Demaison s'envole. Hier soir, François-Xavier Demaison brisait la glace, affrontait pour la toute première fois un public québécois. Dire que l'homme s'en est bien tiré serait trop peu dire. Avec beaucoup d'authenticité – une chose qui ne s'invente pas -, il a littéralement conquis le cœur des spectateurs. Autrefois homme d'affaires, aujourd'hui comédien et humoriste, Demaison a sans contredit trouvé sa voie. Pratiquant un humour hautement physique, incarnant avec maestria de multiples personnages, ceux qui ont peuplé son enfance, son accession au rêve américain et son retour au source, le Français émeut aussi bien qu'il fait rire. J'ai le sentiment que l'histoire d'amour entre François-Xavier Demaison et le Québec ne fait que commencer. http://www.demaison.net/
Jusqu'au 12 juillet, à la Maison Théâtre
Arthur en vrai. Rencontrer Arthur fut bien moins agréable. Déterminé à percer le marché québécois, l'humoriste – connue de la France entière comme animateur et producteur – est de retour au Festival pour une deuxième année. Son humour – plus que semblable à celui de Gad Elmaleh ou Anthony Kavanagh – déçoit au plus haut point. Quand il ne sont pas truffés de références à sa vie d'animateur parisien riche et célèbre, ses monologues reconduisent les traditionnels lieux communs sur les rapports hommes-femmes et les «insondables» mystères de la gent féminine. À mon avis, le mieux serait de passer votre chemin. http://www.arthurenvrai.com/
Jusqu'au 17 juillet, à la Maison Théâtre