

La Classique à véloAvoir le champ libre
					
											Karine Gélinas
																Photo : Exit Nature
																
																				
				
			La Classique à vélo
Malgré ses 71 ans, la Classique internationale de canots de la Mauricie ne prend pas une ride. Elle conserve son air de jeunesse en renouvelant régulièrement sa programmation parallèle et en proposant des défis originaux à la population. Cette année, une toute nouvelle activité se greffe à la grande épreuve de canots: la Cyclo-randonnée Mékinac. Premier événement du genre dans toute l’histoire de la Classique, cette dernière consiste en une randonnée à vélo de 85 kilomètres dont le parcours longe celui de la première étape de la course, soit de La Tuque à Saint-Roch-de-Mékinac. Ainsi, au lieu d’attendre patiemment les canotiers au site d’arrivée le 4 septembre, il sera possible de suivre en direct le déroulement de la compétition en plus de profiter de la beauté de ce tronçon de la rivière Saint-Maurice. La balade sera encadrée par la Sûreté du Québec. Un service de mécanos sera assuré par la boutique Le Yéti de Shawinigan. Également, des goûters seront servis lors des trois escales. Pour des raisons de sécurité, seulement 200 cyclistes auront la possibilité de participer. Les intéressés ont jusqu’au 31 août pour s’inscrire (www.cyclomekinac.com).
Avec le retour officiel des courses en rabaska, la Classique devient un événement sportif complet. Jadis surnommée la "Classique des cannettes", elle retrouve tranquillement sa voie véritable, invitant la population à troquer sa bouteille de bière pour une rame ou une bicyclette. Dans une ère où la sédentarité devient un piège de plus en plus dangereux, il s’avère rassurant de constater que cet événement d’envergure prend un tournant davantage santé.
ooo
 Avoir le champ libre
Avoir le champ libre
  Les symposiums de peinture ne cessent de pousser dans la  région. Cependant, ils grandissent tous dans un environnement  distinct, leur raison d’être différant d’une organisation à  l’autre. Lancée il y a deux ans au Café Foin Fou, l’activité  Champs libres se présente comme une "grande kermesse",  où les arts visuels, culinaires et de la scène se côtoient  durant tout un week-end, soit les 28 et 29 août dès 14 h. C’est  Brigitte Latapie, l’une des hôtes du café, qui  a mijoté ce sympathique projet. "J’ai instauré cette activité  pour que les gens soient ouverts aux artistes, pour qu’ils  voient qu’il y a une relève." La femme souligne qu’elle avait  aussi en tête de dynamiser la vie culturelle à Champlain,  paisible municipalité. Bordé par le fleuve, doté d’une faune et  d’une végétation uniques, le Café Foin Fou, qui se dresse à des  kilomètres du brouhaha de la ville, se révèle en effet un  endroit rêvé pour laisser libre cours à la créativité. Comment  peut-on ne pas être inspiré par les herbes hautes qui donnent  l’impression d’une savane, par le chant tranquille du  Saint-Laurent et de ses oiseaux, et par les jolies couleurs des  fleurs? Voilà sans doute ce qui explique les réponses massives  de peintres, de sculpteurs, de photographes et d’artisans pour  participer à une seconde édition de Champs libres.  Yves Cadorette, Fontaine  Leriche, McLeod Tremblay sont  quelques-uns des artistes qui travailleront en direct dans les  sentiers ceinturant l’établissement. La chef Francine  Cormier s’occupera de concocter de délicieuses  bouchées sur le barbecue. Chacune des journées se clôturera par  un spectacle musical: Val Salva (28 août) ainsi que  Marco Calliari et son trio (29 août).
Par ailleurs, il est intéressant de constater l’importance que le Café Foin Fou prend lentement dans le secteur culturel de la région. Il accueille de plus en plus de noms connus de la chanson québécoise et met en ouvre de nouvelles activités, comme des projections de films d’auteurs (en octobre). Un diffuseur en devenir…