Improvisation musicale, Think About Life, Paul Di Giacomo
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Improvisation musicale, Think About Life, Paul Di Giacomo

EN VEDETTE: IMPROVISATION MUSICALE

En attendant la grande finale inter-ligues d’impro musicale (Québec, Montréal, Saguenay, Trois-Rivières) qui sera disputée lors du Festival d’été (les 11, 12 et 13 juillet à 20h à la Salle Multi), il faudra départager les hommes des enfants à l’échelle locale. L’équipe Fou-Bar-Pastissimo affrontera donc celle du Scanner, le vendredi 16 juin dès 20h à la Salle Multi. "En fait, on passe plus de temps à faire des choses ensemble qu’à être en compétition", précise Andy Stewart (Les Batinses), percussionniste de l’escouade du Scanner, complétée par Alain Baril (capitaine, saxophone), René Talbot (guitare), Frédéric Desroches (clavier) et Danny Lebel (basse). "Au départ, le but des musiciens, c’est de faire de la belle musique!" "Et d’avoir du fun", enchaîne Sébastien Doré (Interférence Sardines), bassiste et capitaine de l’écurie Fou-Bar-Pastissimo, comprenant aussi les Polémil Antoine Breton (clavier, guitare) et Jean-Étienne Joubert (batterie), puis Bertrand Lemoyne (guitare) et David Parker (saxophone).

Né à Québec en 1999, le concept a depuis fait des petits, s’étant aussi implanté à Montréal, Trois-Rivières et Saguenay. La création d’une ligue provinciale et l’exportation à l’étranger figureraient aussi aux plans futurs. Conditions préalables à de la bonne impro? Des influences variées et beaucoup d’ouverture! "Il faut toucher un peu à tout, dit Andy. Plus on a de bagage musical, plus on trouvera de langages communs avec les autres…" "C’est vraiment de belles occasions pour jouer avec plein de monde différent, entonne Sébastien. En plus, t’as même pas besoin de répéter!" rigole-t-il, soulignant le regain dynamique obtenu par l’ajout d’un joueur supplémentaire. "Le fait d’être cinq maintenant, ça aide. Chacun a ses points forts, alors on peut jouer avec ça et arriver à des textures plus intéressantes. C’est un peu comme une équipe de baseball; quand t’as trois gars sur les buts, t’envoies ton gros frappeur puis il va claquer! lance-t-il. Mais il faut savoir s’adapter rapidement aussi, parce que tu peux avoir une super bonne idée, mais l’équipe adverse peut prendre une autre direction complètement, alors il faut être capable de se revirer de bord et vite!"

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VÜ: THINK ABOUT LIFE – LE 8 JUIN À LA GALERIE ROUJE

Soyons francs; on attendait ce concert comme un jeune garçon peut espérer sa première bicyclette. Ça débute de manière plutôt agréable avec la pop freestyle aux claviers eighties de Telefauna (Mtl), qui avec un zeste de rodage supplémentaire sera en mesure d’offrir une prestation des plus divertissantes. Mais s’étant au cours des semaines précédentes rincé les tympans aux airs de Think About Life (et ayant visualisé à répétition le Paul Cries live au Club Lambi sur MySpace), on était prêt pour une première séance de crowd surf. À voir dès l’ouverture se démener l’époustouflant Matt Shane (batterie, voix) puis sauter partout les Graham Van Pelt (casio, guitare, voix) et Martin Cesar (voxbox), on se doutait bien qu’il ne s’agirait pas d’une soirée ordinaire. Follement énergique, le trio de puissance montréalais et son auditoire auront pleinement goûté le moment, aussi bref parut-il. Seul bémol, le manque de voix, ingrédient suprême du groupe, fortuitement compensé par quelques convives. Il n’y a pas à dire; on ressort de là prêt pour la vie. Ce n’est que partie remise pour Fireworks. Et le crowd surf.

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PÖP QUÏZ AVEC PAUL DI GIACOMO – NEVER MORE THAN LESS

Âge: 304 mois. Instruments: gorge, guitare. Chanteur fétiche: Mike Patton. Groupe favori à Québec: Mad Spiral. Dans l’univers: Nine Inch Nails. Trois disques apportés sur une île déserte: Tool – Lateralus, Nine Inch Nails – The Fragile, The Smashing Pumpkins – Mellon Collie and the Infinite Sadness. Meilleur show vu à vie: Nine Inch Nails au Centre Bell, With Teeth Tour, 2005. Film de prédilection: Jay and Silent Bob Strike Back. Anecdote sur le tournage du clip Hole Sweet Hole: On a passé proche de se faire mettre à la porte du collège Sainte-Anne à La Pocatière et de se voir interdire de finir le tournage à cause d’une rumeur partie par quelques élèves qu’on était un groupe satanique et qu’on avait supposément des démons dans notre vidéoclip. Il a fallu prouver le contraire à la direction avant de pouvoir continuer le tournage. Oui! Oui! C’était bien en 2005 et non en 1975! Livre marquant: la Bible. Prochain concert: le 17 juin à 16h30 à l’Aréna de Duberger, au profit de la Maison des jeunes de Duberger. Pourquoi aider la Maison des jeunes? Parce qu’étant jeune, j’ai déjà eu recours à une maison des jeunes, et c’est un besoin pour plusieurs jeunes. La société n’a jamais pris les jeunes au sérieux; on se concentre plus pour leur vendre des produits inutiles plutôt que de bien les élever et les encadrer. Les maisons des jeunes leur offrent justement un certain encadrement manquant.