P-Love, Sixtoo, Mètatuk, Les Loubards, Les Hellcats, Noise Empire, Robopop, La Descente du coude, Surcharge, Natasha, Dorothée est une salope, Les Rocketeers
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P-Love, Sixtoo, Mètatuk, Les Loubards, Les Hellcats, Noise Empire, Robopop, La Descente du coude, Surcharge, Natasha, Dorothée est une salope, Les Rocketeers

P-LOVE ET SIXTOO

La Galerie Rouje vibrera au son des tables tournantes le samedi 15 octobre dès 22 h, lors du passage des DJ Sixtoo et P-Love. Quelques heures avant de s’envoler pour le Portugal et d’y rejoindre Kid Koala pour quelques concerts, P-Love (Paolo Kapunan) nous accordait quelques minutes pour causer de son tout nouveau et premier vrai long-jeu, All Up in Your Mind (Bully Records). "On m’a suggéré il y a environ deux ans de faire un album et, à cette époque, je ne savais pas trop quoi faire. La plupart des gens me connaissent en tant que DJ, et la dernière chose que je voulais faire était un album uniquement de scratch et de hip-hop, explique le multi-instrumentiste de 28 ans. Je voulais plutôt faire un disque autobiographique, qui irait au-delà du scratch et du hip-hop, parce que c’était un peu réducteur, seulement une facette de l’histoire. Je joue du piano depuis que j’ai cinq ans, j’ai joué de la trompette pendant plusieurs années, alors j’ai tenté de créer quelque chose de cohérent, englobant tous ces intérêts et montrant où j’en suis rendu musicalement", poursuit-il, ajoutant avoir reçu l’aide de nombreux amis, dont Matt Kelly et Sixtoo. "On vit tous à moins de deux minutes de marche, alors ils étaient là quand j’avais besoin d’aide, qu’il s’agisse d’une deuxième opinion ou d’une piste de guitare… Une des choses qui m’a fait rester à Montréal après avoir terminé mes études à McGill, c’était que la communauté musicale, pour une grande ville, avait plutôt l’attitude d’une petite ville; tout le monde est proche et s’entraide au lieu de se mettre des bâtons dans les roues. Il y a une très belle vibration, bien meilleure qu’à New York, où j’ai grandi…"

Quant à Sixtoo (Robert Squire), en plus de présenter son film Duration (documentaire inspiré de son disque du même nom paru en 2002), il proposera quelques bribes de matériel en cours de conception (achèvement prévu en janvier) de même que quelques extraits de Chewing On Glass and Other Miracle Cures (Ninja Tune, mai 2004), mixture jazz, hip-hop et rock au riche travail d’échantillonnage. "J’utilise davantage de vrais musiciens et de musique live pour mes échantillons, même si le charcutage d’échantillons demeure la racine de ma musique. Alors, je tente des trucs nouveaux pour moi, tout en essayant de m’améliorer en tant que musicien", explique-t-il, ajoutant que la variété sera à l’honneur pour cette prestation avec P-Love. "On a décidé de conserver l’esprit d’une soirée DJ bien éclectique au lieu d’offrir une performance en tant que telle… Et comme on travaille tous les deux sur du nouveau matériel, je crois qu’il sera intéressant de voir où cela va mener…"

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FESTIVAL QUÉBEC ROCK CITÉ

Du 13 au 15 octobre, le rock d’ici sera à l’honneur à l’Arlequin, dans le cadre du Festival Québec Rock Cité. Le jeudi 13 octobre, Mètatuk (21 h 30), Les Loubards (22 h 15), TWA (23 h) et Les Hellcats (minuit) mettront le feu aux planches, suivis le lendemain de Noise Empire (21 h 30), Robopop (22 h 15), La Descente du coude (23 h 15) et Surcharge (0 h 15). Les groupes Natasha (22 h), Dorothée est une salope (23 h) et Les Rocketeers auront pour tâche de clore les festivités le samedi 15 octobre.