Il faudra patienter encore plusieurs mois avant de voir à l’œuvre le nouveau chef d’orchestre de l’Orchestre symphonique de Québec Fabien Gabel. D’ici là, l’OSQ mise sur quelques rencontres intéressantes cette année, telle la venue du violoniste Maxim Vengerov à titre de chef d’orchestre le 20 février au Grand Théâtre. Sinon, il faudra se tourner vers l’OSM et Kent Nagano qui, comme il est de coutume, visiteront la ville de Québec au mois de mars. Non seulement la «Fantastique» de Berlioz sera au programme, mais le violoniste russe Vadim Repin sera l’invité de l’orchestre montréalais le 28 pour interpréter le Concerto pour violon n° 2 de Prokofiev. Pour l’OSQ, le moment fort de l’année sera sans aucun doute la visite du pianiste Marc-André Hamelin le 23 mai prochain.
John Adams à l’OSQ
Le Mois Multi et l’OSQ nous réservent aussi une belle surprise en 2012, le 15 février au Grand Théâtre. L’année dernière, la création de Different Trains de Steve Reich en compagnie de l’artiste multimédia Herman Kolgen avait été un franc succès. Trop rarement peut-on être mis en contact avec des œuvres «contemporaines» de cet acabit qui, aujourd’hui, sont considérées comme des classiques du genre minimaliste. En 2012, c’est le compositeur John Adams qui sera au programme avec l’œuvre Fearful Symmetries. Le quatuor de saxophones Quasar se joindra au chef d’orchestre Walter Boudreau pour ce concert haut en couleur.
Le club sélect
Le Club musical de Québec remporte la palme du prestige en 2012 avec la venue des pianistes Murray Perahia et Evgeny Kissin, qui se succéderont au Grand Théâtre respectivement le 20 mars et le 29 avril. Ces deux interprètes émérites se passent de présentation tellement leur carrière est imposante. Un seul nous aurait suffi, mais les deux, c’est encore mieux.
Que du baratin
Étiez-vous de ceux qui ont flambé plus de 100$ pour voir le «Ballet de Moscou» le 3 janvier dernier au Grand Théâtre? Mal nous prit d’y croire, car cette troupe de danseurs n’était plutôt qu’une troupe itinérante. Le promoteur de ce spectacle, Viorel Balan, nous a bien bernés. Non seulement la production Roméo et Juliette était privée de décor, mais la compagnie a changé de nom par la suite pour s’appeler Grands Ballets Russes… Donc, rien à voir avec Moscou (ni le Bolshoï), que de la poudre aux yeux.