BloguesLes vers de tête

Le premier Premier Gala De l’ADISQ

Édition 2015

Le Métropolis était ce soir le théâtre de l’édition 2015 du Premier Gala de l’ADISQ. Tapis rouge, prestations, remerciements modérés dans la durée, commentaires parfois difficiles à suivre de Jean Leloup et tutti quanti. Bref, la routine.


Une animation sobre et efficace assurée par l’ancien collègue du Voir Olivier Robillard Laveaux, jadis critique d’albums, accompagné à l’analyse par Claude Rajotte, demi-dieu.

Olivier y va d’entrée de jeu de quelques uns de ses souvenirs les plus marquants au Métropolis.  Un gars qui saute du parterre dans un spectacle de Jackass, le nuage opaque de boucane bleutée des shows de Grimskunk…  Souvenirs encore fumants pour plus d’un. Et dans la catégorie nostalgie au Metropolis, notre animateur fera plus tard un hommage clin d’oeil à celui qu’il considère comme étant le roi de cette salle mythique, Jean Leloup, pour en avoir foulé les planches un total de trente fois, sans compter les huit autres soirs prévus en novembre prochain.

Rajotte nous rappelle que l’animateur, avec son chapeau de critique, avait dans son ancienne vie, octroyé la note de 6/10 à l’album d’Alex Nevsky, lui qui en 2014 remportait le prix de l’interprète masculin de l’année. Olivier, dit-on, lui trouvait une utilisation trop abondante de « Pam pam pams». Il enchaîne sagement en admettant préférer le siège de donneux à celui de critiqueux.

L’animateur conclut sa première intervention en soulignant au passage un joueur manquant dans la catégorie Hip Hop, Loud Larry Ajust, qui fut disqualifié vue la trop grande proportion de textes en anglais de son album. Eh bien messieurs, vous vous voyez salués.
S’en suit un chapelet de remises de prix et de prestations, pour une soirée somme toutes agréable et, je le répète efficace.
Or par souci de l’être, voici la liste des récipiendaires.

Leloup
Leloup, Roi du Métropolis

Le Premier Gala de l’ADISQ 2015

Vidéoclip de l’année
Mardi gras
de Pierre kwenders

Mention spéciale à ses remerciements, selon lesquels Patrice Michaud représente rien de moins que Tous les Autres, avec un grand A

Album de l’année- Rock
Paradis City de
Jean Leloup

Qui jase directement, littéralement, à la caméra et
nous rappelle de ne pas se laisser impression, de donner notre cœur, et surtout, de ne pas lâcher.

Album Hip-Hop de l’année
XXL de
Eman et Vlooper

Aussi récipiendaire du prix Étoiles Stingray et d’une bourse de 5000$, Eman est heureux de nous confier avec quoi il paiera sa garderie…

Artiste québécois de l’année s’étant le plus illustré hors Québec
Pierre Lapointe pour
Son album Paris Tristesse

-J’accepte avec plaisir et joie parce que j’ai travaillé en tabarnak en France .
Pierre Lapointe

Album de l’année Choix de la Critique
Paradis City de
Jean Leloup

-Tous le monde s’est arraché le cul, (…)Donc lâchons pas!
Jean Leloup

*C’est à ce moment je crois que se termine la portion Nos artistes disent des gros mots. Du moins, c’est ici que je cesse de les citer.

Album de l’année Traditionnel
Têtu, par
Le vent du nord

Album de l’année Country
Troisième rue sud par
Maxime Landry

Album de l’année Musique du Monde;
Navegar de
Bia

Son deuxième en carrière

Album de l’année Classique/ artiste soliste et petits ensembles
Chopin : Complete Mazurkas par
Janina Fialkowska

Album de l’année Classique/ Orchestres et grands ensembles
Ludovico Einaudi : Portrait
Angèle dubeau & la pietà

Album de l’année Jazz
Quantum de
Emie R Roussel trio

Album Anglophone
Where I belong de
Bobby Bazini

Spectacle de l’année Anglophone
Sleeping operator par
The Barr Brothers

Spectacle de l’année Humour
Pas trop Catholique
Kathy Gauthier

Album de l’année Réinterpretation
Paris Tristesse
Pierre Lapointe

Qui ne peut s’empêcher de trouver ça drôle de faire des reprises de ses propres chansons.

Album de l’année alternatif
Zulu de
Galaxie

Difficile de ne pas être heureuse

Album de l’année meilleur vendeur
Plus tard qu’on pense
Fred Pellerin

Voici pour l’édition 2015 du Premier Gala de L’ADISQ. Pour ma part, je tiens à remercier les lecteurs qui se seront rendus jusqu’à ces lignes, ainsi que mes parents, sans qui, bref. Plus sérieusement, un gala efficace, sans accroc majeur et qui donne espoir pour le suivant, soit le 8 novembre prochain depuis la Place des Arts, d’où je serai pour tenter de recueillir quelques commentaires et croquer quelques portraits. Glam Time!