

À la maison!Rats de laboratoireDe bonnes causes
					
											Karine Gélinas
																					
																				
				
			À la maison!
Pour une flopée de musiciens, Montréal apparaît comme un incontournable. Adoptant une pensée sans doute marginale, le jeune auteur-compositeur-interprète de Saint-Tite François Désaulniers a fait le pari de vivre de sa passion en région. De retour en Mauricie depuis deux ans, le guitariste, qui a une formation en littérature et en création théâtrale, visite ainsi les petites salles du territoire, comme La Pierre angulaire à Saint-Élie-de-Caxton. Il s’arrêtera le 6 février au Conseil des arts et de la culture de Shawinigan et interprétera 23 de ses compositions. Quelque peu influencé par le travail de son comparse, le bassiste Sébastien Saliceti, l’artiste multidisciplinaire a développé un répertoire aux sonorités jazz qui mêle la chanson française et humoristique.
 Rats de laboratoire
Rats de laboratoire
  Les cyberrelations sont un phénomène en pleine expansion. En  seulement deux ans, près de deux millions de sites Internet  utilisés à cet effet se sont ajoutés aux quelque 2000  existants, raconte la psychologue Guylaine  Bouchard, responsable de recherche à l’Université du  Québec à Trois-Rivières. Un accroissement monstre! Si ce type  de fréquentation est devenu monnaie courante, les études sur le  sujet demeurent quasi inexistantes. Le Laboratoire de  psychologie du couple de l’UQTR devient donc pionnier dans le  domaine, alimentant depuis septembre dernier, sous la direction  du professeur Yvan Lussier, une recherche sur  les relations intimes sur le Net. Bâtie autour de trois (et  bientôt quatre) questionnaires, celle-ci vise entre autres à  dresser un portrait des utilisateurs. Curieusement, la réponse  de la population s’avère très satisfaisante. Pour participer à  l’étude: www.uqtr.ca/cybercouple.
 De bonnes causes
De bonnes causes
  Les gens de la Mauricie se sentent-ils l’âme généreuse? Au  cours des prochaines semaines, des spectacles-bénéfices se  succéderont sur les deux principales scènes trifluviennes.  D’abord, l’artiste Corneille se produira le 6  février au Maquisart afin de sensibiliser les jeunes contre le  piratage et d’amasser des fonds pour l’organisme Sidaction  Mauricie. Deux causes qu’il défend depuis toujours. Quatre  formations dont deux de la région (DJ Sugar  Web et Hom’de Ground)  réaliseront la première partie du show, qui sera entrecoupé de  capsules sonores laissant la parole à des intervenants reliés à  l’une des deux thématiques. Puis le 8 mars, dans le cadre de la  Journée internationale de la femme, la Maison Carignan, un  centre de thérapie et de désintoxication, orchestrera une  soirée qui rassemblera une brochette de personnalités connues à  la salle J.-A.-Thompson: Marie-Chantal Toupin,  Breen Leboeuf, Laurence  Jalbert et Dan Bigras. Finalement, le  10 mars, près d’une dizaine d’artistes de la région se  réuniront de façon bénévole pour donner un coup de main à  l’organisme COMSEP, qui a récemment vu ses quartiers généraux  rasés par les flammes. Ce spectacle organisé par l’équipe du  Maquisart s’articulera entre autres autour de Fabiola  Toupin, François Cossette et  Stéphane Larivière. Véritable magicien,  Jacques Crête s’occupera de la mise en scène  de la soirée, qui sera ponctuée de quelques surprises. Les  billets sont vendus au coût de 25 $. Tout l’argent récolté sera  remis à l’organisme communautaire de Trois-Rivières pour qu’il  se refasse une santé.