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GRIMSKUNK: VINCENT PEAKE

<p><a href="http://www.voir.com/blogs/antoine_lveille/aut'freq_grimskunk.jpg"><img src="http://www.voir.com/blogs/antoine_lveille/aut'freq_grimskunk.jpg" border="0" alt="" /></a></p>
<p>Le bassiste n’a pas eu à ruminer trop longtemps la fin de Groovy Aardvark, dont le dernier spectacle remonte au mois d’août 2005. Déjà actif au sein de <strong>GrimSkunk</strong>, il a opéré cette transition sans remords. «Je ne cultive pas de nostalgie, indique-t-il. Lorsque nous tournions avec Groovy, la décision était prise depuis longtemps. Ce qui touche, c’est les témoignages. Bande à part a souligné la fin du groupe avec une rétrospective l’année dernière; de voir à quel point les gens ont été marqués par le groupe, ça fait quelque chose. Mais, ça fait combien de temps? Deux, trois ans que le groupe n’existe plus? C’est encore trop tôt pour faire un deuil.»<br />Depuis, <em>Fires Under the Road</em> est sorti sur le marché à l’automne 2006 et a souligné le retour de GrimSkunk, accompagné du nouveau bassiste, après quatre ans d’absence. Un mariage décrit par le chanteur <strong>Franz Schuller</strong> comme une infusion d’adrénaline exceptionnelle. «Nous avons toujours été en contact, poursuit <strong>Peake</strong>. On se connaît depuis 1988. C’est des chums et je suis un fan. Lorsque Franz et les autres m’ont demandé si ça m’intéressait de me joindre au groupe, c’était le bon timing pour tout le monde.»<br />Après avoir sillonné le Québec, la formation visualise déjà sa prochaine tournée, et la sortie de son dernier opus au Mexique suscite la curiosité. Un dénouement qui donne une seconde vie à cet album et qui amènera la troupe en Europe, entre autres en Allemagne, au mois de février. «La dernière fois que j’y suis allé, c’était en 1996 avec Groovy Aardvark, se rappelle Vincent Peake. On avait accepté l’offre de quelqu’un qui voulait nous montrer qu’il pouvait planifier une tournée. Nous étions dans l’est de l’Allemagne et c’était pas mal rough. Les gens n’étaient pas très ouverts, ne parlaient pas anglais, c’était très difficile.» <br />Une réalité qui a changé depuis, le temps ayant joué sur la réunification de l’Est avec l’Ouest. «Là-bas, la culture punk est très importante. C’est différent de l’image que nous pouvons avoir ici, le <em>squeegee</em> qui traîne dans la rue. C’est très organisé. Je me rappelle que l’État allemand, celui de l’Est, fournissait des lieux aménagés avec toutes les commodités et d’autres espaces pour des spectacles. Sinon, j’imagine qu’il y aurait eu des manifestations dans la rue toutes les semaines. On avait fait une trentaine de shows dans des conditions minimales. C’était presque du squat. On est revenus de là-bas complètement épuisés. Avec GrimSkunk, ça va être différent.»<br />Il faudra rester aux aguets pour l’année qui vient, le groupe s’étant associé avec une équipe de dessinateurs pour la création d’une bande dessinée en vidéo, inspirée de cinq chansons extraites du dernier album. Une association qui mettra en évidence les valeurs pacifistes et militantes de la troupe. «Les gars ont toujours été des fans de BD. Lorsqu’on a eu cette offre, nous avons trouvé l’idée géniale. En plus, les dessinateurs ont choisi des pièces qui s’accordent parfaitement avec le visuel qu’ils veulent exploiter. C’est sans doute les chansons les plus dark de l’album.» Au Dagobert le 19 décembre à 21h30.</p>
<p>MOSQUITO-B<br /><strong>Mosquito-B</strong> effectue un retour sur la scène musicale avec un troisième album faisant suite à <em>Si j’te dis (If I Told You)</em> et <em>Le Sparadra</em>. Ce premier effort dans langue de Shakespeare, intitulé <em>Raid</em>, marque un virage pour <strong>Dan Louis</strong>, chef de file de ce groupe de Québec ancré dans le rock pop aux mélodies efficaces. Le chanteur-bassiste s’est approprié les services du producteur <strong>Marc Durand</strong>, associé jadis avec les formations Men Without Hats et The Box. Le disque est sur les tablettes depuis novembre, quelques prestations sont sans doute à prévoir pour l’année 2008. </p>
<p>VULGAIRES MACHINS<br />Pour ceux et celles qui trépignaient à l’idée de revoir <strong>Vulgaires Machins</strong> à Québec au Théâtre Petit Champlain les 7 et 8 décembre derniers, sachez qu’ils reviendront le 26 janvier au même endroit à 20h. Une solution de rechange après l’annulation des deux spectacles pour des raisons de santé. </p>
<p>EN RAFALE<br /><strong>Monsieur Mono</strong> (Éric Goulet) accompagne <strong>Alexandre Belliard</strong> sur la scène de l’Intendant les 14 et 15 décembre à 20h alors que <strong>Diesel Boy</strong> sera au Cercle à 22h le 14. Le chœur <strong>Les Rhapsodes</strong> présente <em>Le Messie</em> de Haendel au Palais Montcalm les 15 et 16 décembre à 20h. Toujours le 15 décembre, <strong>Harry Manx</strong> est à la salle Octave-Crémazie du Grand Théâtre de Québec à 20h et <strong>Johanne Blouin</strong> est à l’Espace Félix-Leclerc. Enfin, <strong>Pascale Picard</strong> récidive le 16 décembre à l’Impérial de Québec à compter de 19h30.</p>
<p>SE MOUENT DANS L’AMPLI CETTE SEMAINE<br />Karlheinz Stockhausen – <em>Kontakte</em>, David Bowie – <strong>Lodger</strong>, Broken Social Scene – Broken Social Scene, <em>Primal Scream</em> – Vanishing Point.</p>
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