Placée sous la direction artistique du grand Ohad Naharin, la Batsheva Dance Company est l’une des troupes favorites du public de danse contemporaine. Pour la première fois, la compagnie israélienne intègre le calendrier de Danse Danse pour présenter entre les murs du Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts une œuvre tonique, généreuse et obsédante signée Sharon Eyal. Créé à Tel-Aviv en juin 2006, Bertolina est un spectacle haletant, sensuel et terrien. On promet une soirée où le plaisir avoisine la transe. Entourée de 19 interprètes chevronnés, Eyal se lance sous nos yeux dans un ballet rythmé où la danse est dite époustouflante; la musique, irrésistible; et les costumes, géniaux. Du 22 au 24 novembre. Info: dansedanse.net, billets 514 842-2112.
j’adore la danse j’ai le gout de vivre cette exquise expérience,si je gagne, je amenerai mon amoureux et nous passerons une soirée exceptionnel et nous sommes deux étudiants qui ne peuvent pas vraiment se payer un tel spectacle et nous sommes tout deux passionnés par la danse.
4 au 6 oct 2007: Body remix Goldberg variations – Une production extraordinaire, un dépassement dans la créativité. Meilleure des trois spectacles que j’ai vus dans le cadre de la programmation de Danse-Danse 2007-2008. Heureusement, car j’aurais de la difficulté à aller en voir d’autres dans cette programmation.
22 au 24 nov 2007 Batsheva Dance Company: Bertolina – C’est une chance que j’ai gagné mes billets pour assister à ce spectacle; j’aurais été extrêmement déçu d’investir une quarantaine de dollars dans une oeuvre où, à mon sens, il n’y avait aucune trace d’esthétisme. La musique m’agressait, ainsi que les costumes et les mouvements des danseurs. Je reconnais le travail de ceux-ci mais le spectacle ne s’inscrivait pas dans mes goûts.
24 au 26 jan 2008 Cas Public: Suites cruelles (ou le diable est dans les détails) – Plus grande de mes deux déceptions… J’avais déjà vu des chorégraphies de Hélène Blackburn et j’avais été emballé par l’originalité et la sensibilité de ses oeuvres. Avec suites cruelles, je n’ai retrouvé que trop peu de cette sensibilité. J’avais plus l’impression d’assister à une suite d’exercices techniques qu’à une expression sensible et originale portant sur la réflexion de la chorégraphe sur les notions de plaisir et de souffrance. Trop de détails, trop de mouvements techniques, trop peu d’expression libre, trop de rapidité, et trop peu de moments poétiques tels que ceux exécutés près du piano par le danseur aux traits asiatiques de la troupe (seul coup de coeur de cette soirée ennuyeuse). C’est le premier spectacle qui me décevait au point que j’aie de la difficulté à applaudir – je me suis efforcé de le faire pour souligner le travail réalisé et la qualité technique impeccable présentée par les danseurs…
Le prochain sera sûrement meilleur… enfin, je l’espère!