Giselle Numba One
Aut’Fréquences

Giselle Numba One

En plus des Hot Springs, Giselle Webber s’applique aux derniers détails de son répertoire solo à saveur hip hop. Un projet qu’elle présente sur scène depuis un an, quand l’horaire le permet, et qui devrait s’immortaliser sur disque à l’hiver prochain. « Ça me permet d’être autre chose que la simple pitoune d’un band, indique-t-elle à la blague. Dans le hip hop underground, les choses ont pas mal changé et il y une nouvelle tendance qui s’impose. Je croise très souvent des groupes comme Yo Majesty!, ou encore Thundereist. Ce sont des femmes qui s’assument. 2007, c’est l’année des femmes pour le hip hop! » Jointe à son studio maison à Montréal, elle cumule depuis plus d’un an les échantillonnages et en agrémente ses nouvelles compositions, qu’elle voulait dès le départ totalement différentes de son travaille avec le groupe. Giselle Numba One endosse une attitude qui lui est propre et qui contraste. « J’ai vraiment fait un virage à 360°, constate-t-elle. Avec Hot Spring je ne voulais rien faire de politique. Je voulais plus d’émotion et je voulais exprimer mon côté femme qui a une sexualité assumée. Avec Giselle Numba One, c’est la femme forte qui a un cerveau, un discours et des opinions. »

Pas question pour autant de se complaire dans les clichés musicaux. À titre d’exemple: « Numberz » et « Listen Kid », deux pièces où la voix enveloppante et feutrée se mélange à une intro punk rock dans la première et à une instrumentation japonaise dans la seconde. « Pour « Numberz », c’est Alden Penner qui m’a donné cet échantillon, indique-t-elle. Ça correspond à son travail et à ses activités d’anarchistes. Ça correspond aussi à mon propre passé d’anarchiste et d’activiste. J’ai beaucoup d’échantillons de Graham van Pelt (Think About Life) aussi qui se retrouvent sur trois chansons. » Elle sait s’entourer et intègre par le fait même ses multiples influences musicales qui prennent autant racines dans la gangstade N.W.A que dans le jazz. « J’ai toujours écouté du jazz, affirme-t-elle. Je n’ai jamais eu le réflexe, même si je suis dans un groupe qui en fait, d’écouter du rock. J’aime cette époque des années 20 et 30. C’est vraiment moi et c’est ce qui a déterminé ma trajectoire musicale. Pour moi, un solo de trompette de Louis Armstrong ça me donne des frissons, c’est émouvant. Je pense qu’il est maintenant possible de mélanger tout ça aujourd’hui. Il n’y a plus vraiment de styles définis. »

On compare très souvent sa voix à celle de Björk et on pense parfois à Billie Holiday. Cette caractéristique est une facette incontournable de l’artiste, et sa voix la démarque du lot. « Quand j’étais à Toronto, je travaillais dans un immeuble au 26e étage à faire du web design, se rappelle-t-elle. C’est à cette période que j’ai découvert Billie Holiday. Mais au départ, j’aimais beaucoup m’identifier à Sarah Vaughan. J’en écoutais tout le temps, c’est vraiment elle qui m’influençait. Par la suite, ma voix est devenue plus rude et c’est peut être ce nouveau registre qui fait penser à Holiday. » À ne pas manquer le 7 juin à 23h, en première partie de You Say Party! We Say Die!, dans le cadre de Premières Conquêtes à Rouje.

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POP OFF TOUR 2007

C’est le 6 juin que la première partie du Pop Off Tour prend d’assaut le Dagobert. Présentée par Pop Montréal, cette première édition réunit le groupe The Bush Party, composé des membres de la formation Lesbians on Ecstasy, ainsi que Thunderheist et Yo Majesty! sur la même scène. La deuxième partie suivra le 20 juin avec Montag et Miracle Fortress, le projet solo de Graham van Pelt.

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NIKOLA SARCEVIC

Toujours le 6 juin, pour vous rendre indécis, le chanteur suédois Nikola Sarcevic sera sur la scène de la Casbah pour nous donner un aperçu de son projet solo à tendance folk. Le chanteur du groupe Millencolin sera précédé de Raising the Fawn et de Tailor Made Fagles, qui chaufferont la scène à partir de 19h. Une soirée au coût de 12 $, billets en vente sur le réseau Billetech ainsi qu’à l’Exo sur la rue St-Joseph.

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EN RAFALE

Jean-François Lessard souligne la sortie de son disque intitulé Utopia, le 30 mai au Fou Bar à 21h. Le 1er juin, Sunny Duval sera à la Ninkasi en compagnie de Band de Garage à partir de 21h30. Feist sera à l’Impérial le 2 juin à 19h en compagnie de Chad Vangaalen. Le spectacle de Roger Waters, The Dark Side of the Moon, est devancé au 4 juin au Colisée Pepsi, à 20h. La performance intégrale de l’album culte sera précédée d’une première partie dédiée au répertoire solo du bassiste et de quelques extraits marquants de Pink Floyd. Le dernier spectacle de l’édition 2007 de 5X5 aura lieu au Théâtre Petit-Champlain à 20h le 6 juin, supplémentaire le 7. L’auteure-compositrice-interprète Nathalie Byrns fera son lancement de disque à l’Intendant le 7 juin à 20h. Pour trois soirs consécutifs à partir du 8 juin, The Sainte-Catherines seront à la Ninkasi en compagnie de Fifth Hour Hero et de Dirty Tricks, à 23h.

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CLASHENT DANS L’AMPLI CETTE SEMAINE

Patrick Watson – Peter Gabriel – Glenn Gould – Peter Katz – De La Soul – Danzig