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Décapitations en carton et Henry VIII

Je suis passé nombre de fois tout près de la fameuse Tour de Londres sans jamais y mettre les pieds, plus attiré que je suis par le victorien et préférant me garder cette visite en bonne compagnie.

D’entrée de jeu, il faut dire qu’Henry VIII est omniprésent dans Londres, car il y a une exposition impressionnante en cours sur ses armures et ses armes à l’intérieur de la Tour blanche, au cœur de la forteresse. Même qu’à la station du Tube Tower Hill, les barrières qui laissent les usagers entrer dans la station sont ornées de représentations d’Henry VIII.

Bon, après les classiques comme les cachots, les corbeaux, les palissades, le couronnement d’Elizabeth II et la chambre des despotes du temps, on a pu admirer les joyaux de la couronne à partir d’un tapis roulant au débit assez lent. Personne ne peut s’arrêter devant ces couronnes inestimables et chacun reste salivant sur son tapis roulant. À quoi ça m’a fait penser de voir ces couronnes ? À l’album de BD « Blake et Mortimer – La Marque jaune », d’Edgar P. Jacobs bien sûr.

Les touristes sont par la suite dirigés vers les boutiques, nombreuses sur le site, pour y acheter d’innombrables ramasse-poussière. Parmi ceux-ci, un jeu pour enfants en carton à découper, à assembler et à coller pour recréer une scène de décapitation ou de torture pittoresque du temps grâce à un mécanisme ingénieux ! Des heures de plaisir ! Les plus sensibles pouvaient acheter une poupée à l’effigie d’Henry VIII (aiguilles non comprises), des canons en plastique ou de mauvaises reproductions de tableaux du Moyen-Âge.

Un détail intéressant que j’ignorais : Rudolf Hess, un nazi invétéré, dauphin d’HiItler, y a été détenu brièvement durant la Seconde Guerre mondiale…