a des gens avec du conservatisme qui ont appuye la charte …
Mais le conservatisme identitaire est aussi dans la laicite inclusive et les opposant au projet de loi 60 …
Serieusement si quelqu’un veut voir du conservatisme identitaire il a juste a aller dans des lieux de cultes …
Si du monde veulent voir du conservatisme identitaire … il y en a pas mal dans les communautes hassidiques et leur fabuleuses ecoles …
Porter un hidjab … en lien avec des discours de pudeur dans notre communautes et nos failles … si c’est pas du conservatisme identitaire …
(c)
Mais anyway on est dans le film faisont de la lutte en creant des mots …
laicite ferme vs laicite ouverte …
conservatisme identitaire pour pas utiliser nationalisme ethnique …
Je sais pas qui gagne dans cette lutte de mots … et le pire c’est que les intellectuels se vautre a deux pieds la dedans que c’est laid.
(d)
Pour finir cest aspect.
Moi je suis tanne des grilles d’analyses variables.
Si les opposants a la charte et au projet de loi 60 veulent discuter conservatisme identitaire ok …
Mais au moins constater aussi le conservatisme identitaires partout ou il est … et dans ces courant religieux et ceux qui militant a vos cotes …
—-
(3)
« S’il faudra, pendant 4 ans, mener une lutte de tranchées, à tous les niveaux, contre la machine libérale »
(a)
Je pense qu’on mesure pas encore les problemes et perils de differentes solutions envisages pour ceux qui ont une vision autre que le federalisme ou neoliberalisme.
(b)
Moi, je suis plus pessimiste … je pense que les liberaux pourraient etre tres longtemps au pouvoir.
(c)
Mon inquietude c’est qu’il y ait desaccord sur les solutions et que du monde partent dans differentes direction laissant au final plus de division.
(d)
Par contre … faudra voir la gouvernance des liberaux …
l’arrive ou non de nouveaux joueur … comme le NPD Quebec …
(e)
Pour Amir et Francoise. J’ai sentis beaucoup d’inquietude dans la voix de Francoise dans son discours sur les resultats.
Je pense qu’une reflection va devoir se faire aussi a Quebec solidaire.
(f)
Je pense que les federalistes devraient reflechir a une maniere positive de presenter l’option federalistes …
Par contre j’y compte pas ils vont miser encore sur les arguments de peur et se definer essentiellement en opposition au projet souverainiste ce qui est tellement absurde.
(0)
Je vois qu’on cache le texte plus en arriere dans le site.
C’est tout de meme drole comment des textes de page d’accueil avec beaucoup de commentaires disparaissent de la page d’accueil et en viennent a meme plus etre accessible dans la liste de la section blogue …
Je me dis toujours …. peut-on vraiment etre aussi ridicule dans un media pour faire une pratique aussi nounounne que ca.
Anyway …
(1)
http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/405697/une-ouverture-aux-mutilations-vaginales-stupefaction-au-quebec
»
Membre du comité exécutif de la SOGC, la Dre Margaret Burnett a dit à l’Ottawa Citizen qu’elle avait déjà procédé à des réinfibulations « lorsque la femme était en accord ». Elle a aussi expliqué que la SOGC avait changé la formulation de ses recommandations pour « les rendre plus culturellement acceptables ». »
Tout de meme fascinant … dire que du monde disait au maire d’Herouxville qu’il y en avait pas de mutilation genitale au Canada …
Pourtant pendant ce temps on sait que des adolescentes sont envoye dans leur pays d’origine pour de telles raisons et puis maintenant on voit qu’on fait des reinfibulation ….
Et puis …
« La SOGC précise dans son plus récent avis sur le sujet que « la réinfibulation n’est pas spécifiquement prohibée par le Code criminel canadien ; quoi qu’il en soit, les demandes de réinfibulation devraient être refusées pour des raisons médicales »
Le code criminel canadien va-t-il maintenant devoir s’inspirer du code d’herouxville.
(2)
http://www.ottawacitizen.com/health/Canadian+doctors+performing+vaginal+surgery+banned+Britain/9738327/story.html
Dans l’article a l’origine …
»
Dr. Margaret Burnett, an ob/gyn in Winnipeg, says that when women who have been the victim of infibulation have babies, their labia often have to be cut open for the baby to come out. After, she says, requests for reinfibulation are relatively common. That’s because it is considered normal for women who come from countries where FGM is widely done, mostly Africa and the Middle East.
“It’s my impression that we do get many requests for this and almost all of them come from the husbands,” Burnett says. “They want their wives closed again.”
»
Moi ce qui me fascine c’est qu’aucun media, aucune feministe …. mette de l’avant l’existence de discours qui cadre pas avec 2014 ….
Toujours les memes niaiseries que ce soit dans le cas de la burka, niqab … personne autour savent d’ou ca sort … le mari toujours un progressiste ….
Pourtant il doit bien avoir du monde autour de ces femmes avec des discours comme ca …. mari, frere, soeur, mononcle, … communaute, lieux de culte, ….
Anyway vous preferez vivre dans le deni des discours de pudeur … discours de discrimination … discours a l’encontre de l’egalite homme-femme …
Pourtant un medecin parlait dans une entervue recent de chirurgie relative aux hymen … a nouveau meme niaiserie personne va voir quels sont les discours autours de ces femmes pour qu’elles en viennent a une telle chirurgie.
(3)
Mais dans votre combat contre la charte …
Je vois que vous et les femmes avez gagne en saperlipopette ….