Les gens se font avoir par n’importe quoi. Voici la vague "américaine", inculquée à coups de matraquage publicitaire. On vante les grandes chaînes d’alimentation, les grandes surfaces où l’on retrouve tout tout tout! Ces entreprises viennent chercher notre argent pour le rapporter chez eux. Il faut faire quelque chose. Il faut acheter ce qui est fait par les gens d’ici. À quand le sceau garantissant que cet achat est saguenéen et jeannois pur et dur?
On a le choix. Ou on va faire l’épicerie dans les grandes surfaces, quitte à se ramasser avec quatre kilos de sous-marins emballés sous vide qui ne sont plus tellement frais, ou on va encourager l’épicier du coin, qui fait des sandwichs maison. Il faut acheter régional, ça ne coûte pas plus cher. Et tout cet argent dépensé chez nous ne sera que bénéfique pour notre région. Pourquoi aller manger dans un fast-food américain? Le resto du coin offre bien souvent un meilleur menu pour le même prix. Il ne faut pas chercher très loin pour encourager les gens de la région.
Oui, je crois que les entreprises ayant leur siège social à l’extérieur ont leur place ici. Elles font travailler des gens de la région qui, à leur tour, encouragent nos entreprises. Je ne dis pas de ne plus fréquenter ces grandes surfaces. On doit juste réussir à faire l’équilibre, et encourager aussi l’épicier, le boulanger, le libraire, les gens de chez nous.
Fréquenter les endroits à teneur régionale, au moins une fois de plus qu’à l’habitude, ça peut changer bien des choses. L’effort paraîtra sur le roulement économique de notre coin de pays. C’est vouloir garder sa région! Les chaînes américaines ne partiront pas si on y va une fois de moins. Découvrez les petits commerçants. On a eu l’hémorragie des pertes d’emplois. N’attendez pas qu’il soit trop tard. Soyez proactifs. C’est comme l’aluminerie. Tout le monde savait qu’un jour ou l’autre, il y aurait des transformations, que tout allait peut-être fermer. On a tous attendu que ça arrive pour trouver des solutions. C’est trop tard. Il faut agir avant.
Choisir sa culture aussi!
Il n’y a pas que dans les commerces que la machine de l’extérieur se fait sentir. Le public aura bientôt droit à deux spectacles d’envergure. Les deux, dont je me dois de taire le nom, rendent hommage à un groupe qui est un pilier musical. Loin de moi l’idée de dénigrer l’une des deux formations. À chacun sa chance. Le hic: un des groupes est américain et l’autre, entièrement régional. L’un repartira avec son argent et l’autre fera travailler des artistes d’ici. Sans vouloir encenser l’un ou l’autre, je crois que le choix est clair. Arrêtez de penser que ce qui se fait ici est de moindre calibre. Croyez-moi, ce que les gens d’ici nous présenteront en mai sera géant. Il faut encourager les gens de la région. Tant mieux si vous avez la possibilité de voir les deux spectacles-hommages, mais si le choix est ardu, je vous encourage à penser région… À penser avenir… À croire aux talents du Saguenay-Lac-Saint-Jean.
La Fabuleuse: s’initier au théâtre autrement
JULIENNE SIMARD fait partie de La Fabuleuse Histoire d’un Royaume depuis les premières heures. Comédienne bénévole, celle-ci tient le rôle principal, celui de Mademoiselle Thérèse. La tribune qu’on lui offre a comblé son rêve de monter sur les planches. En effet, l’expérience que propose La Fabuleuse aux amoureux de théâtre est très enrichissante. Ceux et celles qui voudraient devenir comédiens professionnels ou encore avoir un loisir différent se trouvent valorisés par l’expérience. LOUIS WAUTHIER, directeur artistique, rappelle que plusieurs des participants sont maintenant étudiants dans des écoles de théâtre, et certains font même carrière sur les scènes professionnelles. Le goût du jeu, c’est cette œuvre régionale grandiose qui le leur a donné. Ce qui est génial, c’est que grâce à cette production, ils sont acceptés plus facilement en théâtre. Goûtez aux planches cet été! Des comédiens, La Fabuleuse en a besoin! Pour info: 697-5056.