AFRODIZZ
Mené avec conviction par le chanteur Vance Payne, Afrodizz reprend la route après une pause de quelques mois. Froots, le deuxième album de la formation, transportait la passion du groupe pour l'afrobeat vers de nouveaux horizons avec l'intégration d'éléments funk et une facture sonore alliant la musique électronique à l'improvisation. Une évolution remarquée qui est imputable à Gabriel Aldama, guitariste, et à Jean-Philippe Goncalves, percussionniste. "C'est Gabriel qui était responsable de la réalisation pour cet album, explique le batteur d'origine française. Disons que j'ai pu y mettre ma touche de temps à autre. Le groupe était vraiment enraciné dans l'afrobeat et on s'est permis de faire bouger les choses un peu pour avoir un son plus actuel."
Le collectif montréalais s'arrête à la Ninkasi le 6 avril, une réunion inespérée pour l'ensemble des musiciens, qui s'impliquent dans de multiples projets parallèles. Prenons l'exemple de notre interlocuteur qui, en plus d'être un membre actif du groupe électro-jazz Plaster, en compagnie du bassiste François Plante, vient tout juste de se compromettre dans Deweare en compagnie de son autre comparse plastérien, le claviériste Alex McMahon. L'horaire est chargé, sinon comblé, mais pas question de se priver de l'énergie que procure Afrodizz. "C'est plus qu'un défoulement collectif, précise-t-il, c'est une thérapie de groupe, rien de moins. Nous commençons tout juste à nous remettre dedans. Nous avons fait quelques spectacles, mais c'est dans les prochaines semaines que nous retournons dans le beat de la tournée. L'improvisation est très importante dans l'exécution, c'est en constante évolution. Je te dirais qu'on ne sait pas toujours où on s'en va, enfin, presque tout le temps, mais c'est dans l'esprit du groupe. Ça procure une énergie supplémentaire."
Par la suite, Afrodizz projette une seconde visite en Europe cet été. Une expérience que le band a déjà vécue, il y a deux ans, dans des conditions peu enviables. "Nous avions une entente avec une maison de disques là-bas, se rappelle-t-il. Quand on a été rendus sur place, en France, elle nous a fait dans les mains. C'était plutôt désagréable. Les spectacles ont quand même eu lieu et les gens étaient très chaleureux et sympathiques. Le seul problème, c'est que nous avons été laissés à nous-mêmes pendant toute la tournée."
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CANICHE HARA-KIRI
Le groupe expérimental montréalais, qui donne dans la musique actuelle et dans la performance scénique haute en couleur, sera à Rouje le 7 avril à 22h. Le septuor reprend du collier après une période de gestation créatrice qui contribuera sans doute à nous surprendre et à nous dérouter à nouveau. La poésie surréaliste d'Anick Bouchard sera au centre de ce délire visuel et sonore orchestré par Caniche Hara-Kiri, en marge des conceptions artistiques traditionnelles. Le groupe Sharcüt ouvrira la soirée.
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LA TOURNÉE EXCLAIM! SPRING FLING!
La caravane musicale parrainée par Exclaim! s'arrête à l'Impérial le 7 avril après avoir parcouru le Canada d'ouest en est pour le plus grand plaisir des amateurs de la scène indie. En plus des G-Strings de Champion et de nos délicieux Malajube, You Say Party! We Say Die! et Chromeo comblent cette distribution exceptionnelle. Un incontournable du printemps et un avant-goût irrésistible de la période estivale.
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EN RAFALE
Le Club musical clôt sa saison 2006-2007 avec nulle autre que la soprano Karita Mattila, accompagnée du pianiste Martin Katz, au Grand Théâtre de Québec le 6 avril à 20h. HORSE the band, en compagnie des groupes The Number Twelve Looks Like You, Light This City et So Many Dynamos chaufferont la salle à l'Anti le 7 avril à partir de 19h. Le groupe rock français Duster 71 sera à la Ninkasi le 7 avril à 21h. La contre-alto Marie-Nicole Lemieux et la soprano Karina Gauvin accompagnent les Violons du Roy pour le Stabat Mater de Pergolesi au Palais Montcalm le 7 avril à 20h. Jordan Ashlin, Lily et Gab Paquet seront au Pub L'Échouerie le 7 avril. L'accordéoniste russe Vladimir Sidorov interprétera Piazzolla, Chopin et ses propres compositions les 10 et 11 avril au café-spectacle du Palais Montcalm à 20h.
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GRAILLONNENT DANS L'AMPLI CETTE SEMAINE
Daran – Joseph Arthur & The Lonely Astronauts – Deweare
Il y aura un excellent spectacle à l’Impérial de Québec samedi le 7 avril prochain. Vous pourrez nottament voir DJ Champion qui a mis le feu à la scène des Juno à Saskatoon la semaine dernière et un groupe plusieurs fois nominés lors de ce gala Malajube. En effet, la TOURNÉE EXCLAIM! SPRING FLING! est de retour dans la Vieille-Capitale. Les autres groupes qui participeront à cet évènement cette année sont Chromeo et You say Party! We say die!
Ce sera un spectacle à voir, la qualité des groupes de ce festival est assez impressionnante cette année !
P.S. La tournée s’arrêtera le 6 avril à Montréal au Spectrum !
Marie Nicole Lemieux et Karina Gauvin, wow, quel duo!
J’envie tout ceux qui assisteront au stabat mater de demain, samedi 7 avril au Palais Montcalm. Ce sera certaiement une soirée forte en émotions pascales et en frissons de plaisirs qui vous courent dans l’échine dorsale lors de prestations vocales magistrales.
Heureusement, ce concert sera enregistré par Radio Canada, et rediffusé sur Espace Musique très prochainement. Et celà même si j’ai perdu mes enchères de Voir, je suis « bienheureuse » de pouvoir bientôt y assister dans mon salon, les yeux fermés, bien emmitouflée dans mon châle, avec mon chat sur les genoux, et un sourire d’extase sur les lèvres.
Vnedredi soir, 23h00, heure à laquelle près d’une centaine de fans d’afrobeat se sont donné rendez-vous pour se déhancher et danser sous le son d’Afrodizz. D’ailleurs quelle beau bar que ce Ninkasi, félicitations ! Il faut dire qu’il tombe à point puisque Québec a beaucoup de misère pour accueillir des artistes dans des salles intermédiaires. Quelle belle salle pour apprécier la convivialité et la chaleur de ses 8 musiciens gonflés à blocs. Au programme une longue et transcendante intro qui débouche non loin de là vers ce beat métronomique et combien assumé par une section rythmique endiablée digne d’un sabbat de sorciers. Chacun d’entre nous a senti cette energie et ça y est la piste de danse est pleine. Les bras sont dans les airs, les filles se trémoussent, les gars en font de même. Pendant que moi et une vingtaine d’autre faisions tremblé la mezzanine, d’où le son était magnifique. Tout le monde est fondu dans cette jungle afrobeatienne. Ce genre est très apprécié et on le sent tout de suite qu’il y a une foule conquise et charmée à Québec. Le show a durée 2 sets, et selon les dires du chanteur Vance Payne probablement un des meilleurs de cette tournée. Je lui ai moi même extirpé ses aveux. Il semblait ravi de sa performance. Et on a même eu droit à tout un solo de guitare, plutôt rare, quant on considère qu’il y a davantage de solo de «brass» habituellement. Bref, la bonne musique attire le beau monde.
Simplement de par le nom, l’image est forte et en y ajoutant expérimental, musique actuelle et performance scénique, l’ensemble paraît d’un autre monde, qui ne tient pas à donner sa place.
Ayant exploré leur site web, http://www.caniche.ca, il serait difficile de qualifier leurs couleurs de ternes et moroses. Franchement éclaté, le groupe original ne semble pas perdre une minute pour atteindre son but, en tentant de se plonger dans un univers artistique et fantastique, carrément à leur goût.
Aucun compromis, pas de temps à perdre, on affirme ce qui nous plaît, on plonge et livre une performance avant-gardiste et créative. L’art est à nous et qui nous aime, nous suive.
Afrodizz est de loin l’une des initiatives musicales les plus intéressantes ayant été prises ces dernières années. Leur afrobeat est tout simplement délectable, et leur spectacle au Ninkasi vendredi passé a mis en en valeur leur nouveau son aux pointes de funk. Enfin, un son nouveau!