<p><a href="http://www.voir.ca/blogs/antoine_lveille/aut_charlebois_1709.jpg"><img style="WIDTH:300px;HEIGHT:452px;" height="452" hspace="10" src="http://www.voir.ca/blogs/antoine_lveille/aut_charlebois_1709.jpg" width="300" align="left" border="0" alt="" /></a>Le nom de famille est bien établi au Québec. Charlebois est une institution en soi, mais son fils <strong>Jérôme</strong> ne se laisse pas étouffer par ce fait incontournable et il trace son propre chemin sans en faire de cas. Sur l’album <em>27</em>, le chanteur se sert de la chanson <em>Mon petit côté français</em> pour se présenter avec légèreté et une pointe d’humour. «Je trouvais ça le fun d’avoir cette toune-là en guise de carte de visite, précise-t-il. C’est biographique et ça me résume bien. Ma mère est française et j’ai en moi le mélange de deux cultures. Au centre de cette description, c’est l’humour qui me caractérise.» <br />Un état d’esprit qu’il met à l’avant-plan sur son premier disque et qu’il transpose sur la scène en compagnie de <strong>Nicholas Fizzano, Sébastien Saliceti, René Paquin</strong> et <strong>Jonathan Cabot</strong>. Après une préproduction qui a duré 10 jours, le groupe a préféré pour son disque soigneusement préparé un son live et spontané. «Ça fait quatre ou cinq ans que nous jouons ensemble sur scène, explique Charlebois. Les gars s’impliquent aussi dans les arrangements et c’était normal pour moi de montrer que c’est un groupe et de l’appeler <strong>Les Jérôme Charlebois</strong>. J’aime faire de la musique et j’aime divertir les gens pour qu’ils passent un bon moment. C’est vrai que l’album a été qualifié de festif, mais je compose bien avec cette image. J’aime le côté simple de cet album. C’est une musique qui s’attarde sur certaines choses de la vie et qui met en évidence certains personnages.»<br />En plus de ses propres compositions, le jeune Charlebois s’est offert l’adaptation d’un texte de <strong>Réjean Ducharme</strong>. Une suggestion de son père qui avait gardé le texte dans son tiroir. «Ça fait déjà quatre ou cinq ans que mon père me l’a envoyé, se rappelle-t-il. Ce qui est drôle, c’est qu’il avait le même âge que moi lorsque Réjean Ducharme le lui avait donné. Encore aujourd’hui, je ne sais pas pourquoi il ne l’a pas mis en musique, il faut dire qu’il recevait beaucoup de textes de Réjean et qu’il le chantait beaucoup à l’époque. Lorsqu’il me l’a offert, il m’a souligné qu’il aimerait ça que je m’y attarde et que j’en fasse la musique. Disons que c’est difficile de mettre un texte de Réjean Ducharme de côté.»<br />Cette chanson souligne bien le côté country-folk du musicien. Une signature musicale qu’il endosse avec plaisir. «J’aime bien le country, mais ce n’est pas un répertoire dans lequel je vais me diriger éternellement. Ça fait partie de mes influences comme Les Colocs, Les Cowboys Fringants et Jean Leloup. Par contre, les nouvelles pièces sur lesquelles on travaille en ce moment sont beaucoup plus rock. Nous verrons bien ce qui arrivera pour la suite.» Les Jérôme Charlebois seront au Théâtre Petit Champlain le 1er mars à 20h.</p>
<p>EN RAFALE <br /><strong>Pascale Picard</strong> est de retour à l’Anglicane le 28 février à 20h. Le 29, <strong>Gilles Valiquette</strong> offrira un concert intime au centre d’art La Chapelle à 20h alors que <strong>Sylvie Paquette</strong> présentera son album <em>Tam-tam</em> à l’Anglicane. Le 1er mars, <strong>Les Batinses</strong> seront au Cercle à 22h, <strong>JMC Project</strong> sera au Bal du Lézard à la même heure et <strong>O Linea</strong> sera de passage à la Ninkasi à 20h.</p>
<p>SE KISSENT DANS L’AMPLI CETTE SEMAINE<br />Thee Silver Mt. Zion Memorial Orchestra & Tra-La-La Band – <em>13 Blues for Thirteen Moons</em>, Dearly Beloved – <em>Repo Repo Repo</em>, Pete Rock – <em>NY’s Finest</em>, Dawn Landes – <em>Fireproof</em>.<br /></p>
Les Jérôme Charlebois
Antoine Léveillée