Robert Charlebois est la tête d'affiche du Festival lorettain, le 15 août prochain. / photo: Sylvain Dumais
On pourrait croire que le marathon des festivals est bel et bien terminé. Pourtant, on doit se raviser et donner un autre coup. Expo Québec arrive à grands pas et le Festival lorettain, lui, tiendra sa troisième édition le 15 août prochain à L'Ancienne-Lorette. Pour l'occasion, la Ville s'offre les services du chanteur Robert Charlebois, qui montera sur scène à 21h30. Notre Garou national traîne encore son spectacle Avril sur mars et revisite l'ensemble de sa carrière avec un effectif surprenant. Charlebois se donne les grands moyens pour interpréter les immortels Lindberg, California, Dolorès et Les Ailes d'un ange. Des classiques qui ne semblent pas se démoder et que l'interprète assume toujours avec autant de fougue malgré ses 65 ans bien sonnés.
MARC-ANDRÉ HAMELIN
Le pianiste Marc-André Hamelin est un habitué du Domaine Forget. Autant dire que c'est un second chez-soi pour lui tellement ses visites y sont régulières. Pour nous tous, c'est un plaisir de réentendre un récital de ce virtuose qui ne semble avoir aucune difficulté à relever les défis techniques les plus complexes.
Le pianiste québécois continue d'enregistrer l'intégrale des sonates pour piano de Haydn, dont le deuxième tome vient de paraître sur étiquette Hyperion. Ce compositeur sera d'ailleurs au programme le 22 août à 20h30 avec Mozart, Liszt et Fauré. Hamelin conclura avec quelques extraits de la Symphonie pour piano solo du compositeur français Charles-Valentin Alkan. Un monument pianistique qu'il est rare d'entendre en concert et qui n'a plus de secret pour ce pianiste, qui l'avait enregistré il y a plus de neuf ans.
ENTENDU: PAUL LEWIS
Bref retour sur le récital du pianiste anglais Paul Lewis, qui était de passage, lui aussi, au Domaine Forget la semaine dernière. Un récital d'exception au programme duquel les Variations Diabelli étaient inscrites. L'interprète a amorcé cette soirée avec quatre Impromptus de Schubert. Si la technique du pianiste se conjugue à une fougue parfois explosive, le sentiment poétique est malheureusement négligé. On a pu constater que l'artiste affectionne les Variations. Ce marathon exigeant semble en effet plaire à l'interprète, qui s'est affiché avec une attitude volontaire sans toutefois intellectualiser cette ouvre. Se gardant bien d'en assimiler le propos à une vision personnelle, il a néanmoins passé avec brio ce test intimidant dont l'architecture sonore est épatante.
À SURVEILLER
Celui qui est porte-parole du ROSEQ cette année sera en concert à l'Anglicane le 15 août à 20h. Le sympathique chanteur Marco Calliari, que nous avons pu apercevoir aux côtés de Mononc' Serge et Anonymus sur la scène du Pigeonnier cet été, nous présentera sa dolce vita à lui. Un virage qu'il a effectué avec succès en empruntant la voie de la musique italienne festive tout en délaissant le heavy metal qu'il a affectionné pendant plusieurs années. Son dernier disque, Mia Dolce Vita, sera au cour de ce concert énergique aux couleurs de l'Italie.
À LA RECHERCHE DE LA CANICULE PERDUE DANS L'AMPLI CETTE SEMAINE
La Roux, Quicksand – Cody ChesnuTT, The Seed – Snailhouse, Born in the City – Rufus Wainwright, Going to a Town