<p><a href="http://www.voir.com/blogs/antoine_lveille/aut'freq_gael.jpg"><img src="http://www.voir.com/blogs/antoine_lveille/aut'freq_gael.jpg" border="0" alt="" /></a><em> Gaële</em><br /></p>
<p>Après un passage à Québec en mars, lors du radiothon de CKRL, la voici de retour, cette fois-ci dans le cadre du Salon de la musique indépendante. <strong>Gaële</strong> semble bien en contrôle dans son <em>Cockpit</em> (le titre de son premier album), aux commandes d’un univers sonore hybride qui plonge la chanson française dans une fresque sonore contrastée et qui dévoile les multiples inspirations de l’interprète.<br />Pour faire la genèse de ce parcours singulier, mentionnons qu’elle est native des Alpes françaises et que son amour de la musique l’a amenée au Québec, il y a six ans, après des études à Grenoble en musicologie. «C’était un parcours plutôt classique, se rappelle-t-elle. Je ne pouvais pas me faire à l’idée d’aller m’installer à Paris pour continuer. Ça me faisait un peu peur, c’était trop gros. J’ai donc choisi Montréal. Au départ, j’étais supposée y demeurer un an, mais j’y suis finalement restée pour de bon.»<br />La Québécoise d’adoption n’a pas tardé à se frayer un chemin dans la Belle Province. Après un passage au Festival international de la chanson de Granby en 2005, elle a été lauréate à Petite-Vallée, où elle a pu tisser des liens précieux. «Ce fut une porte d’entrée pour moi, explique-t-elle. Avec Petite-Vallée, je ne pourrais pas dire que j’ai additionné un autre concours à ma fiche, c’était un contexte de travail très humain et presque familial. Ces expériences contribuent à mieux se connaître en tant qu’artiste, et ça donne l’occasion de faire des rencontres professionnelles qui durent.»<br />Les liens sont demeurés, entre autres avec <strong>Jean-Philippe Dalpé</strong>, avec qui elle partagera la scène du Petit Champlain le 27 avril prochain, et le chanteur <strong>Bori</strong>, qui a endossé, par l’entremise des Productions de l’onde, la naissance de ce disque autoproduit. Mais l’élément clé de cette production, dont elle a assumé la direction artistique, c’est <strong>Cristobal Tapia</strong> de Veer (jadis de One Ton), dont la touche électro est omniprésente. «Il y a eu une longue recherche avant d’intégrer cette couleur à ma musique, et c’est Cristobal qui m’a ouvert les portes dans ce domaine. Bien sûr, j’étais une auditrice de musique techno, mais il m’a aidée à m’y retrouver pour me permettre d’y intégrer par la suite une structure. Sur cet album, je vois l’électro comme un créateur d’ambiance. Ce sont des images sonores.»<br />L’interprète est aussi une coloriste de la chanson, et elle cite Miro et Matisse comme modèles. Une passion pour la peinture qu’elle cultive et met en pratique en transposant sur canevas chacune de ses chansons. «L’un ne va pas sans l’autre, pour moi, c’est une richesse qui se greffe à ma musique. La danse et le cinéma, c’est autant de sources d’inspiration qui deviennent des outils pour ma musique.» Rendez-vous au Théâtre Petit Champlain le 27 avril à 21h30.</p>
<p>SMIQ<br />Question de s’attarder un peu plus sur le Salon de la musique indépendante de Québec, passons en revue cette troisième édition, qui sera présentée du 25 au 27 avril au Théâtre Petit Champlain. Un nouveau partenariat judicieux qui associe maintenant l’événement à une salle de prédilection. <br />Toujours axée sur la relève, la programmation amorcera sa première journée d’activités avec un 5 à 7 en compagnie de l’interprète <strong>Jenni Ferand</strong>. Par la suite, le premier concert sera lancé à 20h30 avec <strong>Shampoing</strong>, qui sera suivi de <strong>JeanPhilip</strong>, ainsi que de la formation hip- hop <strong>Gatineau</strong>.<br />Le second spectacle laisse place au métissage des genres avec les groupes <strong>Monkomarok</strong> de France, qui donne dans le nu-jazz, et <strong>Afrodizz</strong>. <strong>Isabelle et les rats</strong> auront la tâche d’ouvrir cette soirée, toujours à 20h30.<br />En plus du spectacle de Gaële à 21h30, la journée de dimanche offre dès 11h une série de conférences sur l’industrie musicale et ses divers intervenants. À partir de 19h30, une série de quatre showcases se greffera à la programmation. Pour décortiquer avec attention la grille horaire de cet événement: <a href="http://www.smiquebec.ca/">www.smiquebec.ca</a>.</p>
<p>OTROS AIRES<br />Si vous avez aimé le Gotan Project et que le tango coule dans vos veines, la formation <strong>Otros Aires</strong> vous plaira avec son électro-tango qui fusionne le répertoire traditionnel à la culture urbaine. Pour deux soirs, les 24 et 25 avril à 20h, le bandonéon se fera entendre à l’Impérial de Québec, qui pour l’occasion laisse place à la danse.</p>
<p>EN RAFALE<br /><strong>Interférence Sardines</strong> sera au Sacrilège le 24 avril à 18h et le flûtiste jazz <strong>François Richard</strong> sera au Théâtre Petit Champlain à 20h. <strong>Jeff Martin</strong> (ex-Tea Party) sera à la salle Louis-Fréchette du Grand Théâtre le 26 avril à 20h et <strong>Ève Cournoyer</strong> sera sur la scène du Bal du Lézard à 22h. Pour conclure, l’ensemble<strong> La Nef</strong> présente son concert intitulé <em>Steppes et Déserts</em> le 29 avril au Palais Montcalm à 20h.</p>
<p>SE ROCKABILLYSENT DANS L’AMPLI CETTE SEMAINE<br />Reverend Horton Heat, <em>Lucky 7</em> – The Cat Empire, <em>So Many Nights</em> – Justin Townes Earle, <em>The Good Life</em> – Culture Reject, <em>Culture Reject</em>.</p>
Gaële
Antoine Léveillée
Monkomarok. Très intense. Une chanteuse exceptionnelle.
Afrodizz. Du genre à vraiment donner le goût de danser.
Gaële. Fraîchement agréable. J’étais ravie de pouvoir la voir autrement que dans un show de Bori, ou on a jamais vraiment eu la chance de profiter de son beau monde inspiré et inspirant.
JP Dalpé. qui avec Gaële sur scène a aussi interprêté de ses chansons très touchantes, m’a réellement plu, tout plein de sincérité qu’il est. Son album sort en septembre. Je l’attend donc avec patience et hâte à la fois.
L’an prochain, si le temps me le permet, je me promet de profiter de ce salon plus encore.