Agitations

Osez prendre des risquesJazz, quand tu nous tiensAlerte rouge au MAL

Le risque, c’est un danger que l’on peut plus ou moins prévoir, c’est quelque chose que l’on peut essayer sans être assuré du résultat. Le seul fait de vivre nous place dans une situation à risque. On prend toujours des risques, parfois inconsciemment.

Pour continuer de vivre et de croire en notre région, il faut oser le tout pour le tout. Prendre le risque de se faire dire: "Tu ne devrais pas rester ici, il n’y a pas de travail", risquer de se faire traiter de fou parce qu’on ose, parce qu’on veut innover, qu’on veut apporter quelque chose de neuf et de vivant à la région.

Des gens qui ont tout risqué pour construire ici, il en pleut. Par exemple, Transcol, entreprise de la région, bâtie par des gens qui croient que l’avenir est ici. Cette entreprise a déménagé trois fois en dix ans à cause de son expansion. Un autre qui a osé prendre des risques, c’est Robert Doré, producteur délégué au sein de l’équipe de Québécissime; il vient justement d’être élu personnalité de l’année au Gala du tourisme régional. Lui aussi a osé dans la vie. Il a osé prendre le risque de croire en son rêve. Les Haquim, Larouche, Tremblay, Girard, Wauthier, Simard, etc. prennent tous des risques en continuant d’investir ici. Il faut que d’autres poursuivent la vague.

Malheureusement, il y a des gens qui n’oseront jamais et qui resteront toujours dans leur petit train-train. Non pas que ceux-ci ne soient pas heureux, au contraire. Les gens qui calculent les risques s’en sortent très bien. Ils ont peut-être simplement mis fin à des rêves. Il y en a qui attendent à leur retraite pour oser prendre des risques. Pourquoi attendre à la retraite pour oser? On ne sait même pas si on va être encore en vie. Quoi de plus génial que de vivre plein de choses!

La poursuite de la vie dans notre belle région repose sur le fait d’oser prendre des risques. Prenez vos idées de fous, vos idées farfelues, vos concepts d’entreprises… Des ressources inestimables sont là pour vous. Le Centre local de développement (www.cldsaguenay.qc.ca) vous indiquera les chemins à suivre pour vous aider à réaliser vos idées risquées… Allez, osez prendre le risque de croire en votre patrie, de croire qu’ici, c’est votre vie.

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Jazz, quand tu nous tiens

Les activités musicales jazzy ne manquent pas dans la région ces jours-ci. On goûte à la sauce de ces rythmes lors des spectacles et des 5 à 7 qui ont lieu au Théâtre Palace, à l’International Café Bar, au Loft Dancing et au restaurant Le Spag. On pourra aussi, à partir du 30 mars, découvrir et apprécier de grands noms lors de la neuvième édition du Festival Jazz et Blues Héritage 2004.

C’est plus d’une vingtaine d’artistes qui y seront présentés. On retrouvera entre autres Paulo Ramos, originaire du Brésil, Yoël Diaz de Cuba et Sue Foley, qui a remporté cinq prix lors de la dernière remise des Maple Blues Awards. Guy Tremblay, artiste de la région, nous fera aussi partager sa passion. Pascale Lavoie sera LA voix à découvrir. Celle-ci suit les traces des Ella Fitzgerald et Diana Krall. Lou Simon sera également en vedette lors de cette édition: une pianiste de jazz qu’il faut voir au moins une fois dans sa vie.

La soirée de clôture nous réservera de belles surprises avec des formations musicales régionales. D’ailleurs, il est encore temps pour les groupes qui désirent s’inscrire. Allez! Trempez-vous dans le jazz! [email protected]

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Alerte rouge au MAL

Le milieu des arts est inquiet. Le Mouvement pour les Arts et les Lettres (le MAL) tire la sonnette d’alarme. Représentant plus de 15 000 artistes et travailleurs culturels ainsi qu’une dizaine d’organismes, le MAL s’inquiète quant au sort qui sera réservé à la culture dans le prochain budget provincial. Le MAL évalue que déjà, le ministère de la Culture et des Communications devra gérer un trou budgétaire de 35 millions de dollars dû "à la hausse des coûts de système et à l’augmentation inévitable des budgets d’immobilisations". Du coup, il faudra couper dans les programmes et plusieurs événements artistiques risquent de disparaître. Depuis le début de l’année, le MAL mène une campagne de mobilisation. Après l’Alerte jaune (une campagne de sensibilisation) et l’Alerte orange, les membres du mouvement sont désormais passés à l’alerte rouge avec une grande manifestation qui a eu lieu mardi dernier, dans les rues de Montréal. Espérons que le message soit "clair"! Partagez vos réactions sur www.voir.ca/actualite/actualite.aspx?iIDArticle=29969. Renseignements: www.mal.qc.ca. (N. Mavrikakis et V. Quintal)