Bonne fêteLe M.A.L. est aux angesBelle Odyssée!

Bonne fête!

Le vendredi 11 juin, le Saguenay-Lac-Saint-Jean fêtera son 166e anniversaire. En effet, il paraît que c’est le 11 juin 1838 que la goélette transportant les premiers colons accostait sur les rives de Grande Baie. Mais la pauvre région a dû attendre d’avoir 100 ans avant qu’on daigne sortir pour elle les ballounes et les serpentins, grâce à l’initiative de monseigneur Victor Tremblay, fondateur de la Société historique du Saguenay. Même si les premiers arrivants au Lac-Saint-Jean n’y mirent les pieds qu’en 1849, avec le curé Hébert (d’où Hébertville, on s’en doute), monseigneur Victor réunissait dans la fête le Saguenay et le Lac-Saint Jean, ne faisant pas de distinction entre les deux. En fait, à cette époque, toute la région portait le nom de Saguenay, ce n’est que dans les années 70 que la partie autour du lac devint le Lac-Saint-Jean. À l’ère des fusions-défusions, et alors que la controverse autour du nom de la grande ville refait surface, il serait malaisé de souhaiter revenir à cette époque. Mais cette fête serait certainement une belle occasion de rêver d’une région vraiment unie.

En 1938, le centenaire avait donné lieu à d’immenses festivités tout au cours de l’année. Pour l’édition 2004, la Société historique du Saguenay propose une messe commémorative chantée par le Chœur Amadeus à l’église de Saint-Alexis-de-Grande-Baie et une cérémonie pour la nomination d’un nouveau membre de l’Ordre des Vingt-et-Un.(Ils sont combien maintenant? Je me le demande.) La Société nous invite également à prendre part à une croisière historique sur La Marjolaine, le samedi 12 juin, histoire de lancer en grande ses Veillées Saguenayensia. Depuis le centenaire, tous les anniversaires ont été soulignés à La Baie. Je me plais, pour l’avenir, à imaginer un gigantesque party à la grandeur de la région, aussi démesuré qu’on sait l’être quand on le veut.

ooo

Le M.A.L. est aux anges
Le Mouvement pour les arts et les lettres est content. Line Beauchamp, ministre de la Culture, vient de nommer Yvan Gauthier au poste de président-directeur général du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ). Cette nomination a de quoi réjouir le M.A.L. En effet, M. Gauthier est l’un des membres fondateurs du mouvement. Son dévouement à la cause des arts et son engagement particulier pour l’amélioration des conditions de la pratique des artisans et des créateurs sont reconnus et salués par le milieu, de même que son excellente compréhension des enjeux et problèmes propres au Merveilleux Monde des ArtsTM. Le M.A.L. estime que cette nomination est un message sans équivoque de la part de la ministre, confirmant sa volonté de travailler concrètement à l’amélioration des conditions de vie des artistes, artisans et de tous les employés du secteur culturel. M. Gauthier, pense le M.A.L., saura apporter au CALQ une vision éclairée et lucide.

On sait aussi que depuis sa création, le M.A.L. réclame que le budget du CALQ atteigne 90 millions $, ce qui est, quand on y pense, relativement peu, surtout en regard de toutes les retombées directes et indirectes que cet investissement génère. Le M.A.L. a donc bon espoir de voir enfin ce chiffre devenir réalité, grâce à la nouvelle direction. Comme le dit le vieil adage: "Quand la culture va, tout va", il ne nous reste donc qu’à nous réjouir aussi en attendant de pouvoir goûter ici les heureux effets de cette nomination.

ooo

Belle Odyssée!
La Société d’histoire du Lac-Saint-Jean, quant à elle, a inauguré la fin de semaine dernière son Odyssée des Bâtisseurs, un projet auquel elle travaille depuis belle lurette. Autour du thème de l’eau, élément crucial du développement de la ville d’Alma, les visiteurs se promènent entre expositions, circuits découvertes, parcours cyclables, sentiers pédestres et projection 3D multimédia. Le concept intègre, de façon novatrice et vivante, l’histoire de la ville, le patrimoine bâti et industriel et les richesses naturelles du coin. Tous les éléments formant le parc thématique sont conçus pour plaire à toute la famille. Pour l’avoir visité, je peux certifier que c’est réussi.