Pour vivre pleinement le Festival TransAmériques, dans sa dimension festive aussi bien qu'intellectuelle, il faut se rendre, avant et après les spectacles, à l'Agora du Coeur des sciences de l'UQÀM (145, avenue du Président-Kennedy), LE lieu de rendez-vous des festivaliers. Du 23 mai au 7 juin vont s'y dérouler des activités de toutes sortes. Des créateurs et des conseillers dramaturgiques auprès de metteurs en scène et de chorégraphes vont exposer leurs riches parcours, les artistes des spectacles présentés au Festival vont rencontrer le public sur le vif et cinq créateurs et scientifiques vont se pencher sur la danse sans corps, les manipulations génétiques et les problèmes de santé des artistes. Pour la programmation détaillée, consultez le www.fta.qc.ca.
En marge du Fta se tenait à la maison de la culture Ahuntsic un rendez-vous annuel auquel étaient conviés les amateurs de théâtre. De toutes les activités auxquelles j’ai assisté à cette maison de la culture, celle-ci était, et de loin, la plus fréquentée. Durant une semaine, on célébrait lors du Festival de Théâtre Amateur de montréal le plaisir du jeu. Cette semaine se terminait dans le parc Ahuntsic, situé tout près. Les artisans conviaient les spectateurs à prendre d’assault la scène et à se faire tout un théâtre. Puis, le spectacle était suivi d’un rituel pique-nique au cours duquel les spectateurs échangeaient avec les comédiens. Évidemment, les têtes couronnées de l’Arrondissement, en grande pompe et devant photographe, remettaient divers prix aux récipiendaires du meilleur rôle, spectacle, le prix Paul Buissonneau etc. qui désormais rejoignent les têtes de turc de la culture.
Ainsi, les responsables de la culture de montréal, avec un petit m dorénavant car mon amour a décru pour une ville qui a rejoint les instances gouvernementales avec leur politique culturelle misérabilis, donc les irresponsables de la culture de montréal, sans grande pompe et sans photographe s’il vous plait, on aboli le FTAM.
Fini la fête du théâtre, ça tourne au drame!
Faudra-t-il qu’un comédien se rende au bureau de Rachel Laperrière, la Directrice générale adjointe responsable du Service du développement culturel etc. au deux semaine et lui déclame une tirade de Tremblay, Danis ou Laberge, qu’un généreux théâtre lui offre des billets afin de la sensibiliser à cet art ?
Vraiment, la politique culturelle de nos gouvernants, c’est une farce!
Et mon arrondissement qui me convie à participer au concours : le Bonheur en famille… Mon bonheur, je l’ai perdu. Le théâtre pour enfant, ça l’existait aussi au FTAM!
D’après ce que j’ai pu constater de visu, pas besoin d’un doctorat pour comprendre ce qui est sans doute une grande cause de détérioration de la santé des artistes: depuis la lois interdisant de fumer dans les endroits publics, les pauvres doivent aller à l’extérieur et ils sont ainsi très facile à repérer dans l’exercice de ce vice, en particulier dans les petits théâtres. Le pourcentage de comédiens fumant comme des engins est hallucinant, je suis persuadé que le taux est beaucoup plus élevé que dans la population en général. Parfois en costume, maquillé, sur le bord de la porte, et après le show, il suffit de s’attarder un peu, au gré d’une discussion, pour les retrouver la cigarette au bec dans la très grande majorité des cas, souvent la distribution et l’équipe de régie au grand complet en train de boucaner.
Manque de tonus respiratoire, voix avec cet effet étouffé particulier amené par le tabagisme. Ainsi, beaucoup de jeunes femmes choisies pour des rôles de première se mettent à déclamer en croassant avec d’affreuses voix rauque de cigarette, les bronches pleines de sécrétions roulant dans le fond de la gorge, et avec le vieillissement, le phénomène a tendance a s’amplifier. Ne parlons pas des jeunes hommes, qui de voix claires et articulée au conservatoire se ramassent quelques années plus tard avec des voix gutturales de vieux bluesman finis. On se demande à quoi ça sert d’apprendre à projeter et articuler pendant des années si c’est pour finir comme ça. Et le teint jaunâtre et vert, on en parle même pas….
Cancer de la gorge, des poumons, troubles cardio-vaculaire. Sans compter la ponction monétaire sur des revenus souvent très modestes: Un paquet par jour, 8 dollars, foix 365 jours = 2920$…
Non vraiment, ce n’est pas prendre son métier très au sérieux, quand on gagne sa vie avec sa voix, que de fumer comme ça….
Vilains, vilains, vilains…
Le : «Festival TransAmériques», prend un envol, plutôt spécial cette année. Ne serait-ce, par ses thèmes, qui sont pour la première fois abordés? En fait, cela revient à dire, que tout ce que vous n’avez jamais osé questionner, et vous aurez quand même une réponse! Un rendez-vous, des plus pertinents. Cinq thèmes, dont on ne pourrait cacher, l’omniprésence de questionnement : «La danse sans corps, les manipulations génétiques (celui-là, me gratouille le cerveau), et les problèmes de santé des artistes. On ne peut, que féliciter l’UQÀM, de mettre l’intellect, au service de la réalité. Bravo.
…ou y a-t-il un(e) ministre de la culture dans la salle???
Le théâtre est une passion…C’est pourtant en tant qu’infirmière de profession que je me suis sentie interpellé par cette conférence annoncée sur les « Maux d’artistes » dans la brochure du FTA.Existe-t-il des malaises ou maladies reliés plus spécifiquement à la pratique artistique et quels en seraient les caractéristiques?Un collègue internaute attire notre attention sur les méfaits de la cigarette sur la voix de nos comédiens mais je trouve cette cible plutôt peu représentative des maux d’artistes.Sans avoir encore eu accès à cette fameuse conférence à laquelle j’ai l’intention d’assister,je peux d’emblée nommer plusieurs autres malaises rencontrés par les artistes dans l’exercise de leur profession.Tout le monde connaît ou presque la fameuse « crampe » de l’écrivain mais qui connaît celle du violoniste? On documente avec raison les maux de dos des travailleurs de la santé mais qui documente ceux des danseuses de ballet ou des acrobates?Habitués que nous sommes de les voir performer pour notre plaisir dans un spectacle souvent réglé au quart de tour,il est rare que nous nous questionnions sur l’envers du décor.Si nous le faisions,nous pourrions être surpris de constater les nombreux périls du métier d’artiste.
Personnellement,je placerais le stress en 1ère position des préjudices qu’encourent ceux qui choisissent de s’exprimer au moyen d’un art en particulier.La culture en général n’étant pas la préoccupation principale ni même secondaire de nos différents gouvernements,celle-ci fonctionne plus ou moins bien selon les maigres subventions accordées ce qui a pour conséquence de rendre les fins de mois de nos artistes plutôt difficiles.
Nous apprécions leurs talents mais nous sommes rarement de leur côté car dès qu’ils ont le malheur de se plaindre de leus conditions,on s’empresse de leur faire remarquer que la santé et l’éducation sont prioritaires.Pas drôle la vie d’artiste!…