Aut’Fréquences

Stéphane Richard, Marilyn Manson, Manu et son band, CEA, Music for Money, 3 gars su’l sofa, Émilie Simon, Louis Lortie, Augustin Dumay, Soraya Benitez, Plume Latraverse, Dee

<b>STÉPHANE RICHARD</b><p>Depuis le lancement virtuel de son disque <i>Mirabella del Madrid</i> au mois de mars dernier, <b>Stéphane Richard</b> cumule les spectacles et agrémente ses activités en produisant des capsules Web illustrant les chansons qui composent son premier album. Une démarche inusitée qui en dit long sur les passions parallèles de l'artiste. "Ce sont des épisodes que j'enregistre au fur et à mesure à partir de chez moi, de là le titre <i>Live from the Mile End</i>. C'est là que je me suis installé après mon départ de Québec. Souvent, on joue dans des petits bars où le public demeure modeste; en faisant le suivi sur mon site avec la présentation de ces vidéos, ça me permet de rester en contact avec un peu tout le monde. C'est ce qui est intéressant avec l'Internet, on rejoint qui on veut et ce n'est pas compliqué. La diffusion a quand même un bon impact. J'annonce toujours la date et l'heure exacte de la parution de la capsule à l'avance et ça crée une habitude qui augmente les visites sur le site." Pour les intéressés: <i><a href="http://www.stephanerichard.ca" target="_blank">www.stephanerichard.ca</a></i>.<p>À l'écoute de l'album, la touche acoustique se démarque à l'intérieur d'une facture musicale électronique où les échantillonnages prennent une saveur minimaliste. Rien de prédominant, mais le caractère de l'interprète est souligné dans l'interprétation imagée qu'il projette avec une voix en second plan. "L'électronique, c'est une phase, indique-t-il. Au départ, pour moi, la musique, ce n'était pas de chanter, c'est venu par la force des choses. On a toujours des modèles d'interprètes, mais je suis assez ambivalent sur mes influences. Je me promène de Leonard Cohen à Bruce Springsteen, et d'autres matins je suis dans Björk." Cette attitude éclectique n'est pas étrangère à son désir initial de travailler dans les installations d'Ex Machina, un concours de circonstances qui a marqué la sortie de son premier disque solo. "J'avais abordé Michel Bernatchez [ndlr: un producteur d'Ex Machina] directement en lui demandant s'il pouvait m'aider, se rappelle-t-il. À ma grande surprise, ça a marché et j'ai pu passer une semaine unique à Ex Machina pour y développer la création. C'est le lieu parfait pour ça et les idées pour la réalisation s'y sont concrétisées. Par la suite, il suffisait de trouver le financement pour l'album et d'enregistrer le show du lancement sur place pour une diffusion ultérieure."<p>En première partie d'<b>Émilie Simon</b>, le 4 août à la salle Jean-Paul-Tardif au Collège Saint-Charles-Garnier, l'interprète sera en formule solo et se concentrera sur les chansons de son dernier opus, mettant de côté, pour l'instant, ses nouvelles compositions qui s'accumulent de plus en plus. "Ça évolue beaucoup. C'est un <i>work in progress</i>. Je me suis forcé pour écarter toutes mes anciennes compositions qui précèdent ce que je fais en ce moment. Il fallait que je les range; dans le fond du tiroir et on tourne la clé. Souvent, pour l'album, je pigeais à gauche et à droite certains bouts de textes pour en élaborer l'écriture. Maintenant je suis dans l'écriture à part entière et ça va très bien. C'est même difficile parfois de ne pas pouvoir les mettre à l'avant-plan pendant mes shows et de me retenir. Cet automne, j'ai quelques dates de fixées qui pourront me permettre de les jouer plus souvent."<p>ooo<p><b>MARILYN MANSON ET CIE</b><p>La bête noire de la scène rock (qui s'est quand même assagie sur son dernier album) est de passage à Québec au Centre de foires le 7 août. <b>Marilyn Manson</b>, monsieur antéchrist lui-même, débarque avec son cirque heavy metal pour une rare visite lors de ce mini-festival qui en fera courir plusieurs. Pour combler vos pulsions de musique lourde, l'éternelle formation de Californie, <b>Slayer</b>, précédera l'icône du glam metal avec le répertoire de <i>Christ Illusion</i>, sa toute dernière parution. À noter que la soirée débutera à 18h30 avec le groupe <b>Bleeding Through</b>, en tournée depuis la parution de l'album <i>The Truth</i> en 2006.<p>ooo<p><b>EN RAFALE</b> <p>Festivent continue en spectacles avec <b>Manu et son band</b> et la formation hip-hop de Québec <b>CEA</b> le 2 août à 20h, tandis que <b>Music for Money</b> sera à la Ninkasi à 22h. <b>3 gars su'l sofa</b> joueront à l'Anglicane le 3 août à 20h. Émilie Simon donnera son premier spectacle à Québec à la salle Jean-Paul-Tardif du Collège Saint-Charles-Garnier le 4 août à 20h. Au Domaine Forget, le 4 août à 20h30, le pianiste <b>Louis Lortie</b> et le violoniste français <b>Augustin Dumay</b> monteront sur la scène de la salle Françoys-Bernier. La chanteuse <b>Soraya Benitez</b> sera au kiosque Edwin-Bélanger le 5 août à compter de 20h. <b>Plume Latraverse</b> se promène dans la région et fera ses deux premières escales au Moulin Marcoux le 7 août et à l'Anglicane le 8, toujours à 20h. Pour les amateurs d'électro, <b>Dee</b> nous rendra visite au Parc Roland-Beaudin le 9 août à 20h.<p>ooo<p><b>SE CANICULENT DANS L'AMPLI</b><p>Tegan and Sara – Interpol – The Besnard Lakes – Harry Nilsson – Au Revoir Simone. <p>