Envol esquive la crise
Le directeur de l’événement Envol et Macadam, Simon Gaudry, s’attendait au pire cette année. Sur son babillard était épinglée une coupure de presse qui lui rappelait la crise qui sévit actuellement dans le monde du spectacle. Les grands noms de la musique courtisent maintenant l’Europe, et le marché canadien tente tant bien que mal de se débrouiller pour attirer les vedettes. Malgré tout, le festival, qui se déroulera du 29 septembre au 1er octobre, a réussi à concocter une programmation diversifiée qui plaira aux amateurs de rock, de punk, de hip-hop et de heavy metal. Même les nostalgiques des années 80 y trouveront leur compte. Voici quelques suggestions qui ont retenu notre attention.
The Exploited
Voilà sans doute l’annonce qui nous a le plus étonné lorsque le festival a dévoilé sa programmation. La venue du groupe punk écossais The Exploited a de quoi surprendre, surtout lorsqu’on se rappelle la dernière tentative avortée de faire venir la formation du chanteur Wattie Buchan à Montréal en 2007. Refoulé aux douanes canadiennes à l’époque, The Exploited n’avait pu donner son concert au Medley, ce qui avait incité les nombreux fans réunis devant la salle à faire de la casse. Cette fois-ci, les musiciens devraient avoir leurs papiers bien en règle. À suivre le 1er octobre à 19h45 à la scène MusiquePlus de l’Îlot Fleurie.
Radio Radio
Le sympathique trio composé d’Alexandre Bilodeau, Gabriel Malenfant et Jacques Doucet a-t-il encore besoin de présentation? Radio Radio n’a pas cessé de tourner depuis la parution de Belmundo Regal en 2010, et on se demande bien quand le groupe hip-hop arrêtera son marathon. Il semblerait que ce ne sera pas avant 2012 que les gars poseront leurs luggage sets et se retireront du jet set pour se consacrer à l’écriture d’un troisième album. Profitez bien de cette prochaine visite à l’Impérial le 29 septembre à minuit, car on ne risque pas de les revoir avant la sortie d’un troisième album, qu’on attend déjà avec impatience.
Men Without Hats
Pop Goes the World, Where Do the Boys Go et, bien sûr, The Safety Dance. Voilà quelques titres qui ont marqué les années 80, alors que Men Without Hats décidait d’offrir sa contribution à la new wave. La présente réunion de la formation montréalaise, qui avait mis un terme à l’aventure au début des années 90 avant de se regrouper en 2010, risque d’attirer son lot de fidèles nostalgiques. Le chanteur Ivan Doroschuk est toujours à la tête de la formation qui, semble-t-il, est en grande forme. Attendez-vous donc à une revue complète des succès d’antan.
The Death Set
The Death Set, un groupe fondé en Australie en 2005, s’est forgé une réputation enviable ces dernières années. Depuis plus de cinq ans, le groupe expérimente et concocte un métissage intéressant en intégrant le hip-hop et les échantillonnages à une formule punk-rock endiablée. Son tout nouvel album, Michel Poiccard (Counter Records), devrait vous mettre la puce à l’oreille. Attendez-vous à voir un Cercle bondé le 29 septembre à minuit. Ce trio est une véritable bête de scène.
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