Mon retour s’est vraiment bien effectué à part le fait qu’une douanière zélée a retardé l’étreinte tant attendue avec mes filles. Mes craintes concernant ces dernières se sont avérées sans fondement. J’essaie, malgré les échéanciers, de profiter au maximum de leur présence.
Depuis mon arrivée à Saint-André-Avellin lundi soir dernier, je suis toujours sous l’effet du décalage horaire, et aussi pris par plein de petits détails auxquels je me suis habitué à Londres. Un exemple? Tiens, traverser la rue et regarder du bon côté.
Comme je vous l’ai déjà mentionné dans un billet précédent, je suis président du conseil d’administration du Studio coopératif Premières Lignes, ce qui me tient très occupé depuis mon retour. Nous avons notre assemblée générale annuelle la semaine prochaine et nous lançons dès demain trois titres qui inaugureront la collection «Trip» dirigée par Marc Tessier et Stanley Wany. Cette collection, par sa recherche esthétique et par le ton, a un lien de parenté certain avec le travail des illustrateurs anglais du 19e siècle tout en étant fortement ancré dans notre époque. Oubliez la BD classique. Ici, on parle littéralement de livre d’art.
Pour ceux qui voudraient découvrir cette nouvelle bande dessinée québécoise qui crie son appartenance à notre culture tout en assumant ses différentes influences prises de par le monde, vous pouvez assister au lancement de ces livres au Cheval Blanc à Montréal à compter de 15 h et y rencontrer ces auteurs de talent.
Voici un aperçu de ces bandes dessinées de grande qualité :
« Fable des 3 mégères » de Sandra Breault
Trois histoires qui rappellent les vieux livres d’illustrations anglais du 19e siècle. Dans des récits distincts, les tribulations de deux personnages en quête d’acceptation dans un milieu qui les rejette. Gagnant du prix de meilleure BD, finissants 2008 de l'ÉMI.
« La Forêt des serpents » de Marc Tessier
Mélange de mythologies et de récits rappelant un jeu de Tarot. Roman graphique illustré par des photographies avec des contributions de Hélène Brosseau, Sandra Breault, Marc Richard et Stanley Wany.
« Rose » par Isabelle Melançon
Inspiré de « Roméo et Juliette » du dramaturge William Shakespeare, « Rose » illustre à travers une série d’événements fantastiques le processus d’acceptation que vit une jeune fille après une brusque séparation amoureuse.
Bonjour Christian,
Contente de savoir que vous êtes à la maison avec votre famille. Oui, les enfants s’adaptent au fur et à mesure aux situations de la vie que nous les adultes craignont tant, surtout celles temporaires.
Bon séjour et au plaisir,
Louise