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Du 7 au 24 novembre, au Théâtre de l'Esquisse, le Théâtre Émergence présentera Trois sombres textes pour actrice éclairée, une pièce de Marie-Ève Gagnon mise en scène par Patrick Palmer et interprétée par Isabelle de Montigny.
En exclusivité, au cours des prochaines semaines, les membres de l'équipe de création vont nous tenir au courant du processus qui les mènera au soir de la première. C'est maintenant à la chorégraphe de se prononcer…
Un parcours chorégraphique, un sous-texte
Posséder une autre peau, une autre âme, les faire bouger et laisser vivre le sens par lui-même. Parce que la danse c'est un muet dialogue!
 Isabelle de Montigny et Karen Hader Photo: Patrick Palmer |
Étant donné qu'il s'agit de ma première expérience de chorégraphe, pendant le laboratoire no.1, j'ai essayé de répondre aux demandes du metteur en scène et de m'inspirer du texte, de l'ambiance du show et de la comédienne. Ce qui a donné pour le premier monologue, un tango, pour ensuite explorer des mouvements plus abstraits, et puisque le mouvement ne s'explique pas toujours…
Une image vaut mille mots! Avec Trois sombres textes pour actrice éclairée, je crois que les parties chorégraphiées sont utiles, mais aussi futiles si l'on veut! Ce fût un choix de mise en scène dès les premiers laboratoires, et le résultat est toujours pertinent! Enfin, je l'espère! C'est une ambiance, qui ajoute une couleur au personnage. Le mouvement nous sert pour les transitions d'un monologue à l'autre, en lui donnant une certaine fluidité, et un temps pour passer à un autre costume.
C'est Alice, l'héroïne de Lewis Carroll, qui dit: «Si le monde n'a absolument aucun sens, qui nous empêche d'en inventer un?»
Bon spectacle.
Karen Hader
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