À la Maison Théâtre, en 2007-2008, pas moins de 13 spectacles vont faire le bonheur des jeunes et moins jeunes. Des reprises, des créations et des spectacles venus d'ailleurs. Des marionnettes (Ah, la vache!, Le Rêve de Pinocchio, Tsuru, Les Enchaînés, Château sans roi), des héros enfants (Souliers de sable), préadolescents (Léon le nul, Stanislas Walter Legrand, Les Soleils pâles) et adolescents (Cette fille-là, Assoiffés). Il y en aura, c'est certain, pour tous les goûts. Info: www.maisontheatre.qc.ca.
Le théâtre pour enfant déploie constamment un univers empli de trouvailles qui épatent quiconque y assiste. Vraiment, les metteurs en scène doivent déborder d’imagination afin de retenir l’attention de leurs jeunes spectateurs et entrainent irrémédiablement les spectateurs parfois nonchalants ou désintérressés vers leur univers particulier.
C’est ainsi que j’ai assisté à plusieurs reprises de pièces pour enfants avec l’intime conviction d’assister à un nouveau spectacle ou encore en murmurant le texte à venir avec un plaisir accru. Par exemple, j’ai en mémoire le spectacle Faux départs avec les clowns de théâtres dont j’ai retenu la phrase leitmotiv : « mesdames et missiou, signori iiiiiii signora ». J’ai en mémoire Martin Dion dans Léon le nul qui dévisageait chaque spectateur qui entrait dans la salle, donnant ainsi la réponse de cette pièce traitant de l’intimidation. J’ai souvenir d’une pièce avec un cochonet dans un bain, de Jasmine Dubé il me semble, qui me laissait pantois face au prodige de la technique.
La maison théâtre n’est pas juste pour les enfants. Ce serait injuste mais vraiment injuste pour les grands qui veulent être émerveillés.