Deuxième discussion Photo: Epaminontas Stiliandis |
Hier, Michel Vaïs a dirigé deux discussions sur le parcours de Robert Lepage. Les membres du premier groupe, essentiellement des acteurs, des producteurs et des metteurs en scène, se sont souvenus du contexte dans lesquels ils avaient « rencontré » Robert Lepage. Le son de cloche des trois producteurs étrangers valait à lui seul le détour.
La causerie suivante réunissait des acteurs, principalement non québécois, et quelques critiques. Yves Jacques a révélé, avec humour et émotion, qu'il avait en quelque sorte l'impression, lorsqu'il remplace Lepage (dans La Face cachée de la lune et maintenant Le Projet Andersen), que le créateur lui prêtait ses jouets, des jouets merveilleux et fragiles qui exigent la plus grande des rigueurs.
Troisième discussion Photo: Epaminontas Stiliandis |
Odile Quirot, du Nouvel Observateur, a expliqué que les premiers spectacles de Lepage avaient été éreintés par la critique française parce qu'ils racontaient des histoires, ce qui était très rare, à l'époque, sur les scènes hexagonales. Robert Cushman, du National Post, a abordé la réception anglo-canadienne de l'oeuvre. Isabelle Porter, du Devoir, a parlé des efforts de Lepage pour stimuler l'activité théâtrale dans la ville de Québec. J'ai pour ma part fait un bref exposé sur la question de l'identité sexuelle dans les spectacles de Lepage. Les échos que j'ai obtenus m'incitent vivement à approfondir cette recherche.
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Comme il s'agit de mon dernier billet, j'en profite pour remercier Michel Vaïs et le secrétariat du prix Europe de m'avoir invité à Thessalonique cette année.