Dimmu Borgir
Silenoz, guitariste du groupe norvégien Dimmu Borgir, est fier de leur nouvel effort intitulé Puritanical Euphoric Misanthropia. "On veut se dépasser d'un album à l'autre, alors il faut travailler plus fort chaque fois. Mais du moment qu'on a assez de temps devant nous et la liberté de faire ce qui nous plaît, il est possible d'atteindre nos objectifs." Silenoz avoue toutefois que les problèmes personnels que Dimmu Borgir a connus l'an dernier ne lui ont pas rendu la tâche facile. "Le départ d'Astennu (guitariste) nous a ralentis pendant trois ou quatre mois. Durant cette période, on n'était pas motivés et tout ce qu'on faisait semblait mauvais. L'arrivée de Galder a contribué à nous ramener sur la bonne voie." Il ajoute que même si c'est frustrant de chercher de nouveaux musiciens, ça permet au groupe d'évoluer musicalement, parce que chaque membre qui s'ajoute apporte ses influences. Même chose en ce qui concerne la réalisation. "On a choisi Fredrik Nordström (In Flames) parce qu'on avait peur que Puritanical Euphoric Misanthropia sonne comme nos trois premiers albums, réalisés par Peter Tägtgren (Hypocrisy). Même si l'on savait ce qu'on voulait, on était ouverts aux suggestions de Fredrik, renommé pour son style de réalisation puissant et "propre"." Selon le guitariste, Puritanical… est leur album le plus accessible et le plus agressif: "On n'est pas seulement un groupe black métal. On est plus que ça, car on explore différents genres: death, classique, industriel, etc. C'est moins ennuyant, même s'il est impossible d'échapper à son style musical. On ne peut pas sonner comme un groupe différent à chaque nouvel album!" s'exclame-t-il. Le 6 mai, au Spectrum, avec Cannibal Corpse, The Haunted et Lamb of God. (Christine Fortier)
Soirée Alien8 à la Casa
Le 5 mai, les disques Alien8, qui semblent abonnés à vie à la Casa del Popolo, présenteront leur plus récente parution, fruit de la collaboration entre David Kristian, Sam Shalabi et Alexandre Saint-Onge (voir critique en page Disques). Le trio donnera une performance live et sera rejoint par Xingu Hill, de Belgique. Et pendant que vous y êtes, revenez donc au même endroit le lendemain (le 6), pour y entendre l'excellent violoniste d'origine islandaise Eyvind Kang (qui a déjà enregistré pour le compte de Tzadik, le label de John Zorn) en compagnie du Suisse Saadet Turkoez. (Nicolas Tittley)
Kalembourg
Ce n'est peut-être pas le groupe le plus original au monde, mais les gars de Kalembourg, originaires de Sept-Îles, offrent toujours des prestations solides et tout à fait réjouissantes. En fait, c'est sur scène que la formation est à son meilleur, les pièces de son premier album, L'Aquarium, sorti en 1999, prenant enfin de l'ampleur et de la personnalité. Si vous voulez voir (ou revoir) les héritiers québécois des Red Hot Chilli Peppers et de Frank Zappa, ils reviendront au Lion d'or le 5 mai. (Frédéric Boudreault)
Perdu l'Nord
Une autre formation qui revient nous visiter: Perdu l'Nord, digne représentant de la nouvelle vague de folklore. Comme ses collègues des Batinses ou de La Volée d'castors, Perdu l'Nord ajoute une touche plus moderne à sa musique traditionnelle, en incluant des arrangements de cuivres, par exemple. C'est le chanteur Hugo Bonneville qui s'occupera de la première partie. Le 10 mai, au Lion d'or. (Frédéric Boudreault)
Les Cowboys Fringants
Comme dit l'adage, toute bonne chose a une fin. Le 5 mai, au Spectrum, Les Cowboys Fringants feront un dernier tour de piste et fermeront définitivement le Motel Capri. Ce sera votre dernière chance de les voir avant qu'ils commencent à travailler sur un nouvel album. (Frédéric Boudreault)