Maryse Letarte, Rudy Caya, The Hot Springs, Mètatuk, Oamosaïc, Leit Motive, Visible Wind, Red Sand, Yann Perreau
MARYSE LETARTE
Paisible et sereine, Maryse Letarte est en accord complet avec une période d’écriture qui suit son cours depuis un an. Seul Monsieur Mono (Éric Goulet) pouvait la faire sortir de sa bulle créative pour une série de spectacles en tandem. Cette initiative nommée M. & Mlle, initialement orchestrée par leurs agents respectifs, tombe à point. "Surtout avec l’album En dedans, il y a plusieurs thèmes qui se croisent, souligne la musicienne. On se rejoint dans les images que l’on utilise. L’eau et les astres sont très souvent illustrés dans nos textes." Un mariage de poésie pour deux artistes qui, sans se connaître, mettront en commun leurs recueils de chansons et leurs voix. "Ce qui est curieux, c’est que chacune de nos propositions pour les chansons correspondait à nos choix respectifs. Autant pour les pièces que je voulais faire de Monsieur Mono que les miennes, tout concordait. C’est très naturel avec Éric et, entre chanteurs, il faut le dire, ce n’est pas toujours le cas. Déjà que je ne suis pas hyper sociable…"
Des chansons comme Un peu de soleil (Mono) se conjugueront aux reprises déchirantes telles que L’amour fait mal et Girls Just Wanna Have Fun. "Il y a même une reprise de Where the Streets Have No Name de U2 qui remporte un vif succès, blague-t-elle. Je trouve ça drôle parce que ce ne sont pas des artistes que l’on écoute spontanément. Éric, je ne pense pas qu’il consomme du Nazareth très souvent. On a cette curiosité d’aller chercher des chansons qui nous sont totalement opposées ou que l’on ne pourrait pas associer à ce que l’on fait."
Si Monsieur Mono en est rendu aux dernières étapes pour son prochain disque, Maryse Letarte se réserve encore un peu de temps pour tout échafauder et penser à la forme que prendra son troisième album, qui fait suite au Motif. Discrète sur son contenu, elle s’impose quand même l’exercice d’intégrer quelques nouvelles chansons pour cette tournée. "Je suis parano là-dessus. J’ai l’impression que si je me mets à parler ouvertement de mes nouvelles chansons, mes idées s’envoleront et seront récupérées par tout le monde. Disons que je reste assez discrète; c’est par pudeur aussi." Par contre, l’auteure emploie la même démarche, soit d’être le vecteur central de ce qu’elle vit pour compiler une palette de sentiments et de sensations. "Pour moi, il n’y a pas d’autre façon de créer, résume-t-elle. Même la fiction est liée à ce que l’on fait et ce que l’on est. Elle apporte une réflexion et des opinions qui sont connectées à nos vies." Monsieur et mademoiselle seront à l’Espace Félix-Leclerc le 29 septembre à 20h.
RUDY CAYA
C’est en compagnie du groupe punk de Montréal The Sainte Catherines que Rudy Caya soulignera la sortie de son album intitulé Le Taureau à l’Impérial de Québec le 27 septembre à 20h. Une réunion qui surprend de la part de l’ex-chanteur de Vilain Pingouin et qui s’explique par la présence inconditionnelle sur l’album du chanteur de la formation punk, Hugo Mondie, à titre de réalisateur et de compositeur. Une rencontre musclée, signée sur l’étiquette Indica (GrimSkunk, Vulgaires Machins), qui risque d’en surprendre plusieurs.
EN RAFALE
The Hot Springs seront de passage au bar Le Velvet le 27 septembre à 20h. Le groupe Mètatuk se joindra, en première partie, à Rudy Caya et aux Sainte Catherines à l’Impérial de Québec la même date. Oamosaïc, Leit Motive, Visible Wind et Red Sand se succéderont sur la scène de l’Impérial le 29 septembre à 20h. À partir de 22h, le 3 octobre, Yann Perreau sera DJ au Sacrilège pour souligner l’ouverture du Festival Antenne-A.
SE QUESTIONNENT DANS L’AMPLI CETTE SEMAINE
Ultra Orange et Emmanuelle, éponyme – Socalled, Ghettoblaster – Foo Fighters, Echoes, Silence, Patience & Grace