Ateliers de rueVieilleriesTrente jeunes sur les planches
Agitations

Ateliers de rueVieilleriesTrente jeunes sur les planches

Ateliers de rue

On en avait glissé un mot, et même quelques-uns, dans l’édition précédente: le Festival des rythmes du monde envahit cette semaine la rue Racine de l’arrondissement Chicoutimi. Parmi l’essaim de divertissements au programme, et outre les spectacles déchaînés présentés chaque soir sur les deux grandes scènes, on note quelques activités susceptibles d’enchanter particulièrement les festivaliers désireux de prendre part activement à la fête. C’est le cas, entre autres, des ateliers de percussions avec Michel Séguin, papa du Ville-Émard Blues Band et de Toubadou. Les percussionnistes de tout acabit pourront se réunir vendredi à 15 h 30 et 18 h, sur la scène Hydro-Québec, pour faire vibrer la peau de leur instrument. Dimanche après-midi, un Jamboree tam tam sera l’apothéose de ces sessions rythmiques. Jeudi après-midi, de 13 h à 16 h, la pelouse de la cathédrale accueillera de la belle visite: l’ENAM y organise un atelier de fabrication de marionnettes géantes pour les enfants de plus de 7 ans accompagnés d’un adulte. Pour construire leur marionnette, l’ENAM demande aux participants d’apporter des ciseaux, du fil, une aiguille, un récipient de plastique vide et propre et… une collation! Les marionnettes donneront une deuxième vie bien remplie aux matériaux de recyclage, allant même jusqu’à participer, si leurs créateurs le veulent bien, au Grand Défilé du samedi en compagnie de percussionnistes, d’échassiers, de cracheurs de feu, de plumes et de parures à la Rio. Pour avoir le cœur à la fête au cœur de la fête.

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Vieilleries
Le Site de la Nouvelle-France a toujours eu plus d’un tour dans son sac quand il s’agit d’innover. Cette fois-ci, on nous propose les Archéo! dimanches, pour les quatre prochains dimanches du mois d’août. On connaît bien le volet historique du Site de la Nouvelle-France, avec ses reconstitutions et ses personnages plus vrais que nature. On connaît peut-être moins son côté archéologique et ses fouilles minutieuses menées sur les rives du Saguenay. C’est ce volet que veut mettre à l’honneur l’activité Les deux pieds dans l’histoire. Pendant tout le mois d’août, 65 Archéo! dimanches seront donc organisés à la grandeur de la province, dans 42 lieux différents, pour le plus grand bonheur des archéologues amateurs. Les sites participant aux Archéo! dimanches lancent une invitation particulière aux familles pour que petits et grands puissent découvrir tous les trésors enfouis sous nos pieds, vestige des civilisations passées. Au Site de la Nouvelle-France, c’est le Laboratoire d’archéologie de l’UQAC qui prendra en charge l’activité en interprétant pour les curieux les fabuleuses pièces découvertes par les fouilles du Site. Les plus fabuleuses de toutes sont exposées à l’intérieur du pavillon principal du Site. L’archéologie est une extraordinaire façon de comprendre nos origines et nos racines, ces activités sont une occasion en or de se rendre compte de tout ce que peuvent raconter une roche, un morceau de poterie ou quelques bouts de métal. Pour ajouter aux arguments convaincants, tous les participants courent la chance de gagner une nuitée pour une famille à l’Auberge Saint-Antoine du Vieux-Québec. "Les enfants s’ennuient le dimanche…" Pas sûr.

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Trente jeunes sur les planches
Plusieurs comédiens en herbe vivent cette semaine des jours peu ordinaires. Ils sont en pleine formation, une semaine intensive de théâtre. Créé par l’Atelier de théâtre l’Eau vive, ce camp de jour hors du commun donne la chance à une trentaine de jeunes de 9 à 17 ans de se familiariser avec le jeu théâtral. Divisés en trois groupes d’âge, les jeunes participants apprendront à faire ressortir leur talent naturel pour la comédie à travers divers ateliers. À la fin de la semaine, parents et amis seront en mesure de constater les résultats en venant applaudir les trois pièces montées en un éclair par ces campeurs particuliers. Le vendredi 6 août à 19 h, à la Salle Marguerite-Tellier du Centre des arts et de la culture de l’arrondissement de Chicoutimi, une trentaine de jeunes auront probablement une boule au ventre avant de monter sur scène (une première, pour la plupart) afin de jouer Le Chapeau de Pétrus, Arlequin médecin ou encore Noémie est un trésor. L’émotion et la fierté sont à prévoir. L’Atelier de théâtre l’Eau vive en est à la troisième édition de son camp de théâtre urbain et il semble que la formule soit un succès. On le souhaite. De quelque façon que ce soit, créer un contact entre des jeunes et le milieu artistique est toujours louable et constitue bien souvent le début d’une relation belle et durable. Parions que cette expérience marquera pour longtemps ces jeunes acteurs en devenir. Place au théâtre.