Vendredi, je quitte Londres pour Birmingham où se tient le British International Comics Show, une des manifestations culturelles majeures en bande dessinée en Grande-Bretagne. Cette année, le festival accueille entre autres Rufus Dayglo, Tony Lee et Bryan Talbot. Ce que j'aime de ce festival, c'est que les organisateurs ne sont pas gênés de mettre en valeur et en avant-plan les artistes britanniques et ceux qui résident tout près de Birmingham et de Londres, considérant ceux-ci comme la valeur principale de leur événement.
Pour en savoir plus sur cette programmation des plus intéressantes, je vous invite à consulter le site web du BICS.
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Ça bouge beaucoup à Londres puisque certains artistes en résidence quittent pour leurs pays d’origine ou déménagent ailleurs à Londres et d’autres les remplacent. Hier, il y a avait le vernissage de mes collègues Tina Isabella Hild, Margarida Gouveia et Martin Karlsson à la galerie ACME Project Space. Ils y présentaient une magnifique exposition de photographies, sculptures et dessins intitulée Chance Meeting on a drawing table of a Zebra and a Meteorite. Il y avait beaucoup de monde, surtout que le vernissage s’est fait un soir de First Thursdays…
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Parallèlement au BICS et aux vernissages, je m’apprête lundi à retourner encore une fois au Québec en vue du lancement le 10 octobre de «La Machine du Bonhomme Sept-Heures», un collectif BD que j’ai dirigé et qui est inspiré de l’œuvre de l’auteur fantastique Claude Bolduc. J’ai très hâte de voir les réactions des gens au travail incroyable des Aline Bégin, Anik Deslauriers, Danielle Grégoire, Guy Jean, Dominique Laurent, Marie-France Thibault et Stanley Wany. Ce livre, qu’on peut qualifier d’audacieux, est déjà disponible à Montréal, en Outaouais et sur le site internet du Studio coopératif Premières Lignes.
Ça fait quand même deux événements BD sur deux week-ends de suite et sur deux continents différents. En espérant que j’aurai du temps pour retrouver les miens et me reposer un peu une fois le lancement de «La Machine du Bonhomme Sept-Heures» passé.
Image : illustration de la page couverture du collectif « La Machine du Bonhomme Sept-Heures ».