Quelques mots sur la ville de Thessalonique, enchanteresse toile de fond de mon séjour beaucoup plus théâtral que touristique.
Thessalonique |
Bien sûr, il y a la modeste condition des uns qui côtoie honteusement l'opulence des autres, la misère qu'on cache du mieux que l'on peut et la richesse que l'on affiche avec une ardeur inexplicable. Et que dire de la cigarette, toujours autorisée dans les lieux publics?
Thessalonique |
Mais, en contrepartie, il y a la mer, turquoise, offerte à tous et à perte de vue. En marchant jusqu'au Royal Theatre, je vois les vagues qui lèchent avec acharnement le muret de béton, les énormes paquebots stationnés au loin, l'immensité du ciel qui rencontre celle de la mer. Je vois des amoureux, baignés de soleil, qui se bécotent sur le bord des flots et des rouliplanchistes qui exécutent leurs prouesses sous la colossale statue d'Alexandre le Grand.
Thessalonique |
En fait, je vois le quotidien des Thessaloniciens, un bourdonnement rassurant que je devrai bientôt, à mon corps défendant, quitter.
J’aimais bien venir vous rejoindre le matin et suivre votre parcours. Je pouvais imaginer les pièces présentées et grâce à vos descriptions les vivre un peu.
J’ai fais un beau voyage en Grèce cette semaine et je suis très fière de ce prix offert à Robert Lepage. Le Québec prouve à nouveau qu’il n’y a pas de frontières aux talents.
Bravo à Robert Lepage et merci à vous pour cet agréable séjour en Grèce.