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Jordan Officer serait-il le nouveau sex symbol du jazz Montréalais?
En tout cas, il a fait de l'effet à Josée Blanchette. Thomas Hellman, un ami d'enfance de Jordan Officer m'a envoyé, hier, ce petit extrait du blogue de la chroniqueuse du magazine Châtelaine où elle commente le passage sur scène de Jordan, lors du concert d'Hellman aux Francofolies.
"Je ne me lassais pas de regarder le coolissime Jordan Officer zigoner sa guit.
Ça laisse rêveuse tant de dextérité…
Généralement, je ne suis pas groupie, mais là, Bibi a dû me retenir pour pas que je lâche "Vas-y Jordan! On t'aiiiiiiiiime". Bon, ok, c'est plus de mon âge. Trop de yang en même temps, j'ai dû prendre une Ativan pour dormir… ".
Jordan joue ce soir à 22heures au Spectrum. Malheureusement pour Mme Blanchette, il sera accompagné de Susie Arioli.
Pardonnez-moi cette réponse de mélomane… Est-ce donc si important que Jordan Officer soit un beau gosse plutôt qu’un infâme nabot ? Qu’est-ce que ça change à sa musique ?
Mais la réaction hormonale de Madame Châtelaine est une belle image de ce que le Festival de jazz me semble être… Autour de moi, c’est incontestablement le festival montréalais le plus populaire. Pourtant, ceux qui me disent y aller souvent ne connaissent absolument rien au jazz. Ils y vont pour l’ambiance, l’esprit festif, parce que la musique y est plus « accessible » que celle des Francofolies. On s’arrête devant les différentes scènes, on dodeline de la tête, on tape joyeusement du pied et on passe son chemin. Contrairement aux Francos où une grande partie du public me semble davantage être venue pour les artistes, pour la musique. D’ailleurs, ces mêmes personnes de mon entourage qui pétillent de bonheur à l’arrivée du Festival de jazz ne se sont pas déplacées une seule fois pour aller aux Francos…