Journée mondiale du livre et du droit d'auteurLe retour de la politicaillerie
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Journée mondiale du livre et du droit d’auteurLe retour de la politicaillerie

Journée mondiale du livre et du droit d’auteur

Petite note pour vous dire que le 23 avril, c’est la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur (www.jmlda.qc.ca).
Le droit d’auteur est un acquis important pour tous les créateurs. Il reconnaît leur talent et leur contribution à la culture. Reconnaître le propriétaire d’une œuvre, qu’elle soit littéraire, picturale ou musicale, c’est comme donner un brevet d’invention au concepteur. Personne n’irait copier le dernier Ultimate Shopper, de peur que l’entreprise qui en détient le brevet d’invention ne le poursuive. Il en va de même avec le droit d’auteur.

Malheureusement, dans notre société qui se dit si avancée et si respectueuse des droits de la personne, il y a encore des gens qui ne font aucunement attention à la reconnaissance de l’auteur d’une œuvre. Les exemples sont nombreux. Je me rappelle l’université, où les profs nous remettaient des extraits de textes photocopiés, sans mentionner la source du document. Ils reniaient alors la propriété intellectuelle du créateur. Tout le monde l’a ignorée, un jour ou l’autre, cette reconnaissance. On n’a qu’à prendre les mp3, les photocopies de livres, etc. Qui d’entre vous n’a jamais utilisé une photo empruntée sur Internet pour faire un montage? C’est le dernier fléau qui nuit au droit d’auteur, justement: Internet. Heureusement, le Canada le reconnaît et a ajusté ses lois en conséquence.

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Le retour de la politicaillerie
Ce sont des petits gestes qui font que le droit d’auteur sera reconnu. La seule mention de l’auteur de l’œuvre "empruntée" suffit généralement à reconnaître la propriété d’une œuvre littéraire ou photographique. Mais attention, la législation varie selon les cas, surtout en musique, où la loi est plus sévère. Pour plus d’info sur la Loi sur le droit d’auteur au Canada: Commission du droit d’auteur du Canada, www.cb-cda.gc.ca.

C’est commencé. On ne s’y attendait pas si tôt mais tout est amorcé. C’est maintenant l’heure de la signature des registres. C’est le temps de décider si on défusionne ou si on reste ensemble. Et là, on sera bombardé par les divers militants pour ou contre la défusion, qui exerceront leurs talents pour que l’on choisisse le bon "bord", selon eux.

Je pense qu’on ne devrait pas revenir en arrière. Oui, les fusions municipales ont été forcées, oui, il y a des mécontents. Mais arrêtez de vous imaginer que nous perdrons l’histoire de notre région si on reste ensemble! L’histoire, ÇA NE S’EFFACE PAS… La preuve, on parle encore d’Arvida et de Kénogami, fusionnés à Jonquière en 1975. La fusion a donné un plus grand pouvoir économique à ces secteurs urbains.

Saguenay mérite de rester. Nous méritons tous de rester à Saguenay. Nous méritons d’être la plus grande ville en terme de superficie au Québec. Nous méritons d’être tous ensemble, pour nous assurer une meilleure image au sein de la population extérieure. Il faut voir ensemble. Ces débats négatifs ne servent qu’à faire fuir les touristes, les nouveaux venus et les investisseurs… fusion, défusion, fusion, défusion… la stabilité n’y est pas… Comment voulez-vous convaincre une entreprise de s’installer dans la région avec un climat politique si instable?

Les jeunes en ont marre aussi de voir se faire ces batailles de clocher. Ils veulent prendre soin de leur région, y vivre et la développer. Ils veulent continuer à croire en un avenir ici. Ce n’est pas encourageant de rester, de vouloir débattre des idées neuves dans un contexte où beaucoup veulent revenir en arrière.

Là, les registres vont être ouverts pour accepter un référendum sur la fusion-défusion. La signature de seulement 10 % de la population est nécessaire afin que le référendum ait lieu. S’il a lieu, allez vous exprimer en grand nombre. Il ne faut pas se dire que tout est gagné, ça sert à rien d’y aller parce que tout le monde pense la même chose… Regardez ce qui arrive avec notre gouvernement provincial: on a vu une majorité de péquistes qui n’est pas allée voter parce qu’ils s’imaginaient que tout était gagné d’avance. Ils ont fait le saut lorsqu’ils ont vu les résultats de l’élection. Informez-vous des enjeux aussi, quelle que soit votre position. Il n’y a pas que les médias comme source d’information. Appelez à la Ville, allez aux assemblées des deux parties, posez des questions.

Pour les jeunes qui vont suivre, pour nous qui sommes fiers d’être revenus ici, pour la génération qui nous suivra et qui ne veut pas être encore dans les batailles de clocher dans 20 ans, pour nous tous, il faut rester ensemble et voir à notre avenir, ensemble.