Les Cowboys Fringants, Les Goules, Pat The White, Yesterday’s Ring, Karen Young, Anonymus, Yves Lambert, Les Batinses
EN VEDETTE: LES COWBOYS FRINGANTS
Si une nouvelle halte au Centre Bell s’avère la conclusion idéale à deux grosses années de tournée, Les Cowboys Fringants ont clairement un faible pour le Grand Théâtre, où ils sont en spectacle les 21 et 22 décembre à 20h. Dans la section Roch Star de leur site Internet, où on les interroge sur leur lieu favori pour jouer, quatre cowboys sur cinq votent pour la salle Louis-Fréchette. On n’a même pas le temps d’en demander les raisons au sympathique bassiste Jérôme Dupras qu’il les énumère. "Elle est très bien disposée; il y a un parterre pour les gens qui veulent danser, les autres peuvent apprécier le spectacle assis. Et nous, on est capables de voir toute la foule, pas juste les deux premières rangées", poursuit-il, vantant aussi les grandes qualités sonores de l’endroit et les bons moments post-concerts passés en compagnie de Mike, son directeur technique. "Puis évidemment, le public de Québec est bien le fun aussi. Mais cette salle-là est vraiment bien construite!"
Malgré quelque 180 concerts derrière la cravate depuis le lancement de La Grand-messe en novembre 2004, aucune surdose de scène ne semble près de poindre. Mais un répit bien mérité sera néanmoins de mise sous peu. "Nous, on fait toujours le set-list une heure avant de jouer, rappelle Dupras. Ça fait des shows qui ne sont pas routiniers. Puis on est bien sensibles aux courriels qu’on reçoit aussi ou aux messages postés sur notre forum, où les gens nous disent ce qu’ils aimeraient entendre. Alors ça donne tout le temps des shows différents. C’est pour ça qu’au bout de 180 shows, on n’est pas vraiment tannés parce qu’il n’y a rien de scénarisé et il y a une grosse place pour l’improvisation… Mais c’est quand même la dernière chance pour les gens de nous voir en chair et en os avant peut-être un bon bout de temps", ajoute-t-il, soulignant la grande envie de la troupe de passer en mode création. "L’ambiance est super bonne, et on a vraiment le goût de travailler d’autres chansons. On s’est dit que ça allait juste être sain de se prendre une bonne pause pour ça. Mais le break risque d’être plus long cette fois-ci; on a comme le désir de bien y penser. Parce que le dernier album, il a comme le défaut de son avantage; il est sorti vite, alors nous autres ça nous permettait d’être encore dans ce bain-là et de retourner sur scène… Mais il y a comme trois, quatre chansons moins fortes et si on avait pris un peu plus de temps, elles n’auraient peut-être pas été là, ou on aurait retravaillé le son. Alors, c’est juste de dire que, pour le prochain, il est là notre défi: c’est d’être vraiment satisfaits, a posteriori, de tout l’album."
LES GOULES
Après nous avoir littéralement mis sur le derrière lors de leur mise à sac de l’Impérial au dernier Festival d’été, Les Goules s’amènent encore une fois au Scanner le 31 décembre, histoire de bien défoncer l’année. Décompte vers l’insanité: autour de 22h30. Par ailleurs, la rencontre inopinée d’un Keith Kouna (voix, poésie, accoutrements grandioses) errant dans les rues grises de Saint-Malo nous aura permis d’apprendre que le groupe s’activerait assidûment en studio d’enregistrement par les temps qui courent… À suivre.
PAT THE WHITE
Le bluesman Pat The White sera en spectacle au Cabaret du Capitole le vendredi 29 novembre dès 20h30, entouré de ses musiciens André Lavergne (guitare), Jean-François Poirier (basse), Christian Leblanc (clavier) et Vincent Carré (batterie), sans oublier un invité très spécial: l’harmoniciste Guy Bélanger, connu pour son apport à la bande sonore du film Gaz Bar Blues. Armé de sa fidèle Telecaster, le chanteur et guitariste d’origine gaspésienne proposera le meilleur de son copieux répertoire, incluant son plus récent album, Reviver (Disques Bros).
COURT-CIRCUIT
Le vendredi 22 décembre, Yesterday’s Ring et Les Garçons Émotifs seront à l’oeuvre à l’AgitéE sur le coup de 20h, Les Chauffeurs à pieds, Galant, tu perds ton temps et Jean-François Berthiaume feront la fête à la salle Multi dès 20h30, Karen Young et Éric Auclair seront au Fou Bar à 21h, alors que le country-folk de Misère en ville sera à l’honneur au Pub Nelligan’s à compter de 21h30.
Anonymus, Blinded By Faith, GFK et Dread débarqueront à l’Impérial le samedi 23 décembre à 19h30, alors qu’Yves Lambert et son Bébert Orchestra seront au Théâtre Petit Champlain les 29 et 30 décembre à 20h.
Enfin, Les Batinses seront en concert à la salle Albert-Rousseau le samedi 30 décembre à 20h.
EN BOUCLE DANS L’IPOD CETTE SEMAINE:
The Books – The Microphones – Beulah – Saloon – Donovan