Troy Von Balthazar, Mad Spiral, The Diableros, Andrée-Anne Lemelin, General Rudie, Gerbia, The International Noise Conspiracy
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Troy Von Balthazar, Mad Spiral, The Diableros, Andrée-Anne Lemelin, General Rudie, Gerbia, The International Noise Conspiracy

EN VEDETTE: TROY VON BALTHAZAR

S’étant d’abord fait connaître comme chanteur de la formation Chokebore au cours des années 90, Troy Von Balthazar fait désormais cavalier seul. Originaire d’Hawaï, ce globe-trotter invétéré conçoit et trimbale ses magnifiques petites chansons partout où la vie le mène. Le 28 mai à la Galerie Rouje, il s’exécutera en solitaire, avec sa guitare et ses pédales à boucles. "C’est épeurant, mais j’aime vraiment ça; c’est tout un rush", explique celui dont le premier album solo paraissait récemment au Québec chez La Tribu. "Seul sur scène, je me sens un peu sur le bord d’un précipice. Il faut être totalement en contrôle, mais en même temps, complètement hors contrôle et laisser aller la musique. Le but, c’est de trouver un équilibre entre les deux. Et quand tu le trouves, c’est vraiment intense!"

Sous les projecteurs, voilà l’unique endroit sur terre où l’artiste croit pouvoir être libre et authentique. "Imagine bénéficier chaque jour d’une heure pendant laquelle tu peux dire tout ce que tu veux, faire tout ce que tu veux, être complètement libre et être toi-même; c’est quelque chose de vraiment formidable. Et je ne peux pas faire ça pendant la journée, lorsque je rentre dans un aéroport, par exemple. Je dois rester en contrôle, rigole-t-il. Mais mon cerveau, lui, est toujours dans ce mode-là, alors je dois le contrôler pour pouvoir passer à travers la vie et continuer d’avoir la chance de jouer de la musique…"

En plus d’enregistrer et de performer flambant seul, il trouve généralement l’inspiration lorsqu’il se retrouve à l’écart. Mais des exceptions peuvent survenir. "C’est facile quand je suis seul, quand c’est tranquille, parce que mon cerveau se fait plus fort, et je peux entendre les chansons dans ma tête. Mais tu vois, tout à l’heure dans l’avion, j’ai vu une femme superbe, avec un visage très expressif, et c’était vraiment inspirant. Ça m’a donné des idées pour une chanson; je vais y travailler ce soir. Je sais que ça sera en ré majeur…" Ayant déjà en tête toutes les pièces pour son prochain essai et même davantage, il prévoit se remettre à l’enregistrement au cours de l’été. Et poursuivre sa recherche intérieure. "Je me cherche. Des fois, je m’en approche avec mes chansons. Peut-être n’y arriverai-je jamais. Mais ce n’est pas grave… Je ne sais pas ce que je fais, man. J’essaie seulement de faire de la musique, écrire des mots. Rester en vie. C’est un dur mode de vie; j’arrive tout juste à me garder en vie. Mais ça me permet de me rapprocher de ma nature profonde. Et pour toutes les fois où je réussis à m’échapper de tout ce qui m’entoure, ça vaut la peine…"

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OUÏ: MAD SPIRAL

Après quelques remaniements de personnel et plus récemment l’obtention d’une première position au 2nd Skin Rock Contest, le groupe de Québec Mad Spiral présente un solide deuxième album titré DNA. Carburant aux sonorités nu-métal, le furieux quintette dégage au fil des 15 titres toute la vigueur et la cohésion nécessaires au style, y ajoutant même une généreuse dose d’imagination. En plus d’un DVD renfermant documentaire et vidéos, le disque à la réalisation plus qu’honnête contient la foudroyante Futile, concoctée avec les camarades de Never More Than Less. Lancement à l’Impérial, le mardi 30 mai à 20h.

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VÜ: THE DIABLEROS AU KASHMIR

Bien réchauffé par le trio local Scream Elliott, le public du Kashmir a pu, le 18 mai, faire connaissance avec le groupe torontois The Diableros, venu présenter les pièces de son premier opus, You Can’t Break the Strings in our Olympic Hearts (Beaudelaire). Au départ assez timide en termes de présence scénique, le quintette a finalement trouvé son rythme de croisière et balancé avec tact son rock mélodique à la Arcade Fire-rencontre-Jesus & Mary Chain. Sur de jolies sonorités menées par l’orgue (à l’équilibre précaire!) de Matt Rubba et les 12 cordes électrifiées du chanteur Pete Carmichael, le groupe a livré les quelques bombes de son répertoire, somme toute un brin linéaire toutefois.

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COURT-CIRCUIT

Le vendredi 26 mai, Between The Buried And Me et leurs invités s’attaqueront à l’Anti dès 19h.

Le 27 mai, Andrée-Anne Lemelin chantera au Vieux Bureau de poste à 20h, General Rudie débarquera au Kashmir à 21h, alors qu’à 22h, Gerbia lancera son disque Péladeau au bûcher! à l’Arlequin.

Le mardi 30 mai, Sylvain Denfer sera en concert au Théâtre Petit Champlain à 20h.

Le 1er juin, l’Anti accueillera The International Noise Conspiracy à 19h, tandis que l’Arlequin recevra Goat Horn à 22h.

Enfin, François Duchesne jouera au Petit Champlain les 1er et 2 juin à 20h.