Je connais quelqu’un à Montréal qui travaille pour une petite entreprise où on parle presque exclusivement en anglais. Appelons-le Gaston, et son employeur, NewTech.
Gaston a commencé à travailler pour NewTech il y a quelques années. Il était parmi les cinq premiers employés de la boîte, une petite startup de biotechnologie démarrée par un scientifique affilié à une université de Montréal.
Au fil des mois, l’entreprise prend forme, développe sa technologie et commence à obtenir des contrats — presque tous en provenance de compagnies américaines. Prudemment, NewTech commence à embaucher quelques employés de plus, et à offrir des postes aux stagiaires, étudiants, chercheurs étrangers et travailleurs contractuels qui gravitent autour de l’entreprise. Avec moins de cinq ans de service, Gaston se retrouve parmi les employés senior de la jeune entreprise.
Sans surprise, la langue de travail est l’anglais, la seule qui permette aux employés anglos, francos, chinois, iraniens, tchèques, roumains et russes (et autres) de communiquer entre eux, avec leurs fournisseurs et leurs clients, presque tous étrangers.
Les contrats continuent d’arriver et l’entreprise grandit. Son chiffre d’affaire croît. Elle emménage dans de nouveaux locaux. Elle approche de 50 employés — seuil où l’actuelle loi 101 exige qu’elle soit francisée.
Or, bien que plusieurs employés parlent le français comme langue seconde, et que certains (dont la numéro 2) soient francophones « de souche », la francisation de l’entreprise poserait un problème considérable. L’entreprise est organiquement liée à une université anglophone, ses clients sont étrangers, et la majorité de ses employés — incluant plusieurs médecins formés à l’étranger — sont anglophones ou allophones. Forcer NewTech à adopter le français comme langue de travail aurait un impact majeur sur la conduite de ses affaires, tant à l’interne qu’à l’externe.
Pour cette raison, NewTech a essentiellement freiné sa croissance il y a quelques années. Pour éviter une francisation qui la dénaturerait profondément, l’entreprise a préféré jouer avec les chiffres et maintenir son nombre d’employés officiels sous la barre du 50, quitte à embaucher des travailleurs contractuels et à faire preuve de créativité dans sa comptabilité des ressources humaines. Sans cette obligation de francisation, l’entreprise compterait peut-être 60 ou 80 employés aujourd’hui. Mais dans les circonstances, elle s’auto-limite pour échapper au fardeau que lui imposerait la loi.
Mais tout ça pourrait bientôt n’avoir aucune importance.
En effet, le Parti Québécois a promis, s’il est élu, d’adopter une « nouvelle loi 101 » qui ferait passer le seuil de francisation de 50 à… 11 employés. Onze. Dans ce cas, plus d’échappatoire ou de manoeuvre possible pour NewTech : elle devra se convertir au français, se débarasser d’une quarantaine d’employés, payer des amendes ou quitter le Québec. Game over.
Certains s’en réjouiront. Ils diront qu’une entreprise qui ne peut pas fonctionner en français ne mérite pas d’exister au Québec, et que son freinage ou sa disparition sont une bonne nouvelle (ou un mal nécessaire). Ils célébreront le juste retour de la primauté du politique sur l’économique.
D’autres considéreront qu’il s’agit là d’une absurdité dangereuse. Alors même qu’on déplore que l’économie québécoise mise trop sur l’exploitation ou l’exportation brute de ses ressources naturelles, on empêcherait une entreprise locale — rentable, jeune, internationale, qui ne dépend que de cerveaux et d’ordinateurs — d’exister parce que ses employés ne parlent pas suffisamment français? Alors même que le Québec semble perdre des emplois tous les mois, on mettrait en péril des dizaines d’emplois payants, dans une industrie de pointe, sous prétexte qu’ils sont insuffisamment francophones? Pour ce camp, une telle politique constitue une forme de suicide économique à moyen terme.
Qu’arrivera-t-il à NewTech si elle est forcée de franciser ses opérations? Aucune idée.
Contrairement aux compagnies minières ou aux papeteries, NewTech n’est pas enchaînée à une ressource locale : elle n’utilise que des ordinateurs et des cerveaux, abondamment disponibles ailleurs. Théoriquement, rien n’empêcherait l’entreprise de déménager à Ottawa, Waterloo ou Toronto en quelques semaines.
Évidemment, il n’est pas toujours facile de déplacer des gens, surtout quand ceux-ci sont bien implantés à Montréal, qu’ils achètent des maisons, qu’ils paient des impôts, qu’ils ont des enfants (qui étudient en français) et qu’ils participent à la vie économique et culturelle de leur ville.
NewTech trouvera-t-elle un moyen de transférer une partie de ses opérations ailleurs au Canada tout en modifiant le nombre ou le statut de ses travailleurs de Montréal? L’entreprise se scindera-t-elle en cinq petites entreprises de 10 employés travaillant en collaboration? J’imagine qu’on explorera toutes les avenues.
Serait-il possible pour NewTech de simplement se franciser comme le veut la loi? Sans doute, mais au prix d’une artificialité criante et très coûteuse. Pratiquement toutes les communications externes de l’entreprise — avec ses clients et d’autres laboratoires — se déroulent en anglais. La compagnie a des liens privilégiés avec une université anglophone, dont une bonne partie des étudiants arrivent d’ailleurs au Canada ou de l’étranger, sans connaissance du français. Ses employés sont d’origines multiples, hautement qualifiés, avec l’anglais comme seule langue commune. Toute la technologie, la programmation et le support technique au coeur l’entreprise n’existent qu’en anglais. Dans l’abstrait, il serait aussi illogique de forcer NewTech à opérer en français que de forcer Bombardier à opérer en portugais.
Mais, évidemment, on ne vit pas dans l’abstrait. NewTech est basée à Montréal, et il est normal que le Québec cherche raisonnablement à favoriser des milieux de travail francophones.
Cela dit, la volonté de francisation à tout prix qui semble être au coeur de cette « nouvelle loi 101 » — et qui viserait même des entreprises de 11 personnes, dans des secteurs de haute technologie, opérant dans un contexte international où l’anglais fait office de lingua franca — semble relever davantage de l’aveuglement idéologique et d’une anglophobie primaire que de la défense réaliste des intérêts socioéconomiques du Québec.
Mais tout ce drame aurait été évité si cette compagnie avait déjà vécu la francisation à l’époque de 11 employés. C’est bien plus facile à 11, on peut réunir tous le monde autour d’une seule table.
Mais bon, je vous rappelle que 95% des québécois comprennent le français, et qu’une bonne partie du 5% restant sont de vieux unilingue anglo qui ne travaille fort probablement pas pour une startup techno.
Et je dirai que oui, les cerveaux sont une ressource locale, fruit d’un système d’éducation accessible. Bien peu de jeune famille accepte de quitter le pays pour un emploi.
M Lussier,
Excellent billet très intéressant…ça porte à réflexion.
Merci.
Excellent article!
Cet article est ridicule. En effet, pourquoi donc certains employés de cette entreprise ne parlent-ils pas français ? L’imposition de la langue nationale en tant que langue de travail est une chose parfaitement naturelle dans le monde. Et cela ne freine aucunement la croissance économique. En France, par exemple, une telle aberration n’existerait pas car travailler en anglais est illégal. Et cela n’empêche aucunement la France d’être la cinquième puissance économique mondiale. Pour généralement, le problème du Québec est bien connu, à savoir que l’anglais y est de fait une langue officielle, concurrençant ainsi le français dans de nombreux domaines. Si le Québec devenait un État indépendant, tout cela changerait. En effet, dans un pays normal, où la langue officielle n’est pas concurrencée par une autre, comme c’est le cas au Québec, il n’y pas d’insécurité linguistique. De plus, la loi 101 n’est pas suffisamment protectrice. Elle l’est en tout cas bien moins que la loi Toubon française. Regardons ce qu’il en est en détail :
1) La langue au travail
Concernant le droit de travailler en français, la loi 101 est malheureusement incomplète car les entreprises de moins de cinquante salariés en sont exemptées (et pourquoi cinquante salariés et pas dix ?). Même chose pour les organismes fédéraux établis au Québec (cela concerne plus de 200.000 travailleurs). Cette lacune a pour conséquence que de nombreux Québécois sont obligés de travailler en anglais, entre autres à Montréal.
À l’inverse, la loi Toubon est beaucoup plus protectrice car le droit de travailler en français s’applique à tous les organismes en France, quelque soit leur statut ou le nombre de leurs salariés. D’ailleurs, des entreprises ont été lourdement sanctionnées ces dernières années pour usage illégal de l’anglais. Par exemple la société américaine GEMS en mars 2006, condamnée à 570.000 euros d’amende (980.000 dollars canadiens) pour avoir pour avoir transmis des documents en anglais sans traduction à ses salariés français :
http://www.novethic.fr/novethic/site/article/index.jsp?id=99187
De même pour les sociétés Nextiraone et Europ Assistance, elles aussi condamnées pour avoir voulu imposer à leurs salariés des logiciels en anglais sans traduction :
http://www.rfi.fr/actufr/articles/111/article_79206.asp
2) Le français langue officielle
Là-aussi, la loi Toubon est bien plus protectrice que la loi 101. En effet, en France, le français est véritablement la seule langue officielle. Tous les documents y sont rédigés en français et un document écrit dans une autre langue n’y a aucune valeur légale. Au Québec, ce n’est pas le cas. Le français n’y est pas véritablement la langue officielle vu que le gouvernement Charest distribue des documents officiels en anglais à qui les veut, entre autres à de nombreux immigrants, les détournant ainsi du français.
Plus généralement, la situation au Québec n’est guère enviable car l’insécurité linguistique y est permanente. Et c’est bien sûr l’appartenance du Québec au Canada qui pose de graves problèmes et qui crée cette insécurité linguistique. La preuve : un pays comme le Mexique a aussi 300 millions d’anglophones à ses portes. Pourtant, l’espagnol n’est nullement menacé dans ce pays et 100% des immigrants s’assimilent à l’espagnol. Tout simplement parce que le Mexique est un État indépendant, qui n’a aucun compte à rendre à une fédération qui parlerait une autre langue que la sienne. Le problème du Québec n’est donc pas géographique mais bien politique. Et les anglophones ne s’y trompent pas, eux qui ont voté à 95% contre l’indépendance du Québec en 1995. Espérons simplement que le prochain référendum sera le bon, ce qui mettra enfin un terme à cette insécurité linguistique chronique que ne méritent pas les Québécois.
Bien à vous
Michel Vernet
Courriel : [email protected]
Great article, M. Lussier. Sounds exactly like my husband’s IT business. We will have to move the company, the jobs (40+), the tax revenue etc out of the province should the law be amended as the PQ has proposed. It’s too bad as he and I are both anglophones, born and raised here, we speak French, we are sending our children to French schools (although we are not obligated to do so), we’d rather not have to leave Montreal, the place we call home. Lately it feels like a lot of people, our neighbours, don’t see the value people like us bring to this wonderfully diverse and unique society.
@Marie
If your husband speak French, and live in a French-speaking part of the world, why on earth does having a business that run in French would be a problem?
I do not think there are real problem with running your business in French (at least in French, along with whatever other language you want). I understand from your last comments that it’s more of a feeling of acceptance in Quebec society. There is no easy answer to that. As a Quebecker, I’m very proud of McGill, Concordia, Leonard Cohen and so. But, I also feel that the use of French is declining in Montreal.
The French aspect of Quebec is the cornerstone of this wonderfully diverse and unique society. Maybe there are others ways, but having a job in French is the best way to integrate adult newcomer to the society.
Pauvre Vernet, comparer le Mexique avec ses 125 millions d’habitants et qui en compte un autre 125 millions d’hispanophones directement au sud, comparer cela avec le Québec qui ne compte que 8 millions d’habitant et dont le pays francophone le plus prèes est la France ou la Belgique est comme comparer de bananes avec des navets
À Victor Beauchesne : vous écrivez n’importe quoi concernant le Mexique et le Québec. En effet, la population n’a rien à voir là-dedans. Si le français est menacé au Québec, ce n’est pas parce que les Québécois ne sont que 8 millions, c’est parce que, contrairement au Mexique, l’anglais est y de fait une langue officielle, concurrençant ainsi le français dans de nombreux domaines. Le jour où le Québec sera indépendant et où le français sera VRAIMENT la seule langue officielle, l’insécurité linguistique disparaîtra tout naturellement. Et 100% des immigrants s’assimileront au français, ce qui n’est pas du tout le cas actuellement.
Only in Quebec would France be held up as an example of an economy to emulate! Silly rules elsewhere are not a good reason to enact silly rules here.
Forcing PME’s to adopt French would not in any way make it more of a language of business, unless you are willing to accept businesses that only do business with Francophones. This seems like a rather limiting universe to me.
Why not do what parents do all the time: if something is valuable, you will transmit it to your children, through your own actions. You don’t need a government to ram it down everyone else’s throats. If everyone who claimed French was so valuable protected it in their own household, it wouldn’t die off, it would need no additional protection. Something only needs protection if it is unloved, unvalued or unappreciated. If that is the case with French, then it doesn’t deserve government protection anyway.
Pour moi, j’ai mariee une femme québécoise, et nos enfants parleront (au moins) les deux langues avec beaucoup plus de facilite que moi, et je suis bien fier de ca. C’est important pour moi et ma famille, mais cela ne veut pas dire que j’ai le droit, ni l’inclination, d’imposer mes sentiments sur les autres.
Businesses are entities that exist to earn profits. They aren’t meant to be tools of social engineering. The more resources spent on social engineering experiments, the fewer businesses there will be. Ask the Soviets how that worked out.
@Kory
L’argument de la responsabilité individuelle est souvent utilisé. Voir Maxime Bernier.
Le problème, c’est que dans un coin du monde où l’anglais domine, il y a beaucoup plus de francophone qui vont choisir d’apprendre l’anglais que le contraire. Le laissez-faire mène à l’assimilation. Vous n’avez qu’à allez en Acadie pour voir les jeunes qui parlent en français avec leurs parents, et en anglais tout le reste du temps.
Ce n’est pas du « social engineering », c’est un choix de société. D’ailleurs, d’ancien pays satellites de l’URSS, une fois libre, démocratique et capitaliste, ont copié nos lois linguistiques pour freiner l’assimilation vers la langue russe.
Langue nationale? Nous en avons deux….
Bravo, j’allais lui répondre que le bilinguisme existe depuis 50 ans et que ces employés anglos n’étaient pas au courant, mais encore une fois, il faut souligner que c’est La Farce du siècle y compris son auteur P.E.T. Cependant, vous venez de m’apprendre La Loi Toubon de France que je ne connaissais pas et je vous en suis reconnaissant.
je ne croit pas ce que je lis en 2012 je vois encore du petit monde crier a haute voix pour proteger le francais et la culture francophone. C’est rendu ridicule le francais est proteger la culture quebecoise est rendu inexistante, pas par les canadien anglophone mes par les media Americaine le Quebec fait parti du Canada et va toujours en faire parti reveiller vous les quebecois arreter de discuter d’un sujet qui est mort et enterrer. Le dernier referendum la demontrer les Quebecois ne veulent pas le souverainete de moins en moins de quebecois veule la separation a toutes les annees et pour le sujet de la langue les cons dans cette situation sont les personne qui prefere ne parler que une langue et limiter leurs possibilite on vit dans un monde ou les frontiere disparaise a tous les jours on arrive a une comunaute mondiale ,et les quebecois reste encore a discuter du vieux mechant loups les Anglos…reveiller vous .arreter de penser que le monde vous en veulent parceque vous etes francophone ils sen foute carrement le monde se rapetisse et vous essayer de vous enfermer dans votre placard.
un francophone qui parle 4 autre langue
Il est clair que le PQ ne veut pas de grandes entreprises au Québec. C’est mieux de garder petit, sans économie d’échelle et de garder les gens pauvres. Pauvres et dépendants de l’état. Une façon d’acheter des votes.
Et pour continuer dans le même ironisme mais dans l’autre sens: Et oui! Et le Québec devra se contenter d’avoir des entreprise aussi peu florissantes que le Japon (ou presque personne ne parle un mot d’anglais) que c’est triste….
Sérieusement, garder notre langue c’est possible tout en faisant croitre nos entreprises. Ce n’est pas un choix dichotomique!
Vous voyez un problème là où il n’y en n’a pas. Nous serions un pays francophone, personne ne se demanderait si on doit imposer la francisation. D’autre part, il y a plein d’entreprises, même des grosses, où la langue de travail est officiellement le français mais que, si à une réunion par exemple, une seule personne parle anglais, cette assemblée se tient dans la langue de Shakespeare (notamment chez Bombardier). Il y a moyen d’opérer une francisation sans que les personnes parlant une autre langue ne soient lésées.
Tout a fait d’accord. Franciser ne veut pas dire de léser les anglophones de la compagnie. Le français ça s’apprend. Et l’employé qui apprend le français au Québec n’y perd pas au change puisque ça lui permettra d’avoir une vie en dehors du travail!
À Marie : votre façon de faire est scandaleuse : pourquoi intervenez-vous en anglais alors que vous affirmez connaître le français ? Qui sur ce forum est censé comprendre ce que vous écrivez ? Voilà le type d’attitude qui font qu’un renforcement de la loi 101 et même l’indépendance du Québec sont une nécessité absolue. Sur un forum français, il ne viendrait à l’idée de personne d’intervenir dans une autre langue que le français. Sur le fond, vous avez également complètement tort. Pourquoi une entreprise établie au Québec devrait-elle déménager pour une simple question de langue ? Théoriquement, elles devraient déjà toutes fonctionner en français, la langue officielle. Ceci dit, si les mesures de renforcement de la loi 101 prônées par le PQ permettront de faire fuir tous ces anglophones arrogants méprisant le français, on ne s’en plaindra pas !
Le problème n’est pas le fait que le Québec est français.Tout fonctionne « bien » en France (malgré la violence, la xénophobie partout et les problèmes economiques, mais on en parle pas), puis les companies connaissent les règles du jeu. Je travail pour une firme international, et le bureau français est totalement billingue. Si l’individue ne parle pas l’anglais, il n’est pas embauché. Ici au Québec, on va changer les règles, et la situation n’est pas du tout la même. Le changement va engendrer des couts, et les companies vont décidés que c’est cout n’en valent pas la peine. Qu’offre le Québec de plus que l’Ontario? Rien. Le marché québecois est minable. 7 millions comparé au 23 millions du restes du pays, et 300 millions au sud. Court et medium termes, le Québec va soufrir. Eventuellement les boites québécoises vont reprendre la place, mais seulement a long terme. Les grandes entreprises vont eventuellement ouvrir des petits bureaux de ventes, et de traduction à rabais. Les entrepries de recherches et dévelopment vont quitter la provinces. Les cerveaux vont suivre les emplois. Qu’offre le Québec que les entreprises ne peuvent trouver ailleurs? Je ne vois rien qui nous séparent du reste du Canada, et même des E.U.
Who cares what Marie answers in, her right as a human being is to speak in whatever language she wants. That’s what no one is getting. It’s the people that make up a culture, it’s not discriminating against those who speak something different that gives it strength. Go to Europe where you’re considered an idiot if you speak less than 2 languages. They have the right idea. Diversity is a gift! I wrote this in english in order to express myself in the language I am most comfortable in, if someone wants to respond in spanish, french or pig latin, power to them. Descend from you high-horses my fellow Quebeckers, life’s too short.
@Sugar Bear
Funny that you take Europe as an argument. If North America had only the quarter of the cultural and linguistic diversity of Europe, all these drama about the language would be futile. Europe have a balance where the most popular language (German) is spoke by less than a 25% of the people, and is not the language of science and business. French here face concentrated fire from English. You may do not see the point to keep French here, but we do, and in order to do it, we need linguistic law.
@Olivier
Il est pas question d’interdire l’anglais, juste de s’assurer qu’à l’interne, c’est en français. Que les compagnies soit bilingue n’est pas un problème, c’est qu’elle soit unilingue anglais qui ne marche pas.
Dearest M. Robertaille,
I believe you have missed my point entirely. My response was due to a snarky remark made about the language chosen to respond in by Miss Marie. And why did my defence make you assume that I am against the french language? Because i’m anglo? is that a bad thing? I LOVE that I speak french. I also LOVE that I speak spanish and english and I want to learn more!. Les langues sont des richesses. You want to preserve the french language? Cool! Make it something everyone wants to speak because it’s an amazing thing, not because you’ll be fined otherwise. How did this province make something so great into something that causes hate and discrimination.
*M. Robitaille. My apologies.
@Salted Panda 😉
Sorry if I offended you with my « maybe you don’t see the point of protecting French, but we do… ».
But I still think your point is quite naive. We are facing the most efficient linguistic and cultural homogenizer of all time: USA. Eisenhower even wrote a letter to Canadian PM at some point, suggesting to joint force in order to assimilate francophone in both country. Most american are unilingual.
Here is how I understand things. We definitely needed to enforce French with constraint in the past. In the future, where people like you are legions, promotion and encouragement will be sufficient. I just don’t think we are there just yet.
Il a droit de s’exprimer dans la langue officiel qu’il veut. Those who can’t understand it are undereducated, just as the P.Q. wants. The whole point of the story. The P.Q. wants to keep the « Quebecois » ignorant so that they can’t read or understand what is going on in the rest of the world. Wake up and smell the coffee people !! En plus les Anglophones attend juste ca, le partition de Quebek, si jamais Quebek decide de se separeer du Canada.
J’ai travaillé au sein de plusieurs entreprises anglophones à Montréal, d’où les communications se faisaient avec les États-Unis, le Mexique et l’Asie. Bien que ces communications se fassent en Anglais, il n’en reste pas moins qu’à l’intérieur du bureau à Montréal, ça se passait en Français.
Mieux encore, les Allophones qui ont graduellement occupés des postes dans ces entreprises ont graduellement appris le Français… L’apprentissage n’a pas été forcé mais puisque l’ensemble des employés parlaient « notre » langue entre eux, par immersion, ces « étrangers » voulaient comprendre ce qui se disait, ils voulaient faire partie du groupe. De là leur intérêt graduel pour l’apprentissage du langage.
L’avantage d’une telle façon de faire permet aux nouveaux arrivants non seulement d’apprendre une nouvelle langue mais aussi de pouvoir mieux s’intégrer à la communauté où ils ont choisi de vivre. On ne parle pas ici de changer de religion ou de renier ses valeurs, son patrimoine mais bien de mieux vivre en s’intégrant dans un environnement d’adoption.
Oui, il y en a qui, par conviction ont refusés de s’intégrer avec les conséquences d’isolement que ça comporte et pour la plupart, ils ont simplement trouvé un emploi ailleurs.
En ce qui me concerne, je n’ai aucun problème à parler les 2 langues. Par contre, je suis parfaitement conscient que par simple comportement éthique, si j’avais une entreprise aux ÉU, en Asie ou ailleurs, je me ferais un devoir de parler ou d’apprendre la langue de l’endroit, surtout si je compte vivre dans ce pays.
Si comme cet article le suggère, pour des raisons économique d’éviter « l’assimilation », que ça comporte et par conséquent, ils choisissent de freiner leur expansions, je crois que le choix du lieu d’opération est erroné pour 2 raisons:
1- Ils se privent de la possibilité de prendre de l’expansion et par la même occasion de créer plus d’emplois et de revenus (peu importe le lieu)
2- Ils privent des citoyens « locaux » (qui ont les compétences professionnelles et linguistiques d’occuper ces postes) de la possibilité de travailler. Mon père en a été un bel exemple dans les années 70… Ouvrier machiniste, il ne parlait pas l’Anglais par contre, pouvait parfaitement lire les plans et devis en Anglais mais ne parlait pas la langue. À la place, ils ont embauchés un anglophone unilingue qui bien sûr, ne parlait pas la langue…
Donc pour moi, je dis oui au bilinguisme, par contre, considérant que le Québec n’est qu’un petit îlot Francophone qui n’occupe que 22 % du Canada comparé à l’Anglais, c’est la moindre des choses qu’une firme qui bénéficie d’un des taux d’imposition aux entreprises le moin élevé au pays, fasse l’effort d’aider à l’intégration des nouveaux arrivants, surtout quand c’est déductible d’impôt en plus…
Très bel exemple d’entreprise intégrée dans son milieu!
Le Québec c’est francophone… Les gens qui viennent vivre ici le savent. Il me semble que c’est la moindre des choses d’apprendre la langue. Et la seule façon de conserver notre langue c’est de la protéger. Notre langue fais notre différence en amérique. C’est important qu’on la garde. Un employeur qui fait venir un employé de l’étranger doit lui dire qu’ici ça se passe en français. Le choix de garder notre langue c’est un choix de société et ça n’a rien de radical. Apprende une langue c’est faisable. Si tu vas trravailler au Japon, faut que tu parle Japonais, si tu vas travailler au Québec, c’est en français. Et crois-moi ceux qui veulent vraiment venir travailler ici apprendront le français si ils veulent. Arriver avec des arguments économiques comme si l’économie était un intégrisme absolu ne fonctionne pas car la vie c’est pas juste le cash. La vie c’est la culture, c’est l’environnement et le bien-être des gens. Car le texte dit si on permet pas que tout le monde ne parle pas un mot de français dans tel ou tel entreprise on va perdre du cash… Mais combien vaut une langue, combien valent une culture et un mode de vie? Moi je crois que ça vaut plus cher que n’importe quel banque! La protection du français moi je pense que ça vaut la peine. Pour ceux qui veulent vivre en anglais uniquement c’est pas la place qui manque sur la terre!
Votre exemple de force bombardier à parler portugais est ridicule. voyagez un peu M. Lussier. Allez voir au Japon si les gens parlent anglais. Je suis allé très souvent au Japon et presque personne ne parle un mot d’anglais: est-ce que ça les empêche de prospérer et d’avoir des entreprises fleurissantes internationalement?
À M. Simard : vos messages sont frappés au coin du bon sens et je suis tout à fait d’accord avec vous. Le problème est que, malheureusement, ça ne se passe pas tout le temps en français au Québec ! Il faut bien comprendre que la législation linguistique québécoise n’est pas assez contraignante et engendre donc des dérives que l’on ne voit pas dans les pays indépendants. Par exemple, les entreprises de moins de cinquante salariés ne sont pas soumises à la charte de langue française et peuvent donc tout à fait légalement travailler en anglais et l’imposer aux travailleurs. Où voit-on cela ailleurs ? Où voit-on en France, en Argentine ou au Japon des entreprises travailler en interne intégralement en anglais ? Le bilinguisme ne s’impose pas à toute l’entreprise mais seulement au service commercial, qui est souvent le seul à avoir des relations à l’international (et où plusieurs langues sont d’ailleurs les bienvenues). Mais le service comptable doit-il être anglicisé ? Et le service des ressources humaines ? Et la femme de ménage ?
Enfin, l’argument selon lequel la francisation gênerait les entreprises ne tient absolument pas. Tout d’abord, il est absolument inadmissible que des entreprises fonctionnent au Québec dans une autre langue que la langue officielle, le français. Car comment un inspecteur du travail, censé ne connaître que la langue officielle, peut-il exercer son activité si certaines entreprises ont tous leurs documents rédigés dans une autre langue ? De plus, si la francisation touche les entreprises de moins de cinquante salariés, ceux qui ne parlent pas le français devront l’apprendre (ce qu’ils auraient dû faire depuis longtemps !). En France, il est illégal de travailler en anglais en interne et pourtant, cela n’empêche aucunement les investissements étrangers d’affluer. Pour conclure, je pense qu’il est fondamental que le PQ ait la majorité absolue le 4 septembre prochain car si la loi 101 n’est pas renforcée, il est évident que l’insécurité linguistique va encore sévir de plus belle. Dernier exemple en date : l’article publié aujourd’hui et intitulé « Personnel électoral unilingue anglophone (sic!) » :
http://www.lapresse.ca/actualites/elections-quebec-2012/201208/28/01-4568808-personnel-electoral-unilingue-anglophone.php
Le pays qui compte le plus de locuteurs de l’anglais est maintenant la Chine !
apparently you have forgotten the western townships that were settled by the English a few hundred years ago,their lands have all but been taken away.
Il est consternant de voir qu’un réel problème – potentiel encore – se présentant dans un contexte n’impliquant pas la moindre francophobie, suscite malgré tout certains commentaires totalement déconnectés.
Comme si certains intervenants n’avaient pas lu, ou pire encore, rien compris. Trop obnubilés par un don quichotisme déplacé en les circonstances.
Demain ne sera probablement pas la veille du jour où la raison aura le moindre impact du côté d’une certaine strate citoyenne imperméable à tout ce qui lui paraît incorrect. Et, inutile de vouloir soumettre les meilleurs arguments qui soient lorsque confronté à une appréciation primaire des choses.
C’est foutu d’avance…
Excellent billet, Monsieur Lussier.
(Malheureusement… le message le plus sensé et évident ne traversera jamais certains blocages.)
Je crois que celui qui est bloqué est celui qui n’est même pas capable d’arriver avec un seul argument qui tiennent autre que l’intégrisme économique.
Si l’«intégrisme économique» est votre religion, Monsieur Simard, qu’il en soit donc ainsi pour vous dans votre chapelle.
Par contre – et fort heureusement! – d’autres préfèrent l’ouverture sur le monde. Ce qui implique de temps à autre la nécessité d’une approche de type pratico-pratique.
Ce que font depuis longtemps les peuples de partout. Sans y perdre pour autant leur latin… (ou leur grec, ou leur japonais, ou leur portuguais, ou leur chinois, ou leur norvégien ou leur…)
en plus M. Luissier, je crois que vous devriez informer cette compagnie que les immigrants qui ne parle pas le français peuvent au Québec être payés pour suivre des cours de français. Donc la solution pour Newtech serait d’envoyer ses employés anglophones à ces cours et d’engager des jeunes francophone pour les former.
Clone d’Elvis Bob Gratton. Connard !!!
@JP Gascon
Monsieur Gascon, la profondeur de vos arguments et la force de votre rhétorique atteignent des sommets aujourd’hui.
Jean-Pire,
Tu n’es qu’un fanatique sans imagination.
T’as perdu une belle occasion de te taire.
Comme Bernard Landry, M. Gascon, toujours brillant, parfois intelligent, et de moins en moins.
vrai vie vs théorie:
Un ami québécois a travaillé 4 ans au siège social de Bombardier Transport à Berlin, la langue de travail était quoi pensez-vous ? La langue nationale l’allemand, non. La langue de l’entreprise québécoise, le français, non plus, c’était l’anglais et tout le monde trouvait cela normal, et le gouvernement allemand était ravi que Bombardier ait choisi Berlin au lieu de Bruxelles.
En fait plusieurs multinationales françaises ont aussi adopté l’anglais comme langue de travail à leur SS situés à Paris.
C’est ça le vrai monde, mais au PQ on croit encore qu’on peut garantir la pérennité du français en francisant les dépanneurs coréens, ça paraît que presque personne au PQ est issu du monfde des affaires.
Les amis on respire per le nez avec l’histoire des langues et qu’on arrête de se faire bourrer le crâne par toute sorte de niaiserie.
Nous sommes une compagn
>En fait plusieurs multinationales françaises ont aussi adopté l’anglais comme langue de travail à leur SS situés à Paris.
Lesquelles ?? Des noms qu’on puisse les traduire en justice !
La dernière à avoir été condamnée est Danone, le 6 juillet dernier :
http://languedutravail.org/modules/nouvelles/nouvelle.php?id=619&langue=fr
Moi, j’ai l’exemple de Michelin, multinationale française, présente dans dix-huit pays et où la langue commune entre toutes les filiales est le français :
http://www.francophonie-avenir.com/Index_MB_Chez_Michelin,_le_francais_reste_la_premiere_langue.htm
Je cite :
« Chez le numéro 2 mondial du pneu, la règle est inflexible : la langue de travail est – et restera – le français. Peu importe que ses usines soient implantées dans dix-huit pays et ses produits commercialisés sur toute la planète. Du coup, les cadres étrangers doivent parfaitement maîtriser la langue de Molière, qu’ils travaillent à Clermont-Ferrand ou échangent avec le siège depuis les États-Unis, le Japon ou le Brésil. En tout, cela représente un bon millier de dirigeants, commerciaux, techniciens et ingénieurs. »
J’ajoute que le choix du français comme langue de travail commune entre les filiales d’une multinationale française présente deux avantages :
1) C’est une langue parfaitement maîtrisée par tous les membres du siège social (sis en France), et pas uniquement par les hauts dirigeants.
2) Cela donne un véritable coup de fouet à l’enseignement du français à l’étranger. Par exemple, le fait que notre langue soit langue de travail à l’usine PSA de Trnava (Slovaquie) a fortement développé son enseignement dans cette ville, où les classes de français se sont ouvertes par dizaines. Voir le petit texte suivant à ce sujet, très instructif :
http://www.senat.fr/rap/r06-347-1/r06-347-1112.html
>C’est ça le vrai monde, mais au PQ on croit encore qu’on peut garantir la pérennité du français en francisant les dépanneurs coréens, (…).
S’ils ne veulent pas parler français, que viennent-ils faire au Québec ? Je puis vous assurer qu’en France, le dépanneur coréen, australien ou guatémaltèque apprend très vite le français s’il veut avoir des clients ! Pas besoin de cours de francisation pour ça. Car ils savent très bien qu’en France, ça se passe VRAIMENT en français. Alors, ils s’y mettent tout seuls. Et vite !
je ne prône rien, je ne fais qu’observer ce qui se fait ailleurs.
au sujet des dépanneurs coréens, le jeunes parlent français mais pas avec leurs parents, le PQ proposer de leur en faire une obligation.
Il n’existe aucun problème aucune situation difficile au Québec pour lequel la solution du PQ ne passe pas par soit une commission, une loi, un sommet, un nouveau ministère, une régie, une bureaucratisation publique qui éventuellement finit pas être syndiqué et donc affilié de près ou de loin au PQ. Personne ne trouve cela bizarre, le PQ est toujours pour plus de syndicats et les syndicats sont toujours pour le PQ, quelle coincidence.
»Ce qui se fait ailleurs, ce n’est pas seulement Bombardier à Berlin ! »
ou Michelin en France
»Les parents auraient donc l’interdiction de parler coréen à leurs enfants le soir ? Mais d’où tirez-vous une telle absurdité ? Le PQ ne propose absolument pas ça. Où sont vos sources ? »
Franciser des entreprises de 11 employés veut forcément dire des entreprises petites familiales. Pour obtenir une certification de francisation, on doit d.montrer que les communications internes se font en françcais.
De toute façon il existe 54 000 entreprises avec entre 11 et 50 employés, la solution du PQ face èa cela: une autre armée de fonctionnaires, syndiqués évidemment et dons affiliés au PQ, curieux comment le PQ protège ses propres intérêts sous le couvert de l’intérët national.
>Franciser des entreprises de 11 employés veut forcément dire des entreprises petites familiales. Pour obtenir une certification de francisation, on doit d.montrer que les communications internes se font en françcais.
Mais où est le problème ? Si des personnes créent une entreprise au Québec, il est déjà tout à fait normal qu’elles connaissent le français pour pouvoir communiquer avec leurs clients. Ensuite, les documents écrits doivent bien sûr être tenus en français, la langue officielle, entre autres les documents admistratifs en cas de contrôle. Enfin, à l’oral, il est évident que l’on ne va pas empêcher le petit dépanneur coréen de parler en coréen avec ses enfants ! Mais la cible n’est évidemment pas le coréen mais bien sûr l’anglais. On veut éviter que des entreprises fonctionnent uniquement en anglais alors qu’elles pourraient le faire en français. Et avec onze personnes, on a déjà largement dépassé le stade du petit dépanneur du coin !
>je ne prône rien, je ne fais qu’observer ce qui se fait ailleurs.
Ce qui se fait ailleurs, ce n’est pas seulement Bombardier à Berlin !
>au sujet des dépanneurs coréens, le jeunes parlent français mais pas avec leurs parents, le PQ proposer de leur en faire une obligation.
Ah bon ? Les parents auraient donc l’interdiction de parler coréen à leurs enfants le soir ? Mais d’où tirez-vous une telle absurdité ? Le PQ ne propose absolument pas ça. Où sont vos sources ?
Vous ne semblez rien comprendre des notions élémentaires de marché et de service à la clientèle. Si un commerce ne sert pas ses clients dans leurs langue avec des produits et services adaptés, il est voué à disparaître. Pas besoin d’une armée de fonctionnaires pour assurer cette adéquation. Au lieu de toujours exiger que le gouvermaman s’occupe de nos problèmes, pourrait-on s’en remettre à l’intelligence des citoyens ? Non, on aurait besoin de plus de règles, plus d’inspecteurs, plus de bureaucratie pour donner quel résultat ?
>Si un commerce ne sert pas ses clients dans leurs langue avec des produits et services adaptés, il est voué à disparaître.
Bien évidemment mais ce n’est pas le sujet ! On parle de la langue de travail EN INTERNE. Et pas seulement des commerces mais de toutes les entreprises.
Une entreprise sans clients ça n’existe pas
>Une entreprise sans clients ça n’existe pas.
Mais qui écrit le contraire ? Je vous répète que le sujet, c’est la langue de travail EN INTERNE, par les relations avec les clients extérieurs !
Le même genre d’argument était invoqué en 1977. La francisation allait entrainer des départs massifs des entreprises anglophones vers d’autres cieux plus cléments. Les assurances Sun Life ont ainsi déménagé leur siège social à Toronto en 1977. Résultat? La pire décision de l’histoire de l’entreprise, qui a ainsi perdu des centaines de millions sur le long terme (Laurence Mussio, Sun Ascendant: A History of Sun Life of Canada).
Au contraire, Canadian Tire a décidé de se conformer à la loi 101. Les résultats furent probants: l’entreprise a non seulement gardé sa clientèle mais l’a consolidée solidement, ce qui a permis de traverser la récession des années 1980 sans encombres. (Martin Weger, Canadian Tire and the Evolution of Canadian Corporate Retailing, 1920-2000).
Jérôme, quand tu affirmes que la volonté de francisation « semble relever davantage de l’aveuglement idéologique et d’une anglophobie primaire que de la défense réaliste des intérêts socioéconomiques du Québec », j’apprécierais que tu sois capable d’invoquer des arguments fondés justement sur des précédents historiques et des preuves concrètes. Pas sur des jugements de valeur qui ne t’honorent guère.
Pas besoin d’attendre le soir des élections
Voici la probabilité, la projection de
Si la tendance se maintient, évidemment
64 députés du PQ
30 députés du PLQ
29 députés de l’ADQ
2 députés de Québec solidaire
125 Total
Voir, par comté, le site Internet, plus bas : SI LA TENDANCE SE MAINTIENT
https://docs.google.com/file/d/0B9hKZEGlI3lXVTkyWmYxeVo2YW8/edit?pli=1
En passant, si le français était requis, AU QUÉBEC, dans les petites entreprises, il deviendrait plus facilement une langue…économique, ce qui assurerait mieux sa pérennité.,
*M. Robtiaille. My apologies.
>En passant, si le français était requis, AU QUÉBEC, dans les petites entreprises, il deviendrait plus facilement une langue…économique, ce qui assurerait mieux sa pérennité.
C’est une évidence. Comment les libéraux peuvent-ils ne pas comprendre cela ? C’est consternant.
Monsieur Vernet, vous ne saisissez clairement pas le contexte de certaines entreprises. J’ai travaillé dans un contexte identique à ce que l’article décrit, nous parlions en français entre nous, mais les communications et le travail se faisait en anglais. Pourquoi? Par nécessité! Clients américains, japonais, européens. Vous ne comprenez absolument rien au monde des affaires, c’est une évidence!
>J’ai travaillé dans un contexte identique à ce que l’article décrit, nous parlions en français entre nous, mais les communications et le travail se faisait en anglais. Pourquoi? Par nécessité! Clients américains, japonais, européens.
Que la communication avec des clients étrangers se fasse en anglais ou dans une autre langue est tout à fait normal. Mais là où cela ne devient plus normal du tout, c’est quand l’anglais devient la langue de travail EN INTERNE. À savoir que des réunions se tiennent en anglais, que des documents de travail internes sont rédigés en anglais, que des logiciels de travail ne soient disponibles qu’en version anglaise, etc. C’est cela qui est visé dans le renforcement de la loi 101, pas du tout les relations avec des clients extérieurs. Car à Montréal, même si elles n’ont pas de clients extérieurs, des entreprises de moins de cinquante salariés peuvent fonctionner intégralement en anglais et l’imposer à leurs salariés. Alors qu’elles pourraient très bien fonctionner en français, la langue officielle. C’est cette anomalie qui est visée dans le renforcement de la loi 101.
»C’est cette anomalie qui est visée dans le renforcement de la loi 101. »
Avant de tuer une mouche avec un canon dites nous combien de ces 54 000 entreprises imposent l’anglais ? Combien cela coûterait pour les inspecter convenablement, avec l’espérance de quel résultat ? Des chiffres svp, vous qui en voulez toujours, donnez-nous les vôtres.
>Avant de tuer une mouche avec un canon dites nous combien de ces 54 000 entreprises imposent l’anglais ?
Mais certainement un nombre très important vu que de nombreux Montréalais travaillent en anglais et qu’un fort pourcentage d’immigrants au Québec s’assimile à l’anglais ! Ceci dit, qu’importe le nombre : pourquoi devrait-on laisser béante cette brèche juridique ? Une entreprise québécoise doit fonctionner dans la langue officielle, le français, comme cela se passe en France ainsi que dans de nombreux autres pays.
>Combien cela coûterait pour les inspecter convenablement, avec l’espérance de quel résultat ?
Commençons déjà par promulguer la loi et vous verrez que nombre d’entreprises se franciseront. Bien sûr pas du jour au lendemain mais elles iront dans ce sens. Quant au contrôle, il doit bien sûr avoir lieu mais cela ne coûtera rien vu que cela devrait faire partie des contrôles de l’inspecteur du travail. Sans compter que les contrôles seront tout de suite aiguillés vers les entreprises fautives suite à des plaintes. Actuellement, un Québécois obligé de travailler en anglais dans une entreprise de moins de cinquante salariés n’a aucune recours. Quant au résultat, il sera fatalement positif si on applique correctement la loi.
Alors Vernet vous avouez par votre non réponse que vous n’avez aucune idée dans combien de petites entreprises les francos seraient forcés de travailler en anglais, mais vous avez la certitude que l’état devrait mettre tous les efforts pour les franciser ( combien: sait pas) et que magiquement cet effort sans doute considérable donnerait des résultats positifs, mais positif à comparer à quoi puisque vous ne connaissez même pas la situation présente.
Ça c’est précisément le genre d’attitude que M. Lussier dénonce parmi les bien pensants du PQ. Le principal effet d’une telle mesure, sans savoir ce qu’est la vraie situation sur le terrain, c’est de rendre les nationalistes plus sécure sans pour autant faire avancer la langue française.
Mais votre meilleure est bien de dire que l’insécurité linguistique disparaîtrait avec l’indépendance. Parlez en aux Irlandais alors que la langue irlandaise est entrée en chute libre après l’indépendance. Vous affirmez n’importe quoi sans arguments logiques et accusez les autres d’exactement ce que vous faites.
Vous écrivez absolument n’importe quoi. Tout d ‘abord, comme je l’ai écrit, il est évident que de nombreuses entreprises travaillent en anglais à Montréal (en connaître le chiffre exact n’a aucun intérêt). Ensuite, les franciser n’est aucunement un effort considérable, comme je l’ai indiqué dans mon message précédent. Enfin, franciser ces entreprises fait bien sûr avancer le français, contrairement à ce que vous écrivez. En plus, vous citez l’Irlande, qui n’a strictement rien à voir avec le Québec. En effet, l’irlandais n’a cessé de décliner suite à la pression de l’anglais mais l’indépendance n’a rien changé car l’anglais est resté officiel en Irlande. Au Québec, c’est très différent : l’indépendance doit permettre aux Québécois de s’extraire du carcan canadien anglicisant et d’affirmer le français comme étant VRAIMENT la seule langue officielle, ce qui n’est absolument pas le cas actuellement.
@Victor Beauchesne
«Parlez en aux Irlandais alors que la langue irlandaise est entrée en chute libre après l’indépendance. Vous affirmez n’importe quoi sans arguments logiques et accusez les autres d’exactement ce que vous faites.»
Vous aussi, vous affirmez n’importe quoi sans arguments. Pour preuve votre propos sur les irlandais. La langue irlandaise a chuté bien avant l’indépendance de l’Irlande. À lire :
http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/europe/irlande.htm (section 3.4 Loi de l’union)
M. Lussier,
Quand vous dites « que de la défense réaliste des intérêts socioéconomiques du Québec », je me demande ce que vous voulez dire.
Nonobstant cet épisode précis de nos débats linguistiques, pensez vous que le développement économique du Québec soit obligatoirement en opposition à la préservation de la langue? Ce qui impliquerait que le Français est une « dépense », qu’il y a un coût à vivre en Français et qu’il est donc justifié de se demander si on ne pourrait pas faire autre chose de cet argent?
Ou bien croyez-vous qu’il existe une façon économiquement adéquate de défendre la langue, mais que visiblement ce que le PQ propose n’y arrivera pas?
vous semblez mettre en opposition le français et la ri
@Nicolas Robitaille
Je crois qu’il existe des manières « économiquement adéquates » de protéger le français, mais effectivement, je pense que le projet de « nouvelle loi 101 » (voire certains aspects de l’actuelle loi 101) nuisent davantage au Québec qu’autre chose.
@Jérôme
Génial!
Je proposerais que les entreprises qui ne veulent pas se franciser compensent en faisant la promotion du Français d’une autre façon: cours de français pour ces russophones, subvention à un programme ou un autre de promotion du Français en Amérique, etc…
Si vous avez d’autre suggestion, je suis tout ouïe.
>je pense que le projet de « nouvelle loi 101″ (voire certains aspects de l’actuelle loi 101) nuisent davantage au Québec qu’autre chose.
Mais pourquoi donc ? Vous n’avez rien montré, rien étayé à ce sujet. En quoi une francisation INTERNE des entreprises serait-elle nuisible au Québec ? Voyez la France ou le Japon : on y travaille dans la langue nationale et cela n’empêche aucunement ces pays d’être de grandes puissances économiques et d’accueillir des investissements étrangers.
Cet article est une horreur de propagande éhontée, que seul ce qu’on nomme dans le langage commun «un maudit colon» peut articuler.
Parce qu’alors, l’argument qui suit est le suivant: S’il est plus simple pour ceci de parler en anglais, alors pourquoi pas pour cela et pourquoi parler français tout court?
Vous le savez pourquoi? En gros, c’est une question de compétition dans l’histoire mondiale, de la place des deux grands Empires ressortissant de l’Empire Romain, ceux de la France et ceux de l’Angleterre. La langue dans le Pays de Galles, ce n’était pas l’anglais vous savez. Idem en Irlande et en Écosse. Et puis la télévision est arrivée, les médias de masse ont fait le ménage. La troisième langue au Canada au XIXe siècle, c’était la Gaélique via la Nouvelle-Écosse. C’est pratiquement une langue morte aujourd’hui.
Donc, l’hégémonie de l’anglais n’est pas une fatalité, une fin de l’histoire duquel il n’y a aucune issue possible que l’anglicisation de la planète. C’est le cas pour l’instant. Regarder le Rwanda, on le perd désormais comme satellite, au profit de l’anglais. Le Vietnam, l’Indochine, les américains ont peut-être perdu la guerre, mais ils ont transformé la culture.
Donc, dans cette idée plus globale de la culture, si on recule, on accepte que le français n’est pas utile. Si pour un truc aussi évasif qu’une entreprise techno, on a cet argument, on a perdu d’avance. Par contre, je suis d’accord que la langue du savoir, aujourd’hui, c’est l’anglais. Pour la science, les technologies, le savoir académique, si on veut apprendre quoi que ce soit, il faut lire et écrire en anglais, sinon on ne transmet pas ce savoir à personne et on est en retard en tout.
Mais pour le reste, pour le monde des affaires, il n’y a aucune justification possible à ce qu’une entreprise fonctionne, de l’intérieur, en anglais. J’ai travaillé dans une entreprise que je ne nommerai pas, qui oeuvrait dans la haute technologie. Cette entreprise payait très bien ses employés et embauchaient à l’international, pour trouver les meilleurs talents. Un nombre très important de chinois et d’indiens donc… C’est une entreprise canadienne, pas québécoise. La langue de travail est le français, tout le monde est bilingue (ou plus, incluant le français) ou est en voie de le devenir.
La question n’est pas d’obtenir une entreprise où les gens s’expriment impeccablement en français. Avoir une base en français, ça ne demande pas des années d’études. Quelques cours de fin de soirée, et en trois mois, on a une base raisonnable.
Le problème, c’est quand l’inverse se produit et que la majorité doit s’exprimer dans leur langue secondaire, de façon moins constructive, parce qu’avec un vocabulaire plus limité.
En même temps, vous démontrez aussi une problématique des entreprises anglophones. C’est à dire l’exclusion des francophones de ces entreprises. Vous donnez votre petit pantin pour voie de démonstration, mais dans la vraie vie, il y a des entreprises comme celle que vous nommez qui ont un préjugé défavorable à embaucher des québécois. Une fois qu’on leur dit, ça va, continuer comme ça, business as usual. Vous pouvez vous partir en affaire, et embaucher juste des anglophones (qui, en passant, continue d’avoir un salaire moyen plus élevé que les francophones au Québec).
C’est un problème de dominant/dominé ici. La soumission, si ça vous chante, je vous la laisse.
Et francisé une entreprise, ça ne veut pas dire que personne n’a le droit de parler en anglais, dans leurs communications avec des clients. Le rôle de l’entreprise envers un client, c’est de le servir dans la langue de son choix lorsque cela est possible.
Le problème ici retourne aux racines de notre statut de cheap labour pour la bourgeoisie anglophone de Montréal. Il n’est absolument pas question de trouver cet état de fait acceptable. Le patron doit être en mesure de communiquer avec ses employés dans leur langue! Le contraire, c’est de la condescendance, c’est du mépris pur et simple. Et Jérôme Lussier, c’est un collabo si je peux m’exprimer ainsi.
Désolé, mais cet article est un torchon pour les gens qui oublient, ceux qui sont fin prêt à disparaître comme peuple, car ils n’ont plus rien dans le creux de leur cervelle… que cette idée médiocre de mondialisation qui ne va dans le sens que de l’Empire Américain (qui tire sur sa fin déjà, par manque de consistance idéologique; il n’est pas l’Empire Britannique, ni l’Empire Français, il exporte le gangsta-rap et le McDo, mais pas de grandes idées pour changer le cours de l’histoire et les sociétés en entier).
Il faut être fier de sa langue, pas seulement dans le petit contexte minoritaire, de «victime», mais dans le sens triomphant et hégémonique, de notre sphère d’influence à travers le monde, de ce qu’on a apporté sur cette planète, dans notre histoire collective. De la Nouvelle-Zélande jusqu’en Alaska, on a été partout sur terre… et on a posé des colonies aux quatre coins de la planète, pour propager notre culture (en particulier le Catholicisme cela-dit), notre système et notre civilisation. Qu’on ait perdu en Inde, en Europe et en Amérique, c’est simplement une démonstration que l’Empire Britannique était meilleure. Et oui, on devait perdre la Nouvelle-France. Si on ne l’avait pas perdu, que croyez-vous qu’on aurait fait? On aurait essayé de coloniser la Nouvelle-Angleterre, c’était une possibilité vous savez? Mais la culture supérieure a remportée la bataille, dans l’esprit comme dans le combat.
Reste toujours que l’histoire n’est pas seulement ce qui est arrivée hier. Et la petite besogne de la construire aujourd’hui reste la même. Le dessein trudeauiste est l’effacement complet du français au profit de l’anglais, aussi simple que cela. À terme, c’est la seule issue possible. Monsieur Lussier préconise donc cette folklorisation, pour une histoire sans avenir. Car l’Amérique se déchirera d’elle-même avant longtemps, les jours sont compté.
Wow, je suis impressionné. Je n’ai jamais vu un tel argument objective et rationnelle contre l’interprétation extrémiste de la loi 101 auparavant.
Well done!
Si le gouvernement veut s’immiscer dans les réglementations environnementales je suis tout à fait pour, mais quand le gouvernement (ou le gouvernement assomptive) veut dicter comment une entreprise fonctionne de cette manière, je suis très mal à l’aise.
En outre, comme vous le soulignez, la langue de travail n’a aucune incidence sur la langue de la société et la culture.
Si les gens pensent qu’il ya moins de français dans la ville de Montréal, c’est sans doute parce que les francophones tant de passer à l’indicatif régional 450. Mais il n’y a aucune dépréciation réelle du nombre de francophones ou de personnes capables de parler français à Montréal, et certainement pas dans le reste du Québec. Être bilingue ne signifie pas que vous abandonner une langue en faveur d’un autre, cela signifie que vous adapter à parler à la fois avec le même intérêt.
Nous oublions souvent Mme. Marois est membre de l’un pour cent, elle est une élite, et si elle a des rêves de faire elle-même l’impératrice de cette nation. Elle veut inculquer une idée subtile mais néanmoins hégémonique de la supériorité culturelle, celle qui ne prendra fin que dans les troubles civils et l’effondrement économique.
Je préfère de loin le Québec a obtenu son acte ensemble et ont cessé cette idiote isolement auto-imposé. il fut un temps pas si longtemps, notre économie était robuste et nos élites universitaires et intellectuels atteint des positions de puissance significative au sein de la confédération. Notre multilinguisme et le cosmopolitisme ne se contentent pas de nous faire idéales citoyens du monde, mais les dirigeants idéales du Canada ainsi.
Maîtres chez nous signifie que nous ne tremblent face à toutes ces menaces imaginaires. Mme. Marois serait sans doute plus à l’aise dans la Grande Noirceur imposée par le dictateur Duplessis!
@ Taylor
Une simple question. En quelle langue écrivez-vous: le français, l’anglais ou l’incohérent? Visiblement, le traducteur Google ne rend pas très bien votre pensée.
Un exemple patent, tout chaud, de rabaissement à l’égard d’une personne faisant un très bel et méritoire effort pour communiquer en français avec nous, Monsieur Diogène le Cynique.
Une approche comme la vôtre explique à elle seule, ou presque, pourquoi une politique de francisation coercitive plutôt qu’incitative frapperait un mur.
Soyons avenants et rassurants. Pas arrogants et suffisants.
Ça aiderait certainement côté résultats…
@ Claude
J’admire vos bons sentiments: j’aurais rabaissé un bon gars qui parle le charabia. En fait, je ne sais pas s’il est anglophone ou francophone et, bien sincèrement, je m’en fous pas mal.
Le problème avec le propos de Taylor n’est pas seulement son incohérence, mais des phrases haineuses comme celle-ci : « Nous oublions souvent Mme. Marois est membre de l’un pour cent, elle est une élite, et si elle a des rêves de faire elle-même l’impératrice de cette nation ». Ou encore celle-ci: « Je préfère de loin le Québec a obtenu son acte ensemble et ont cessé cette idiote isolement auto-imposé ».
De ce que je comprends de ce galimatias, c’est qu’il attribue à Pauline Marois des « rêves d »impératrice » – elle a beaucoup de défauts, j’en conviens, mais là c’est de la diffamation – et que le Québec s’imposerait un isolement idiot -est-ce que le Québec s’isole? Sommes-nous des idiots? Ce type d’affirmation est vraiment extra pour le respect, en effet.
Bien sûr, nous pouvons être « avenants et rassurants » car « ça aiderait certainement côté résultats… » Sur ce point, je suis tout à fait et très sincèrement d’accord avec vous. Toutefois, lorsque votre interlocuteur fait de la diffamation et vous traite d’idiot, je ne pense pas que les bons sentiments incitent au dialogue et à la compréhension mutuelle. Un propos con demeure un propos con, peu importe la langue et la logique. À mon avis, il y en a trop et un peu de ménage là-dedans assurerait beaucoup plus le respect mutuel. Commençons donc par la logique: le respect suivra par la suite.
Merci pour cette réponse très correcte, Monsieur Diogène.
Quant aux «phrases haineuses» que vous décelez, je dirais qu’elles sont bien davantage du type «opiniâtrées». Un peu comme tous nous le faisons ici.
Enfin, j’ose espérer que vous excuserez mon commentaire un peu brusque relativement à votre intervention. Je n’aime pas du tout être brusque. Mais je désire toujours des approches bienveillantes. Et la vôtre ne me semblait pas tellement l’être.
Bonne fin de journée, Monsieur Diogène!
>Une approche comme la vôtre explique à elle seule, ou presque, pourquoi une politique de francisation coercitive plutôt qu’incitative frapperait un mur.
Cette affirmation est très discutable car une politique de francisation incitative, ça ne marche malheureusement pas. En effet, pourquoi des allophones ou des anglophones apprendraient-ils le français s’ils peuvent vivre en anglais au Québec ? Une politique linguistique coercitive, c’est ce qui existe dans tous les pays du monde, où l’emploi de la langue nationale est obligatoire pour travailler ou exercer sa vie de citoyen. Faire la même chose au Québec, c’est-à-dire imposer le français dans le milieu professionnel et en tant que seule langue officielle (ce qui n’est pas le cas actuellement) n’a rien de choquant vu que c’est ce qui se passe dans tous les pays du monde. Et, en plus, cela est très efficace car les immigrants s’assimilent rapidement à la langue nationale. Car ils souhaitent souvent travailler sans délai et parler la langue nationale du pays d’accueil est un impératif pour ce faire.
Alors, Monsieur Vernet, une politique coercitive ou incitative?
En oubliant les us de partout, et aussi le caractère obligatoire d’une langue de communication universellement comprise, faudrait-il donc aller vers le coercitif plutôt que l’incitatif?
Devrait-on ressusciter l’esperanto, cette langue artificielle que personne ne parle?
Le plus important, à mon appréciation, c’est que les locuteurs d’une langue donnée en soient assez fiers pour la parler et l’écrire correctement. Ce qui constitue en soi un solide incitatif à quiconque arrive et constate l’importance de l’apprendre et de l’utiliser dans ses communications.
La coercition, c’est l’équivalent du bâton. Je préfère la carotte…
>Alors, Monsieur Vernet, une politique coercitive ou incitative ?
Comme je l’ai expliqué dans mon message précédent, tous les pays du monde adoptent une politique coercitive, qui marche d’ailleurs très bien et qui n’est pas du tout remise en cause. Linguistiquement parlant, une politique incitative n’a aucun effet à long terme (voire même aucun effet). On le voit parfaitement au Québec, où cette politique n’a donné aucun résultat durable.
>En oubliant les us de partout, (…).
Ça, c’est trop facile ! Pourquoi ce qui marche partout ailleurs dans le monde ne devrait-il pas être appliqué au Québec ? En quoi une politique coercitive est-elle choquante alors qu’elle est acceptée partout dans le monde ?
>et aussi le caractère obligatoire d’une langue de communication universellement comprise, (…).
L’anglais est très loin d’être universellement compris. 90% de la population mondiale l’ignore et l’anglais n’est la langue maternelle que de 7% de la population mondiale. Et pourquoi obligatoire ?
>Le plus important, à mon appréciation, c’est que les locuteurs d’une langue donnée en soient assez fiers pour la parler et l’écrire correctement.
Cela ne suffit absolument pas. Tant que l’anglais restera de fait une langue officielle au Québec, l’insécurité linguistique perdurera. Une forte partie des immigrants continuera à s’angliciser et de nombreuses entreprises continueront à fonctionner en anglais et à l’imposer à leurs salariés québécois.
>La coercition, c’est l’équivalent du bâton. Je préfère la carotte…
Mais dans quel pays du monde applique-t-on cela avec succès ?
M. Lussier,
Étant moi-même employé dans une entreprise semblable à « NewTech » mais avec + de 50 employés, donc soumis à la loi 101 actuelle, je dois rectifier le tir sur certains points qui me semble fausser le discours ambiant sur les plans du Parti québécois dans la campagne actuelle. Notre entreprise est active dans le domaine du développement logiciel au niveau des très grandes entreprises canadiennes (plus de 500 employés).
D’abord, comme NewTech, la plupart de nos clients sont situés hors Québec et la langue de travail est donc souvent l’anglais. En fait, depuis que nous avons reçu notre certificat de l’Office québécois de la langue française, les seuls changements que nous avons dû apporter sont les suivants:
– Fournir une version de Windows (et autres logiciels) et des claviers français aux employés de l’administration qui n’ont pas à traiter directement avec les clients anglophones.
– Recevoir l’Agent de l’OQLF de façon régulière (à chaque année, je crois), afin qu’il vérifie la situation.
Donc, la langue utilisée par plus de 90% des employé(e)s dans leurs logiciels/conversations/échanges/documentations peuvent continuer à être presqu’exclusivement en anglais et il n’y a rien que l’OQLF peut faire pour empêcher cet état des choses. Les quelques employés qui ne parlent pas français de façon courante le comprennent maintenant parfaitement et l’OQLF n’a jamais demandé quoi que ce soit afin de les « franciser »: cela se fait naturellement par la force du nombre.
À la lumière de ces faits avérés, j’ai le regret de vous dire que votre article me semble être rien d’autre qu’une tempête dans un verre d’eau: NewTech pourrait certainement continuer à opérer à partir de Montréal et tout au plus, elle aurait quelques frais à débourser afin d’être conforme avec l’OQLF. Ces frais, inutile de le rappeler, elle les a déjà accumulé depuis les quelques années où elle a choisi de conserver moins de 50 employés… Elle aurait seulement besoin d’engager un plus grand nombre de francophones (nous presque tous bilingues, non?) afin d’atteindre un seuil plus grand et ainsi permettre certains « passe-droits ». Tout ceci n’est qu’une vision politique d’un développement d’entreprise qui peut (et devrait) se faire le plus possible en français. Et ce n’est pas un absolu: certaines grandes entreprises anglophones de Montréal continuent toujours d’y opérer, malgré les amendes répétées de l’OQLF… Est-ce si coûteux qu’elles envisageraient de déménager? J’en doute!
Un peu d’information factuelle, merci!
Je crois qu’une bonne partie du probleme viens du sentiment qu’ont plusieurs anglo d’etre des « ennemi » des nationalistes québécois…
Non, Monsieur Robitaille.
Je ne pense aucunement que nos anglo-québécois perçoivent la réalité telle que vous la supposez.
Plus simplement, ces citoyens à part entière (comme nous tous) n’apprécient pas être marginalisés ou brimés dans leurs droits.
Vous auriez le même sentiment à leur place.
Non?
>Plus simplement, ces citoyens à part entière (comme nous tous) n’apprécient pas être marginalisés ou brimés dans leurs droits.
Les Anglo-Québécois ont effectivement des droits, d’ailleurs très importants. Mais ils ne doivent pas oublier que la langue commune et officielle du Québec est le français. Or, certains l’oublient un peu trop souvent, comme ces intervenants qui écrivent directement sur ce forum francophone en anglais (pourquoi ne le font-ils pas en français, alors que plusieurs ont bien dit qu’ils vivaient au Québec ?). Ceci dit, imposer le français aux entreprises de plus de dix salariés au Québec n’a absolument rien de choquant et devrait être accepté par tous vu que le français est la langue commune et officielle de la province. C’est exactement ce qui se passe en France, sans que cela ne nuise en quoi que ce soit à l’attractivité économique du pays.
Get over it. Plenty of people comment in French on English Canadian news sources, and they are allowed to. You can’t forbid people to use any language in an internet forum, there’s nothing scandalous about it. You’re acting like people posting in English are unmoral, when really it’s the hate and the racism that is.
J’ai demenagé à Montréal en 2001 et ma première pensée était ‘wow, je suis excité que je serai bilingue dans 3 ou 4 ans. Après être donné une claque dans le visage avec les règles stupides de la langue française ici… J’ai perdu mon appétit pour apprendre le français. Je le parle parce que c’est juste la chose juste à faire … vivant à Québec.
I earn a very large salary, pay the highest taxes in the country, built a large home, donate thousands annually to local charities, spend an awful lot on consumption (just ask the wife), and I over-tip in restaurants. I think I am a fairly good example of how absurd this whole argument is. Why? Because regarless of the outcome of this election, I am simply tired of this ongoing conversation. Too much money and energy has been wasted on this subject, with zero outcome, for the entire 11 years that I have lived in Montreal. In my personal case, the REVERSE has happened. I say reverse because I am moving back to Alberta. Not only am I moving, but I’m taking my business, my tax revenue, my charitable donatons, and my francophone wife and daughter with me. (my wife is more annoyed by this mess than I am actually).
So, they say that if it hurts your head to repeatedly bang it against the wall that you should stop banging your head against the wall. good advice.
Salut MTL, thanks for the second language and the smoked meat!
Jay, you’re smart enough to realize this « crisis » is mostly a PQ and sovereignist fabrication, mostly propagated in the media. Most francos don’t subscribe to this propaganda, especially one living in Montreal. I doubt you run into this sort of BS in your everyday life – very few of us do.
Expliquez-moi SVP comment cela se distingue d’autres formes de « ethnic cleansing » que nous avons vu dans l’histoire.
I totally agree with the annoyance you feel about this absurd situation, Mr. Jay.
However, many here do no endorse the narrow vision of nationalism too often expressed by some.
No real need to move West. Do not give up on us, Mr. Jay. For most of us here are very open and quite aware of the importance to be in tune with a universal world, such as it has become at the touch of a little icon on a computer.
Nous sommes – comme partout ailleurs – nationalistes et épris de notre spécificité culturelle. C’est sain et tout à fait normal. Et la majorité ici, j’en suis convaincu, est de cette opinion.
Don’t throw the towell because some try to make it seem otherwise.
Reconsider.
The analogy with ethnic cleansing is absurd. You *consider* leaving *on your own*, which make two major differences. Furthermore, french is something you can learn, unlike being of the *arian* race. There are loads of laws that protect English here (in education, health care and other service). Your life as anglo is much better here that it would be in Germany, Poland or Mexico.
The problem is that you expect to have the full canadian-way-of-life here, including English wall-to-wall. This is Quebec. Anglophone are a protected minority, and assimilation toward English is a constant threat. Maybe there are better ways to deal with this, the goal is not to make you feel unwelcome, but we have to cope with that reality.
There is 2 solutions to this .All non seperatists in Montreal have to petition to make special status to the city.We have to have the right to be bilingual but always keeping French as the primary language.There are thousands of businesses,commerces that need to rely on the English language to communicate with it’s clients whom might be Canadian exterior of Quebec ,USA or Worldwide!
Montreal was the number one city in Canada back in the 50’s til the mid 70’s until the PQ had gotten power in 1976.It had that status because it was a bilingual city,people tourists immigrants loved coming to this city ,the economy was at it’s highest level!Then Bill 101 came in and out went the major companies and head offices and hundreds of once very proud who had earned every right to stay Montrealers.If that can’t be possible then Quebec should seperate in two western Quebec will be federalist and bilingual Eastern Quebec could be the unilingual French country it wants to be according to seperatists.English is a ressource and not a menace and it’s a lifeline to keep the economy healthy in Quebec.
You don’t understand how un-convincing the « good old day’s » argument is. Montreal in the 50’s was not a bilingual cities like today, it was a cities with rich anglo and poor franco. The francophone’s average income was 35% lower than the anglophone. Even a bilingual franco had lower income than an unilingual anglo. To give you an idea how dramatic this was, it’s not that far from the differences between white and black people in southern US at the same time (45% under Jim Crow’s laws). Montreal’s of the 50’s is the very nightmare I’m afraid my grand-daughter is facing if we give up linguistic law.
Know your history.
Wow, I can certainly see productivity going way down if this absurd law is put into place. Lots of people can understand and write french but are more fluent in english. For example, the simple task of writing an email suddenly because much more daunting.
Steps to writing an email in your 1st language:
1) think about what you want to say
2) write it
3) send your email
Steps to writing an email in your second language:
1) think about what you want to say
2) mentally translate it into french
3) write it (don’t forget all the accents!)
4) ask a colleague if it makes sense
5) send your email
C’est tellement vrai! C’est justement ce fait que plusieurs ne comprennent pas ou ne veulent pas comprendre. Certain que quelqu’un peut apprendre une langue (le francais) et savoir le parler avec son voisin, un ami, un serveur, ou quelqu’un a la banque. C’est entierement une autre chose gérer une entreprise dans ta deuxieme langue.
You will never be as comfortable as you are in your first language. Your ideas will never be voiced as clearly. You will feel handcuffed and incapacitated.
Oui, si la plupart de tes clients sont francos, et conséquemment la plupart de tes employés sont francos, cela devient infiniment plus facile de maitriser la langue. Mais pour l’anglophone bilingue qui jongle constamment avec ses clients anglos a l’externe et quelques employés francos a l’interne, etre force d’utiliser le francais au travail deviens un grand inconvénient qui ne vaut sincerement pas la peine. Maitriser une langue a un niveau professionelle devient TRES difficile.
J’en suis un exemple parfait.
Valerie@29 août 2012 · 22h54
Wow, ever if I’m a french speaking person, when I write in english or french, it’s actually what I’m doing :
Steps to writing an email in my 1st language:
1) think about what I want to say
2) write it
3) send my email
Steps to writing an email in my second language:
the Same thing, because, I’m not a racist enough to don’t want to learn another language.
Hi Jay,
I feel your pain. I was born and raised here, speak 3 languages fluently and seriously am also fed up of the endless energy wasted on this debate.
For me it is quite simple…if Quebec wants to leave Canada by all means do it…as long as Montreal can also separate from Quebec.
Je crois que le plus gros problème au Québec… c’est que personne ne parle le français correctement! Eh bien oui, je suis désolée, mais c’est tout à fait vrai. Commencez pas apprendre à parler correctement (et je ne parle même pas des anglicismes ou des emprunts, qui sont encore plus courants en France – je vous parle de la grammaire et de la syntaxe de base!). En tant que Française qui habite au Québec depuis plus de dix ans, je constate l’état lamentable du français tous les jours. En tant que Française qui parle parfaitement anglais, je ne comprends pas pourquoi les Québécois refusent de parler anglais. Oui, ce serait bien qu’ils apprennent à parler anglais, mais ce serait encore mieux qu’ils apprennent à parler cette langue qu’ils prétendent défendre alors qu’ils la massacrent tous les jours, que ce soit à Radio-Canada ou dans la rue. Je connais énormément d’anglophones qui parlent bien mieux français que la majorité des Québécois (avec un petit accent charmant en plus)!
1) Apprenez à parler français correctement.
2) Apprenez à parler anglais correctement.
3) Vous n’avez plus aucun problème linguistique.
Pas besoin de référendum pour préserver une langue – il suffit de réformer le système scolaire, car l’école (publique) au Québec est complètement pourrie… Bon courage!
Voilà, c’est simple! Pourquoi vous cassez-vous la tête???
>En tant que Française qui parle parfaitement anglais, je ne comprends pas pourquoi les Québécois refusent de parler anglais.
Mais pourquoi devraient-ils le faire alors qu’ils sont chez eux, où la langue commune et officielle est le français ? Il est ahurissant de lire des affirmations pareilles. En plus, les Québécois, tout comme les Français, ne sont aucunement censés connaître l’anglais vu qu’ils vivent dans des États officiellement francophones. Enfin, concernant les anglicismes en France, je puis vous assurer qu’ils sont infiniment moins nombreux que dans d’autres langues européennes, comme l’italien ou le néerlandais, qui ne bénéficient d’aucune politique terminologique. J’ajoute que dans les médias (radio, télévision), il est officiellement recommandé de les éviter, comme le mentionne la charte de France Télévisions :
« Les personnels intervenant à l’antenne sont tenus à un usage correct de la langue française, conformément aux dispositions de la loi no 94-665 du 4 août 1994. Ils s’abstiennent, à ce titre, d’utiliser des termes étrangers lorsqu’ils possèdent un équivalent en français. »
Les français sont élevé avec l’idée bizarre et ridicule qu’il existe une bonne façon de parler et une mauvaise. Vous vous faites reprendre, on vous ridiculise si vous ne choisissez pas le bon mot, la bonne prononciation. Bien parler est un signe d’intelligence, d’éducation. Après vous êtes conformé toute votre vie à tout ce fla-fla, vous êtes naturellement choqué de voir qu’ici, on s’en fou. On parle peu. On aime les punchs, les discours clair et rapide, les idée avant la forme.
Nous n’avons pas été empoisonné avec vos complexe absurde sur la langue parlé. Vos arguments de petit-bourgeois, vous pouvez vous les garder.
@Grosbonsens
Mais qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre. En tant que Québécois établi en France, laissez-moi vous dire que vous êtes très, très mal placée pour tenir ce genre de propos. Bien sûr que si vous comparez la qualité du français de l’élite française à celle du Québécois moyen, vous pourrez vous complaire dans votre complexe de supériorité typiquement français. Mais la comparaison inverse se fait tout aussi bien.
L’élite québécoise parle mieux que le peuple français avec ses anglicismes (utilisées à tort), ses mots de verlan omniprésents, ses dérives linguistiques jugées « normales ».
La différence entre les Québécois et les Français, c’est que nous n’avons pas la prétention de croire que notre façon de parler est la seule correcte qui soit. Vous ne voyez même pas les erreurs que vous faites en parlant, car elles sont très répandues en France. Pour vous, c’est ça, la bonne façon de parler.
Apprendre l’anglais correctement? Et les Français, ils parlent anglais peut-être? Les Français sont aussi pathétiquement unilingues que les anglophones! Alors, svp, arrêtez d’essayer de nous faire la morale et de nous complexer.
De toute façon, tout ça est sans importance. Même s’il était vrai que notre français était atroce et le vôtre mirobolant, cela ne change rien à la fausseté de votre argument et de votre « solution » en trois points. Après tout, le français n’est que du latin dégénéré. Ça ne l’a pas empêché de se répandre et de devenir la langue officielle de la France (et autres pays). La lingua franca s’impose par son usage universelle, pas par sa qualité d’usage. Vous pensez peut-être que les Américains parlent un excellent anglais? Ou les Argentins un excellent espagnol/castellano? Ou les Suisses un excellent Allemand?
PS: To all you Anglos out there… hang in there!! You make this city beautiful and bearable – or rather, the combination of both cultures (and others as well) is what makes Montreal such a beautiful and wonderful place to live… Not all Francos are dimwits who don’t know anything about your incredible literature, culture and language… The ones who don’t appreciate you are close-minded and don’t know what they’re missing!! Hoping that all these silly linguistic wars will be over soon… so we can all talk share and learn together!!
Omg, Can we just all get along!!! I thought the seperatist movement had nothing to do with language! Perhaps I am too much the idealist! I was born and raised here and although I get by in french, I wish, and try to improve my vocabulary.. Not because I am told to but because I wish to! Anyway if I continue It will end up in a rant, so..
Peace out!! (to all)
Mais M. Lussier, regardons si vous le voulez un autre aspect de la »vraie » vie. Prenons encore une fois Gaston et imaginons qu’il a fait avant de démarrer son entreprise des études supérieures en administration et en génie informatique au Québec. Il les aura payées que bien peu chèrement grâce à notre gouvernement, à un coût à peu près deux fois moindre que celui dans le reste du Canada et de 5 à 20 fois moindre qu’aux États-Unis.
On peut aussi considérer qu’au moment de fonder son entreprise qu’il profite des généreux programmes d’aide aux entreprises dans le domaine du multimédia d’Investissement Québec : http://www.investquebec.com/fr/index.aspx?page=1764. Et même, qu’il se sert des outils développés par ce même gouvernement pour aider les jeunes entrepreneurs à construire leur plan d’affaire et à accomplir les études de marché préalables.
Il profite aussi du milieu culturel et intellectuel qui le place aux côtés d’Ubisoft, de Sarbakan, et de bien d’autres encore.
Si Gaston ne veut pas en contrepartie se plier aux règles linguistiques du Québec, s’il veut cracher au visage de la population québécoise qui a le droit d’être servie et de travailler en français, et bien, oui, à ce moment là, qu’il aille se faire voir ailleurs.
Je doute, cependant, qu’il y trouve les mêmes avantages fiscaux et culturels ainsi qu’un milieu aussi propice.
Ta réponse était bonne avant tes 2 dernieres paragraphes qui sont tout simplement fausses et divisives….
Voilà M. Lussier qui usent des bonnes vieilles tactiques de peur utilisées depuis toujours par les cananglais. Tout ça révèle soit sa mauvaise foi, soit une vision microcosmique et nombriliste du monde.
Il n’y a pas que l’Amérique du Nord sur la planète. Il n’y a pas que le Québec, le Canada et les États-Unis. Il y a plus d’une centaine de pays sur notre petite boule bleue et partout sauf au Québec, et quelques autres malheureux pays colonisés, la langue du travail est la langue du pays.
Je suis bien placé pour le savoir, je travaille en France et en français dans une compagnie pharmaceutique international avec plusieurs collègues étrangers sur place + centres de recherches dans différents pays. Bien évidemment, l’anglais est présent, il y a des conférences en anglais, il y a des collaborations en anglais et j’en passe. Mais la langue du travail, à la cafétéria, avec les RH, dans les petites réunions, etc. demeure incontestablement le français.
Comme l’a dit M. Simard, au Japon, ils parlent japonais et ont des boites internationales, en Chine en chinois et en espagnol en Espagne. Il suffit de lire les offres d’emplois pour différents pays pour le constater (du moins, en pharma). Bien sûr, la connaissance de l’anglais est souvent requise, mais l’un n’exclue pas l’autre. Il n’y a qu’au Québec où fait régner cette confusion délibérément.
Ma conjointe, une anglophone, a travaillé à l’Université McGill (oui, tout le monde a compris de quelle université de la région montréalaise il s’agissait) et elle était très bien placée pour constater tout le mépris que cette université a pour la communauté dans laquelle elle vit. Si McGill était un peu plus ouvert d’esprit face au français, NewTech n’aurait peut être pas crue jusqu’à 50 employés sans faire l’once d’un effort pour se franciser.
Je suis une analphabete du 21e cycke qui ne parle quen francais parce que nee en lointaine camoagne et de nilieu tres defavorisse economoquement et culturellement… conbien ne pas parler anglais ma fait rester derriere….
hey… na creer mon parti et inventer une loi 102 nous obligeant a parler une langue autochtone…. cesy quoi cette primaute quelle veut la madame PQ!!!!! Souvenez vous… les autochtones etaient ici dabord…. on va tu leur imposer le francais dans leurs reserves…. des trous pour les garder encaves… pis la loi 101 cest pareil… sauf que la cage est doree,,, plaquee…
3h46 du matin… Ah la boisson….
Pour avoir travaillé TI dans des entreprises 100% québécoises de plusieurs centaines de personnes… avec le certification de francisation sur la porte… la seule place où on parlait français, c’était quand on faisait son message téléphonique. le fait d’Avoir des éléments français comme l’exige la loi n’empêche pas du tout de parler en anglais… mais il n’ont qu’à enregistrer leur compagnie sous la loi canadienne.
Les allemands parlent bien en allemand et ils vendent des BMW, Mercedes, Porches, VW, Audi … et des pilulles partout dans le monde…. votre article c’est que de la mauvaise foi.
Une seule question: qu’arriverait-il si l’on multipliait l’histoire de New Tech par 100 ou plus?
Mme Bouchard,
Il n’arriverait RIEN DU TOUT, puisque cet article n’est qu’une anecdote (propagande?) sur une entreprise anglophone qui se cherche une excuse pour sortir du Québec… Allez lire mon commentaire et celui de Denis Bergeron pour vous en convaincre. Une entreprise qui veut croitre et ne pas se faire « écoeurer » par l’OQLF est de s’enregistrer au fédéral!
Bonne journée!
À tous ceux qui pensent qu’en France l’anglais n’est pas présent vous êtes bien à côté de la track comme on dirait en Québecois. Je travail pour une entreprise dont le siège sociale est en France et je vous garantie que l’anglais est très présent. D’autant plus je seconde les propos d’une personne a dit plus haut dans l’échange si tu n’es pas bilingue ou plus en Europe tu es considéré sous éduqué. Serions-nous pas plus avantagé d’être un peuple bilingue en misant quand même sur l’importance du Français mais en se distinguant de nos voisins du sud, est et ouest. Le monde des affaires au niveau National et International je suis désolé de vous l’apprendre c’est l’anglais.
Je ne veux pas me retrouver dans un Québec qui pense et parle comme Jean Chrétien. Tout le monde apprend l’anglais par défaut aujourd’hui, dès lors qu’il a une connexion Internet. Le multilinguisme est ce qui fait reculer des langues en novlangues, je dirais même qu’il vaut mieux d’apprendre le Latin en fait, si on vaut un esprit bien fait, au lieu d’avoir la langue de bois des affaires. Mais avant tout, nous avons une première langue, il faut l’apprivoiser et la maîtriser dans toutes ses subtilités. L’anglais fonctionnel, ça ne demande pas de grandes études et son omniprésence médiatique la rend finalement inévitable. Vous savez, ce sont les médias qui ont tué des langues comme le gaéliques. Le français, c’est une très grande langue. Il faut comprendre ce que j’entends par ceci. Le français, ce n’est pas le russe, le suédois, l’espagnol, le portugais, l’italien. C’est… mieux. Une langue plus importante dans l’histoire des cinq derniers siècles. Plus que toutes les autres, sauf l’anglais et l’allemand. Et ça reste une langue très vivante. Je sais, je suis «lingocentriste» ici. Qu’importe, il y a des langues qui comptent plus que d’autres. Le grec et le latin dans l’Antiquité. Le français, l’anglais et l’allemand depuis les Lumières. De vraiment maîtriser le français, ça reste quand même mieux que d’être médiocre dans deux, trois langues.
Rangez donc le français au musé des langues historiques et laissez les autres déterminer la langue qui leur convient le mieux dans leur activités.
Musée pas de E… vous prouvez mon point.
C’est en voyant les politiques du PQ que je me fache et que je me met à détester le français.
Ces gens veulent m’empêcher d’aller étudier en anglais. Ils veulent m’empêcher d’envoyer mes enfants en immersion anglaise. Ils veulent me contrôler et limiter ma liberté.
J’en ai rien à cirer du français, ce qui compte pour moi c’est le développement humain, c’est qu’on ai un bon niveau de vie. C’est qu’on puisse s’accomplir et accomplir nos rêve. C’est qu’on ai les moyens financier de le faire. C’est qu’on participe à la libre circulation des idées.
Le français n’est qu’une langue, c’est la langue de la culture. Ce n’est pas la langue la plus adapté pour l’épanouissement au travail et dans les affaires.
Le français n’est même pas un composant fondamental de mon identité. Je suis la même personne, je m’abonne aux influences selon mes intérêts. J’en ai marre des campagnes de peur du PQ sur la petite société menacé.
La plus grande menace c’est de faire de mauvais choix collectifs.
Il y en a qui chignent encore sur la conquête britannique, pourtant ils refusent toujours d’apprendre les raisons du succès britannique. Lorsqu’on refuse d’apprendre de ses ennemis, on accepte de continuer de perdre!
Il faut sortir de notre bulle médiatique française et socialiste.
Les fascistes diront pourtant que si on ne partage pas leur vision du nationalisme qu’on est juste bon pour aller contribuer comme les autres à bâtir Toronto. Casse toi pauvre riche!
au moins ta conclusion a du bon sens. la dernière phrase je veux dire.
LOL at people saying had they frenchified it when they still had few employees it wouldn’t matter now. Did you even read the article? Quit drinking your kool-aid, this serves to benefit nobody. It will negatively impact Francophone people more than it will benefit them, costing them jobs and having companies as usual move over to Ontario. Have you kool-aid drinking separtists not learned a thing?