Sage aux sports Faut qu'ça bouge
Agitations

Sage aux sports Faut qu’ça bouge

Sage aux sports

Peut-être la température ne le confirme-t-elle pas encore de façon très convaincante, mais l’été est bel et bien arrivé depuis quelques jours et, avec lui, la valse des festivals, spectacles en plein air, réunions sportives, garden-partys, barbecues entre amis, après-midi à la plage et 5 à 7 en tout genre. Autant de bons moments à savourer, autant de bons prétextes à lever le coude. Le soleil, les amis, les journées de farniente sont des ingrédients favorables à la prise d’une petite bière par-ci, d’un apéro par-là. Personne n’est contre, sûrement pas moi en tout cas.

Par contre, les chiffres avancés par Robert Poëti, chef de la sécurité routière à la Sûreté du Québec, ont de quoi faire passer le cocktail de travers. Il faut savoir que pendant les deux mois d’été, il y a deux fois plus d’accidents reliés à l’alcool au volant que pendant les mois de décembre et janvier. La campagne de sensibilisation menée grâce à Opération Nez Rouge a été efficace. Désormais, on a tendance à penser que la période des Fêtes est la plus propice aux abus, mais au moins on peut appeler Nez Rouge, alors pourquoi se priver! Malheureusement, il n’y a pas de Nez Rouge l’été. Quand on connaît les statistiques, on se demande bien pourquoi. "On a fait des gains importants en matière de sensibilisation, mais on a atteint un plafond, reconnaît M. Poëti; si on travaille de la même façon qu’il y a 10 ans, on aura les mêmes résultats. Il faut innover."

L’innovation, la voici. Les célèbres établissements La Cage aux sports, en partenariat avec la Sûreté du Québec, ont relancé dernièrement, pour une deuxième année, leur programme Sage aux sports. Ce programme consiste à clairement identifier et valoriser des chauffeurs désignés qui agiront un peu comme des anges gardiens dans leur groupe d’amis. En s’inscrivant à ce programme, le chauffeur désigné s’engage à ne pas boire d’alcool, évidemment, et à reconduire ses amis aux facultés affaiblies. On remet alors au volontaire un t-shirt, une casquette et un mousqueton auquel il accrochera les clés des copains au début de la soirée, et toutes ses consommations non alcoolisées seront aux frais de la maison. Plus de 800 personnes se sont inscrites à travers le Québec, dont une cinquantaine dans la région.

Loin de moi l’idée de faire la morale à qui que ce soit ou de jouer les mamans. Mais il se trouve que je suis une maman et que ce programme ne m’apparaît pas idiot du tout. D’ailleurs, il devrait être étendu dans tous les établissements détenteurs de permis d’alcool, en attendant que Rudolph fasse du temps supplémentaire pendant l’été.

En passant, bonne Saint-Jean!

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Faut qu’ça bouge
Le 29 juin prochain, Jonquière sera l’hôte d’un événement jeunesse particulièrement super, comme dirait mon fils. Faut qu’ça bouge est né de l’initiative de trois jeunes désireux de mettre sur pied une journée entièrement pensée pour réjouir les 12-25 ans. Pas question de rester passif en ce dernier mardi de juin. Afin de mériter son nom, l’événement propose toute une panoplie d’activités grouillantes. Au menu de la journée: compétitions de skate, roller et BMX et tournoi de basket 3 contre 3. Une démonstration de BMX (par le professionnel Robby Compartino) et un spectacle de lutte (par la Fédération de lutte de Jonquière) complètent le programme de la journée. Les mordus, les audacieux, les avancés et les débutants peuvent s’inscrire aux compétitions à partir de 8 h le matin de l’événement et les inscriptions pour le tournoi de basket commencent à 9 h. Compétitions, tournoi et démonstrations se poursuivront jusqu’à 17 h, au skate parc de Jonquière et dans le stationnement adjacent à la passerelle de la Rivière au Sable.

À partir de 18 h, des groupes de punk et de hip-hop se succéderont sur les deux scènes de Jonquière en musique, gracieusement prêtées pour l’occasion. Au début de chaque représentation, des mannequins défileront, vêtus de la mode dernier cri, et le groupe Québec Connexion ira d’un spectacle de break dancing. La soirée s’annonce endiablée.

"On voulait montrer que des journées d’envergure comme celle-ci n’existent pas que dans les grands centres", explique Yoan Vaillancourt, intervenant jeunesse et étudiant en travail social, l’un des trois membres de Productions 333, organisateur de l’événement. "Le fait que ce soit tout de suite après la fin de l’école donne un bon coup d’envoi à l’été", continue-t-il. Si l’été est à l’image de cette journée, il y aura de l’action, les amis!

P.-S.: Les simples spectateurs sont aussi les bienvenus!