La métamorphose de Chloé
Enfin, on pourra entendre Chloé Lacasse dans un contexte approprié. L’auteure-compositrice-interprète était passée inaperçue lors de la dernière Saint-Jean-Baptiste à Québec sur la petite scène de place D’Youville. On s’en souvient, la dernière édition de la Fête nationale fut un fiasco (très peu de participation du public) et la météo, elle, tout simplement exécrable.
Le 12 novembre au Cercle, c’est bien au sec qu’elle nous présentera son tout premier album homonyme réalisé en compagnie d’Antoine Gratton. L’artiste a décidé d’adopter la formule rock pour ce premier spectacle ici depuis la sortie du disque; elle laissera même une petite place à des reprises de Bruce Springsteen et Dumas. Disons que l’interprète qui se présentait seule au piano à l’époque s’est métamorphosée.
«C’est assez rock, on ne s’est pas bornés à vouloir reproduire l’album tel quel sur scène, avec tous les arrangements pour cordes. C’est beaucoup plus ouvert comme formule», lance-t-elle en guise d’introduction, tout en soulignant la présence du guitariste Simon Pedneault (I.No et Who Are You) à ses côtés en remplacement d’André Lavergne, qu’on entend sur l’album.
La lauréate des dernières Francouvertes en a maintenant fini avec les concours et savoure cette nouvelle lancée. C’est à partir de 2006 que cette pianiste aguerrie a décidé de plancher sur sa carrière, et les années de labeur ont porté fruit. «Après les Francouvertes, je ne voulais pas refaire une autre maquette à mes frais. En rencontrant Antoine Gratton, j’ai trouvé le réalisateur idéal pour aboutir avec un premier disque achevé et qui me ressemble. Disons que la musicienne et l’interprète s’expriment beaucoup sur cette production. Même qu’en cours de route, en studio, il a fallu revoir quelques arrangements tellement c’était éclaté.» Le résultat est convaincant et laisse place à quelques climax judicieusement exposés.
C’est en compagnie de Vincent Carré à la batterie et de Marc-André Landry à la basse que Chloé Lacasse montera sur scène. Julie Doiron assumera la première partie.
Vollebekk de retour
C’est maintenant un habitué du Théâtre Petit Champlain, ce Leif Vollebekk. Son folk atmosphérique et minimaliste, parfois teinté de couleurs nordiques, a fait des adeptes et on attend toujours la suite de son premier effort intitulé Inland. Il sera de retour à Québec le 12 novembre à 20h.
Jensen en quartette
La saxophoniste Christine Jensen montera sur la scène de la salle D’Youville du Palais Montcalm le 12 novembre à 20h30. La musicienne compte déjà cinq albums à son actif et s’est même produite au Lincoln Center de New York en mars dernier en compagnie de son orchestre de 18 musiciens. Elle se démarque aussi sur la scène jazz environnante à titre d’arrangeuse. Du jazz contemporain comme on l’aime.
Le beat à Barlow
Du jazz instrumental, passons au jazz vocal avec l’interprète Emilie-Claire Barlow, qui a signé l’album The Beat Goes On l’année dernière. Terminé, les standards des années 40 et 50, l’artiste a décidé de revisiter, façon jazz, le répertoire pop, rock et folk des années 60 et 70. À L’Anglicane le 11 novembre à 20h.
À surveiller
L’artiste folk Katie Moore au Pub Saint-Alexandre le 11 novembre à 20h et le groupe rock Mad June au Scanner le 12 novembre à 23h.