Harvee, Robopop
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Harvee, Robopop

EN VEDETTE: HARVEE

Le sextet originaire de Valleyfield Harvee sera en concert à la galerie Rouje le 16 février dès 22h30, en compagnie de Creature (voir article en section musique). Formée il y a bientôt cinq ans, la volumineuse troupe lançait l’automne dernier un étonnant premier essai intitulé Sink or Swim, offrant un saisissant périple en contrée pop orchestrale, parsemé d’envolées épiques et de revirements aussi mélodieux qu’inattendus. "Quand on a commencé, ça ne ressemblait pas à ce qu’on fait maintenant", rapporte le meneur Phil Guérin (voix, guitare, rhodes, mélodica). "C’était beaucoup plus décousu et exploratoire; on s’amusait sans trop avoir de ligne directrice. Quoiqu’on n’a pas vraiment plus de ligne directrice aujourd’hui, remarque-t-il. Mais à force de jouer avec les mêmes musiciens, tu finis par mieux te connaître et être plus à l’aise, alors il y a quand même une certaine ligne qui se trace… Mais on écoute tellement de tout que c’est difficile de dire ce qui nous a menés là!"

Pour tenter de cerner le son d’Harvee, les noms Arcade Fire, Dears et Beach Boys ont déjà été avancés par certains collègues, une très bonne indication en tenant compte de la vaste palette d’instruments mis à contribution et de l’utilisation élargie des harmonies vocales. Mais c’est un concert du collectif Broken Social Scene qui convaincra la joyeuse bande de se lancer. "C’était tout un show! se souvient Guérin. Mais ce qui nous a surtout inspirés, c’est qu’on était huit à l’époque, et on n’arrêtait pas de se demander: "Est-ce que ça fonctionne? Est-ce que c’est possible?" Et quand on a vu ce band-là, on a compris qu’un groupe de 11 sur un stage, c’était faisable. Alors on a arrêté de se poser des questions puis on a essayé…" Depuis, l’objectif ultime pour Harvee, c’est de repousser ses limites. "On se donne beaucoup de défis personnels sur le plan technique, pour évoluer en tant que musiciens et comme band. On explore, mais toujours en essayant de garder une certaine homogénéité. On aime bien faire des chansons qui vont nous amener à nous améliorer; rendre la toune meilleure, et nous aussi en même temps…" Voilà qui promet.

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PÖP QUÏZ: JEAN-PHILIPPE PARÉ (ROBOPOP)

Prochain concert: Lancement de l’album Ratopolis, le 20 février dès 17h au Liquor Store. Âge: 31 ans le jour du lancement. Laissez les cadeaux au vestiaire en entrant s.v.p. Robot t’ayant le plus inspiré: Ce serait un hybride entre Goldorak et Astor le robot qui peut remettre son bras mais vous pas. Instrument(s) de prédilection: Fender Toronado, tout ce qui porte le nom de Moog. Premier disque entendu /acheté: Le premier album entendu volontairement est un disque de Kiss et le premier acheté est Ultimate Sin d’Ozzy Osbourne; je m’en servais comme trame sonore de show rock mettant en vedette mes Schtroumpfs dans un stade de blocs Lego. Actuel top 3/albums: Le dernier des Killers, le dernier Dumas et Facts and Figures par The Legends. Héros musical, mort ou vif: Wayne Coyne, des Flaming Lips. Meilleur concert vu: Sans contredit The Flaming Lips, l’expérience ultime! Aimerais partager la scène avec: Artiste québécois: Dumas; international: Flaming Lips (encore); intersidéral: le groupe de la cantine dans Star Wars. Meilleur souvenir sur scène: Voir Dan Aykroyd (Ghostbusters) danser dans la salle lors d’un spectacle à Toronto à la fin des années 90. Film fétiche: Star Wars a marqué mon enfance, Woody Allen mon âge adulte, et j’ai toujours été fasciné par les films traitant de la carrière d’artistes, même quand c’est aussi kitsch que La Bamba. Site Web à conseiller: www.wrestlecrap.com, le pire de la lutte. Très drôle. Ce qui est moins drôle, c’est que je suis en train de révéler être un amateur de lutte. Mais bon. Info: www.robopop.ca, www.myspace.com/robopopgo.