École poétiqueProjections undergroundL'OSTR: un classique
Agitations

École poétiqueProjections undergroundL’OSTR: un classique

Le Festival international de la poésie, en collaboration avec le Collège Laflèche, adhère à une nouvelle mode et joint tranquillement les rangs d’événements tels le Festival de la chanson de Granby et le Festival Juste pour rire, qui possèdent leur propre institution thématique. Quoique le projet se trouve en pleine étude de faisabilité, le rendez-vous trifluvien entend bien procéder dès l’été 2005 à la première phase de son école de poésie, soit un camp d’été. Destiné aux amoureux du verbe, celui-ci sera l’occasion d’approfondir un poème ou un courant poétique et de suivre une formation accréditée en écriture poétique. Une formation pour les rêveurs? Eh bien, pourquoi pas! Si cela demeure marginal, l’impact risque d’être des plus intéressants.

Projections underground
À part les soirées Kino3R au Maquisart, les tribunes se font plutôt rares pour les jeunes réalisateurs de courts métrages. Et quel dommage! David Leblanc et Guillaume Dénommé, deux cinéastes sur les traces de Michael Moore, auront tout de même la chance de projeter sur écran quelques-uns de leurs films-chocs le 31 janvier à 20 h 30. Dans une approche située à mi-chemin entre celles des Chick’n Swell et des Francs-Tireurs, les gagnants 2003 du concours Vidéastes recherchés (catégorie documentaire) présenteront au moins deux réalisations sur New York, dont une qui dépeint la paranoïa des Américains aux lendemains du 11 septembre 2001. Afin de détendre l’atmosphère, Les Frères Goyette se grefferont à l’événement cinématographique qui se déroulera au Café Figaro de Shawinigan. Attachez vos tuques!

L’OSTR: un classique
Au lendemain de la remise des prix Opus, je me questionne. Les Mauriciens saisissent-ils le privilège qu’ils ont d’avoir sur leur territoire un orchestre professionnel? Et pas n’importe lequel, un ensemble qui s’illustre en dehors des frontières trifluviennes. Quelle fierté de constater que l’Orchestre symphonique récolte encore une fois, malgré une féroce compétition, les honneurs aux prix Opus, récompenses décernées par des jurys indépendants notant la qualité de la musique de concert au Québec. En effet, c’est le troisième prix en trois ans que l’ensemble ou l’un de ses membres se voit attribuer au gala. Finaliste dans quatre catégories, dont celle de la Création de l’année, l’OSTR s’est distingué cette année avec son concert Conte en musique (Concert de l’année – Région). Un spectacle simple, mais particulièrement créatif, auquel Kim Yaroshevskaya participait comme soliste récitante. Une soirée dans l’univers de Ma mère l’Oye de Ravel, avec Les Nouvelles Amantures pour piano et orchestre de Denis Dion, Le Petit Air de Gilles Bellemare et la célèbre conteuse. En fait, il aurait été curieux qu’aucun des jurys ne tombe sous le charme de l’un des concerts de la programmation 2002-2003 de l’OSTR. Car, cette dernière se caractérisait par un fort côté novateur. Un aspect beaucoup moins présent dans sa nouvelle saison, amputée une seconde fois d’un concert; comme les frais de production se révélaient plus élevés que prévu, Double Passion a été annulé. Un geste de survie? Heureusement, les férus de musique classique réussiront sans doute à faire leur deuil du spectacle, car l’OSTR s’attèle pour une étonnante production le 24 février. Elle regroupera près de 200 musiciens et choristes sur scène!