Hier soir, au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts, Louis-José Houde procédait à sa rentrée montréalaise. Dire qu'il a défendu son nouveau spectacle – Suivre la parade – avec aplomb serait bien peu dire. Sans un seul temps mort, truffée de punch… et de sensibilité, la soirée s'est merveilleusement déroulée.
Plus mature mais toujours aussi débridé, l'humour de Louis-José Houde a pris de l'envergure. Bien sûr, il y a toujours cet incomparable sens de l'observation, sa manière unique de pointer ces petits détails de la vie quotidienne, ces comportements apparemment anodins qui disent tant sur les êtres humains que nous sommes. Mais il y a plus encore. Dans le contexte d'un spectacle d'humour, devant une salle immense où tout le monde a soif de rire, aborder des sujets aussi délicats que l'avortement et le divorce nécessite de l'audace. En parlant de famille – celle d'où l'on vient aussi bien que celle qu'il faudra fonder un jour -, mais aussi d'engagement, d'adulescence et de surconsommation, Houde et son scripteur François Avard, parviennent non seulement à faire rire, ils émeuvent.
Le décor de Martin Gilbert et les éclairages de Claude Cournoyer donnent, comme la mise en scène de Joseph Saint-Gelais, dans la sobriété. Heureusement, parce que l'humoriste, lui, est un véritable feu d'artifice. Piétinant continuellement la scène, atteignant les notes les plus hautes, il livre ses textes avec un rythme et une précision qui laissent béat. On vous le dit: la parade ne fait que commencer!
Pour moi Louis José Houde a la particularité de jouer un humour que j’appelle « du quotidien ». Quant je l’écoute, même si je n’ai pas vécu exactement ce qu’il raconte, je peux facilement m’identifier à ces propos et même si je vis une certaine gêne, je ne peux que rire et en même temps réfléchir.
Après nos grands de l’humour que sont Clémence Desrocher et Yvon Deschamp, c’est lui mon préféré…
Un humoriste que j’aime depuis ses tous débuts. Il est mon péféré parmi tous les autres, il a un je ne sais quoi qui me fait rire à tout coup. Je lui souhaite une longue carrière à ce boureau de travail qui semble tellement sympathique et que l’on voir partout de plus en plus. Je me promets un jour d’aller le voir en spectacle.