

Road tripAh! l’ouvre…Sur disqueMartineau a son blogue
					
											Karine Gélinas
																					
																				
				
			Road trip
Un peu d’organisation ne fait jamais de tort! Profitant de la toute première Biennale nationale de sculpture contemporaine (du 18 juin au 29 août), le milieu des arts de Trois-Rivières a imprimé un dépliant, Route de la sculpture, qui propose trois circuits pour découvrir l’art sculptural sur le territoire de la Mauricie. Une intéressante initiative permettant à la population et aux visiteurs de mordre dans les différentes richesses culturelles de la région sans en oublier. Les itinéraires, simples et bien détaillés, mettent en valeur tant des œuvres qui font partie du paysage de la ville de Trois-Rivières que des créations présentées au Parc de la Gabelle ou à la Cité de l’énergie de Shawinigan. Le premier s’intéresse aux 15 artistes canadiens qui participent à la biennale Entre ciel et terre; le second insiste sur le Vieux Trois-Rivières et sur ses sculptures publiques; le troisième ouvre ses horizons à la Mauricie au grand complet. Les parcours peuvent être effectués à pied, en auto ou en autobus dans des délais variant entre 1 h 30 et une journée. Renseignements: www.galeriedartduparc.qc.ca

Ah! l’œuvre…
  Les arts visuels semblent en constante effervescence, et ce,  bien qu’il soit difficile de gagner sa vie dans ce domaine. De  nouvelles signatures apparaissent presque chaque mois sur les  murs des bars, des cafés et des galeries de la région. Des  photographies, des tableaux, des sculptures qui tentent de se  tailler une place dans l’imaginaire collectif. Ainsi, les  créateurs qui font leurs premiers pas dans la jungle artistique  risquent de trouver ardue, voire impossible, l’enjambée à faire  pour se dissocier de la masse. Ils doivent donc être bien  outillés afin de réussir un tel exploit. Dans le but de donner  un coup de pouce à 15 passionnés âgés de 18 à 25 ans, le  Carrefour jeunesse-emploi de Francheville revient avec la  quatrième édition de son projet L’Art d’être jeune.  Celui-ci a été développé de façon à permettre aux participants  de créer des liens avec d’autres artistes de la Mauricie et  d’enrichir leur réseau de contacts. Les peintres réaliseront  une œuvre en direct les samedis 19 et 26 juin et le 3 juillet,  au 1260, rue Notre-Dame, à Trois-Rivières. Le public est invité  à venir jeter un œil à l’évolution des toiles. Ces journées  portes ouvertes sont des occasions privilégiées de se faire  voir pour les jeunes.

Sur disque
  L’arrivée du beau temps correspond étrangement au lancement  d’une série d’albums d’artistes de la région. On croirait  qu’ils se sont tous passé le mot, s’imaginant peut-être que le  retour du soleil leur porterait chance. Ainsi, lors des  derniers jours, le guitariste et auteur-compositeur-interprète  François Biron a accouché de Treize  Émotions, un enregistrement qui lui a demandé deux ans de  travail. Ce premier opus ne cache pas ses influences rock, pop,  folk et jazz (les Beatles, Santana et Pat Metheny).  Pierre Verville, claviériste de la Mauricie  qui a fait les arrangements du premier album de Kevin Parent, a  par ailleurs participé au projet. Presque au même moment,  Sonia Héon et son groupe Hors  contrôle ont fait leur entrée musicale avec L’Envers  de la médaille. Cela sans parler du sympathique projet de  l’École Vision, où des élèves ont enregistré un album  trilingue. Ce disque comprend 18 chansons et 5 comptines. Il  servira à amasser des fonds pour les activités  parascolaires.
 Martineau a son blogue
Martineau a son blogue
  Richard Martineau a tellement d’idées à la minute qu’une  chronique hebdomadaire ne lui suffisait pas. En plus de ses  Ondes de choc, il nous convie donc, à compter de ce jeudi, à le  retrouver à l’adresse www.voir.ca/martineau, pour ce qu’il appelle  ses "électrochocs". Il s’agit en fait d’un "blogue", une forme  de page Web constamment renouvelée, à la manière d’un journal  quotidien. Le Blogue de Martineau permettra à ce dernier de  réagir à chaud sur des sujets aussi variés que les médias, la  politique ou encore la culture. "Je pourrai tester des idées,  échanger avec des internautes, conseiller des lectures ainsi  que des sites Internet", explique le "blogueur". Après  plusieurs années passées à travailler en télévision, il réalise  que ce qu’il préfère, c’est écrire et établir un dialogue  direct avec les gens. "La télé, c’est lourd. Entre l’idée et  son exécution, il peut se passer une éternité, tandis qu’avec  un blogue, cinq minutes plus tard, elle est en ligne. C’est  souple, rapide, interactif et… j’adore ça!" Richard Martineau  sera ainsi en permanence (ou presque!) au bout de son  ordinateur portable afin d’alimenter sa page d’idées glanées au  fil des journées. Avec cet esprit vif et libre à la barre, il y  a fort à parier que ce blogue va faire boum! (V. Quintal)