Lynda Thalie, Uberko, Caïman Fu, Coral Egan, Strung Out, Nashville Pussy, Jack de Keyser
Aut’Fréquences

Lynda Thalie, Uberko, Caïman Fu, Coral Egan, Strung Out, Nashville Pussy, Jack de Keyser

LYNDA THALIE

L’année 2005 fut riche en émotions fortes pour la chanteuse d’origine algérienne Lynda Thalie. En plus de concevoir un deuxième album, elle retrouvait cet été sa terre natale, après 11 ans au Québec. "C’était mon rêve! confie-t-elle. Je m’étais dit que si je retournais en Algérie, ça allait être avec ma musique, en tant que femme et artiste", explique celle qui a conquis les foules d’Alger, d’Annaba et d’Oran, où elle a vu le jour en 1978. "J’ai été très heureuse de retrouver les Algériens, mais surtout de connaître le public algérien, parce que je n’avais absolument aucune idée de ce que j’allais rencontrer là-bas", poursuit-elle, faisant état de nombreuses similarités avec l’auditoire québécois. "Ils sont eux aussi très aventuriers, parce que la musique que je fais n’est pas typiquement arabe, nord-africaine ou orientale, tout comme elle n’est pas typiquement occidentale. C’est tellement un mélange des deux mondes, tellement de miel et de sirop d’érable, que j’étais contente d’avoir un aussi bel accueil de l’autre côté de l’Atlantique qu’ici…"

Pour ce deuxième essai (éponyme) paru le 27 septembre, Thalie et ses musiciens souhaitaient reproduire la chaleur des spectacles, incitant aussi par l’amalgame des sonorités au rapprochement des cultures. "J’ai pris goût à l’acoustique, à l’instrumentation chaude et à la proximité", expose Thalie, qui, en plus d’un texte de Michel Rivard (De neige ou de sable), y chante Adieu, mon pays d’Enrico Macias. "C’est un album très racé, authentique, très recherché dans les saveurs et les rythmes du Maghreb et de l’Orient, mais en même temps, c’est un disque foncièrement occidental, populaire", ajoute-t-elle, soulignant le goût croissant du public pour le dépaysement. "Le Québec est plus multiethnique que jamais, et les gens ont envie d’aller voir ailleurs ce qui se passe; ils ne demandent que ça, parce qu’ils ont envie de goûter, de comprendre. Ils veulent s’ouvrir et c’est tant mieux, car c’est vraiment un échange des deux côtés…"

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UBERKO

L’électro pop sera à l’honneur au Cabaret Le Drague le vendredi 30 septembre dès 22 h, pour le lancement du petit dernier d’Uberko, étonnant recueil de 11 pièces intitulé Empire Empire. La jeune formation locale y proposera le meilleur de ses envolées techno dansantes et planantes fresques expérimentales, en compagnie de Millimetrik, Nic B et Dez_One.

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EN BREF

Le 29 septembre, The Discord of a Forgotten Sketch, Treasure Chest at the End of the Rainbow et Collapse joueront au Temps Partiel à 19 h 30, Caïman Fu s’attaquera à l’Impérial dès 20 h, Michel Léveillée sera au Tam-Tam Café à 20 h 30, puis The Dagons électriseront le Bal du Lézard à 21 h 30.

Le 1er octobre, A Perfect Murder, Tears from the Sky et The Division débarqueront à l’Anti dès 19 h, Coral Egan sera au Petit Champlain à 20 h, et Jack Marinovitch égaiera le Bal du Lézard à 21 h 30.

Strung Out, Bane, Comeback Kid et The Reason joueront à l’Anti le 2 octobre à 18 h, alors que Nashville Pussy et Money Money seront au Kashmir le lendemain à 21 h.

Jack de Keyser sera au Liquor Store le 4 octobre à 20 h 30, et enfin, le Temps Partiel accueillera Mark Bragg et Les Cravates malpropres le 6 octobre à 21 h.