Samian

<a href="http://www.voir.com/blogs/antoine_lveille/aut'freq_samian.jpg"><img style="WIDTH:415px;HEIGHT:298px;" height="658" src="http://www.voir.com/blogs/antoine_lveille/aut'freq_samian.jpg" width="1143" border="0" alt="" /></a> photo Élise Racicot 
Samian: «On me demande très souvent pourquoi je ne suis pas révolté et frustré par tout ça. C’est surprenant, les gens s’attendent à ce que je fasse une musique plus agressive.» 
 Les origines algonquines du rappeur Samian ont vite fait de l’associer sur la scène musicale à une mission précise. Un statut qu’il relativise d’entrée de jeu pour ne pas se faire uniquement l’apôtre d’une cause identitaire. Avant toute chose, l’auteur parle de sa propre expérience et met de côté les étiquettes. «J’aborde des sujets difficiles, mais c’est pacifique et même positif comme discours, précise l’artiste. On me demande très souvent pourquoi je ne suis pas révolté et frustré par tout ça. C’est surprenant, les gens s’attendent à ce que je fasse une musique plus agressive. Pour moi, ce sont des textes qui sont autobiographiques avant tout. J’ai le sentiment que ça peut rejoindre d’autres personnes, et c’est ce qui détermine le caractère engagé dans ma musique.» Le rappeur ne met pas de côté certaines causes fondamentales. La chanson La Paix des braves, une collaboration avec Loco Locass qui en est un bel exemple, aura été déterminante dans sa carrière. «C’est une belle rencontre, confirme-t-il. Ce que j’ai aimé avec Loco Locass, c’est leur attitude. Il y avait quelque chose de rassembleur dans cette collaboration. Un désir de faire l’union entre les différentes cultures qui peuplent le Québec et pas seulement de dénoncer une situation.» Avec son premier disque Face à toi-même, Samian est revenu vers ses origines et a fait le pont, non seulement entre deux cultures, mais aussi avec les générations qui le précédent. Parmi les autres collaborations présentes sur cet album (Florent Vollant, notamment), celle avec sa grand-mère revêt un caractère particulier. «C’est avec elle que je fais la traduction des textes en algonquin, indique-t-il. Je le parlais quand j’étais plus jeune, mais avec le temps, on en perd un peu. Avec elle, je peux m’attarder sur plusieurs détails. Il n’y a que 13 lettres dans l’alphabet algonquin, et c’est une langue très imagée. Avec ses services, je peux prendre le temps d’en discuter.» Samian est au Théâtre Petit Champlain le 3 avril à 20h.
LE 27E RADIOTHON DE CKRL Comme chaque année, le radiothon de la station de radio communautaire CKRL 89,1 est un événement incontournable de la saison printanière. Non seulement pour les activités qui vous sont offertes, mais aussi pour l’aspect financier de l’entreprise, qui est fondamental à la survie et au bon fonctionnement de la station. Parrainée par Jérome Minière, cette activité de financement présente deux spectacles-bénéfice au Cercle les 4 et 5 avril à 21h. Les groupes JMC Project, Zéphyr Artillerie et LaTourelle Orkestra se succéderont sur la scène le premier soir. Pour le deuxième spectacle, le parrain de l’événement sera accompagné de Dany Placard, Pomerlo et Bonjour Brumaire. De nombreuses prestations vous seront aussi offertes sur les ondes de la station pendant ce marathon radiophonique qui se conclut le 6 avril. Le coup d’envoi officiel a lieu le 4 avril à 18h avec la participation de Pierre Lapointe, Stefie Shock, Chloé Sainte-Marie, Vincent Vallières, Raymond Lévesque et Richard Desjardins. 
EN RAFALE Richard Desjardins est au Grand Théâtre les 3 et 5 avril à 20h, alors que Daniel Bélanger y est le 4 à 20h. Enfin, toujours le 4 avril à 20h, Stefie Shock présente son spectacle Microcosme au Théâtre Petit Champlain, alors que Florence K est à L’Anglicane. 
SE COMBLENT D’EXTASE DANS L’AMPLI CETTE SEMAINE Karkwa, Le Volume du vent – Alain Bashung, Bleu pétrole – Daniel Lanois, Here Is What Is – Cadence Weapon, Afterparty Babies – David Marin, À côté d’la track.