<p><a href="http://www.voir.com/blogs/antoine_lveille/mus_aut'freq.jpg"><img style="WIDTH:200px;HEIGHT:250px;" height="250" src="http://www.voir.com/blogs/antoine_lveille/mus_aut'freq.jpg" width="200" align="top" border="0" alt="" /></a><br />Toutes deux cultivent le plaisir des mots et leur confèrent une intimité toute particulière avec leurs voix si caractéristiques. Deux voix d’ingénues qui témoignent d’une sensibilité à fleur de peau. Deux artistes qui se prêtent à une écriture contemplative et introspective. <strong>Andrea Lindsay</strong> et <strong>Brigitte Saint-Aubin</strong> se rencontrent le temps d’un spectacle sur la scène de l’Anglicane le 30 novembre à 20h et unissent leurs univers poétiques qui cultivent des affinités indéniables. <br />Originaire de Guelph en Ontario, Andrea Lindsay nous a offert le disque <em>La Belle Étoile</em> l’année dernière, un premier disque solo qui faisait suite à son travail au sein de Tuesday 5, groupe anglophone qu’elle avait fondé quelques années plus tôt avec Jeanne Bachet. Ayant développé une passion pour la chanson française, elle offre un disque où sa propre poésie fréquente celle de Victor Hugo, avec entre autres une reprise en musique du poème <em>Demain, dès l’aube</em>. Dans cet album, l’interprète s’adonne à la miniature personnelle et charme par son authenticité et sa personnalité charismatique.<br />Au départ actrice, Brigitte Saint-Aubin a cultivé son amour de la chanson en parallèle de sa carrière, sans prétention. L’album <em>Être…</em> s’est imposé par la suite, soulignant ses talents d’auteure. Elle offre avec ce disque sorti l’année dernière une mosaïque lumineuse où la nostalgie et l’humour se fréquentent naturellement. Avec des collaborations signées par Ariane Moffatt et Yann Perreau, avec qui elle chante en duo sur la chanson <em>Les nyctalopes galopent</em>, elle a réuni des chansons contemplatives dans une ambiance folk intimiste. <br />Tout simplement intitulé<em> Être… à la belle étoile</em>, ce spectacle circonstanciel est l’occasion d’entendre les deux interprètes qui ont été mises en nomination cette année pour le prix Félix-Leclerc. Elles se partageront leurs répertoires respectifs en toute complicité dans un contexte chaleureux, en compagnie de <strong>Joanna Peters (</strong>voix et percussions) et de <strong>Geneviève Miller</strong> (clavier, violoncelle et voix).</p>
<p>JEUNES MUSICIENS DU MONDE<br />Un bref rappel sur le spectacle annuel de <strong>Jeunes musiciens du monde</strong>, qui souligne le cinquième anniversaire de l’organisme à but non lucratif et qui contribue à son financement. Plusieurs artistes de renom se réuniront sur la scène du Musée des beaux-arts du Québec à 20h30 pour une soirée unique animée par <strong>Monique Giroux</strong> et le chanteur <strong>Michel Rivard</strong>. Énumérons quelques artistes qui contribueront à cette fête: <strong>Mara Tremblay</strong>, <strong>Stefie Shock</strong>, <strong>Coral Egan</strong>, <strong>Antoine Gratton</strong>, <strong>Éloi Painchaud</strong>, <strong>Pépé</strong>, <strong>Tomás Jensen</strong>, les groupes <strong>Gadji-Gadjo</strong> et <strong>Les Chauffeurs à pieds</strong>, ainsi que <strong>Ghislain Poirier</strong>, <strong>Dee</strong>, <strong>Alex McMahon</strong> et <strong>Yann Perreau</strong>. Ces invités se joindront aux élèves et professeurs de l’école de musique de Québec gérée par l’organisme. Rappelons que Jeunes musiciens du monde, fondé à Québec en 2002, parraine aussi une école de musique à Dharwad, en Inde, qui vient en aide aux enfants et adolescents défavorisés par l’enseignement de la musique. </p>
<p>SIGNÉ YANN PERREAU<br />Après son dernier spectacle intitulé <em>Perreau et la lune</em>, le chanteur s’est mis à la plume. En effet, <strong>Yann Perreau</strong> a fait paraître son premier recueil de poésie et de nouvelles, dont il soulignera la parution le temps d’un 5 à 7 au bar Le Sacrilège le 30 novembre. L’occasion pour vous de rencontrer l’artiste dans une atmosphère décontractée et de faire sa connaissance, sinon de lui demander une dédicace. Son livre, <em>Perreau et la plume</em>, compile esquisses et nouvelles et invite à pénétrer de manière plus approfondie les inspirations qui caractérisent sa musique.</p>
<p>EN RAFALE<br />La violoncelliste <strong>Natalia Gutman</strong> est l’invitée de l’OSQ le 29 novembre au Grand Théâtre à 20h, et le chanteur <strong>Daniel Lavoie</strong> entame sa série de spectacles le même soir au Théâtre Petit Champlain, une résidence qui se poursuivra jusqu’au 2 décembre. Il y aura lancement de disque à l’AgitéE le 30 novembre à 21h, celui de la compilation reggae <strong>Jungle King Soundsystem</strong>, alors que le groupe <strong>Colorama</strong> sera à la Ninkasi à la même heure. Le groupe rock <strong>Les Psycho Ryders</strong>, qui vient de lancer un deuxième album intitulé <em>Le Gouffre aux chimères</em>, sera au Scanner en compagnie du groupe <strong>Ma grand-mère en bikini</strong>. Le 1er décembre, le groupe folklorique <strong>Mauvais Sort</strong> sera au Domaine Forget à 20h. Le chanteur <strong>Stéphane Côté</strong> est au Théâtre Petit Champlain à 20h le 5 décembre et les <strong>Vulgaires Machins</strong> suivront le 6 décembre à 20h30.</p>
<p>SE BALANCENT DANS L’AMPLI CETTE SEMAINE<br />Ironico Orkestra, <em>Passeggiata deï buddies</em>; Pierre Lapointe, <em>En concert dans la forêt des mal-aimés</em>; J.J. Cale, <em>To Tulsa and Back</em>; Yeah Yeah Yeahs, <em>Fever to Tell</em>.<br /></p>
Andrea Lindsay et Brigitte Saint-Aubin en tandem
Antoine Léveillée
Pour avoir vu récemment leur spectacle à l’Anglicane, je puis affirmer que leur étoile brille vraiment et que pour peu que les cieux leurs soient favorables, elle brillera encore davantage dans l’avenir.
Non seulement leurs compositions brillent-elles par leur inspiration et leur fraîcheur, mais les textes qu’elles chantent sont plutôt remarquables avec leur pointe de fantaisie où la poésie n’est jamais absente, leurs donnant une teinte un peu surréaliste que ne détesteraient ceux dont les visions du monde en ont fait des peintres d’une réalité dopée de rêves.
Se disant des admiratrices de l’œuvre de Serge Gainsbourg, je m’attendais à ce qu’elles interprètent plusieurs de ses chansons. Il n’y en eut pourtant qu’une seule et pas celle que j’attendais compte tenu du fait qu’elle se serait pourtant bien intégrée dans l’univers de la poésie qui leur est propre, soit sa chanson « Les petits riens ».
Il m’est impossible de nommer toutes les chansons de leur répertoire dont j’entendais la plupart des chansons pour la première fois, mais j’ai particulièrement retenu la chanson Monsieur William et pas seulement parce qu’elle emprunte son titre à une chanson de Léo Ferré dont elle fort différente par ailleurs, mais tellement belle, musicalement et poétiquement.
En somme, leur duo est remarquable puisqu’il est plutôt rare que deux personnalités puissent à ce point se compléter et être complices sur scène.