Patrick Watson, The Perpetrators, Kaliroots, Opérabong, Taktika, Fred Fortin, Malajube, The Hot Springs
PATRICK WATSON
L’auteur, compositeur et interprète montréalais Patrick Watson sera en visite à Québec, le samedi 4 juin, flanqué de ses musiciens Simon Angell (guitare), Mishka Stein (basse) et Robbie Kuster (batterie), sans oublier Brigitte Henry, responsable de l’aspect visuel. Car les images occupent une place de premier plan dans l’art de Watson, qui puise d’abord son inspiration dans les films, avant même la musique. "Ça a vraiment commencé quand j’ai rencontré Brigitte", explique le pianiste et chanteur, s’exerçant phalanges et cordes vocales depuis la tendre enfance. "Elle faisait de la photographie et voulait de la musique pour accompagner son livret de photos, alors j’ai fait une chanson pour chacune de ses images. C’est comme ça qu’est venu tout le côté cinématographique; quand j’écris une chanson, j’ai toujours un film dans ma tête avant, comme une trame sonore… J’adore le cinéma!" En résultent des courts métrages sonores aux mélodies planantes et oniriques, scénarisés à base de piano et de voix, s’inspirant autant du classique et du jazz que du rock aux accents britanniques.
Après la parution du premier album Just Another Ordinary Day en 2003, Watson et sa bande limitaient au maximum les prestations scéniques. Mais la stratégie est tout autre aujourd’hui. "On essaie de jouer le plus possible, car ça a été notre plus grande erreur au début; on ne jouait pas assez, confie-t-il. On y allait seulement pour les concerts qui, pensait-on, auraient de l’impact. Mais cette philosophie ne fonctionnait pas vraiment", rigole-t-il. Ainsi, en attendant de se pencher sur un second recueil qui pourrait paraître au printemps prochain, Watson offrira quelques concerts au Québec avec Jérôme Minière cet été, puis retournera jouer à Toronto et à New York, d’où il revenait tout juste au moment de l’entretien. "Le dernier spectacle s’est vraiment bien passé, mais ça prend du temps; c’est gros, New York. Et c’est une ville tellement intéressante! Il y a plein de monde différent, c’est toujours une aventure. Mais c’est aussi un public vraiment difficile, le pire au monde! Il faut vraiment prendre le contrôle de la scène…" Le 4 juin à 22 h 30 à la Galerie Rouje, avec Torngat.
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THE PERPETRATORS
Le trio de Winnipeg The Perpetrators sera en visite au Bal du Lézard le mardi 7 juin à 21 h 30, afin de présenter les pièces de son plus récent et deuxième long-jeu, The Gas and the Clutch. Puisant autant dans les sonorités blues-rock du sud de Chicago que dans celles du Texas profond, Jason "Howick" Nowicki (guitares, voix), Ryan "ODL" Menard (basse, voix) et Scotty "Rollin" Hills (batterie, voix) feront escale dans la Vieille Capitale avant de prendre la route du Chicago Blues Festival et du NXNE.
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EN BREF
Kaliroots et Opérabong seront au Petit Champlain le 3 juin à 20 h.
Taktika et leurs invités seront à la Salle Paul-Bouillé de Charny le 4 juin à 19 h 30, alors que Brian Borcherdt et Poorfolk joueront au Temps Partiel le même soir à 20 h.
Fred Fortin sera à l’Espace Félix-Leclerc le jeudi 9 juin à 20 h; Malajube et The Hot Springs enflammeront l’Arlequin le même soir à 22 h 30.