Un mot sur la couverture médiatique du Festival d'Avignon. En arrivant, histoire de prendre le pouls, je me suis procuré les journaux et magazines culturels parus en France au cours des derniers jours. C'est impressionnant. D'abord parce que tous abordent le Festival et même que plusieurs lui accordent une place d'importance, mais ce qui impressionne tout particulièrement c'est qu'au cœur de cette vaste couverture médiatique, Wajdi Mouawad, notre Wajdi Mouawad, occupe une place de choix. L'artiste associé de la 63e édition du Festival a accordé des entretiens à une foule de médias: Le Monde, Libération, Le Figaro, La Croix, Télérama, Les Inrockuptibles, Le Matricule des anges, Ubu, et j'en passe. On lui pose surtout des questions sur le Liban, la guerre et l'exil, mais on lui parle aussi de l'avènement crucial du théâtre dans sa vie, du caractère narratif de son art, ce qui n'est pas courant sur les grandes scènes d'Europe par les temps qui courent, et de son rôle d'artiste associé. On dresse quelque chose comme un portrait, du moins on commence à le faire. Cela dit, on n'échappe pas à quelques inexactitudes. Notamment dans Le Monde, où on amalgame André Brassard et Claude Gauvreau. Viennent aussi de paraître à propos de Mouwad: un livre-conversation intitulé Voyage, chez P.O.L. (téléchargeable sur le site du Festival) et un autre, aux éditions joca seria, intitulé LesTigres de Wajdi Mouawad. On y trouve des témoignages de Lino, Stanislas Nordey et Isabelle Leblanc, entre autres. Un petit bijou.