Sébastien Hamel, connu des nuitards pour ses performances aux platines sous le nom de Peakafeller, aura attendu le retour des festivités entourant la troisième édition de la Nuit blanche en octobre prochain pour lancer Electroblanc, un deuxième album complet, sans même avoir jamais décroché de contrat de disque. Musicien devenu disc-jockey, compositeur devenu chanteur, le Peak possède maintenant son propre studio, "un vrai laboratoire!" ajoute-t-il, dans lequel il concocte une musique enregistrée à la fois en fonction des niveaux de décibels optimaux atteints dans les clubs et les raves, mais aussi dans l’optique de se soumettre au format standardisé des radios commerciales: "Mon objectif de départ était de construire un album qui deviendrait le point de départ de plusieurs remix destinés aux clubs, un peu à la manière de Moby et Fatboy Slim…" précise le jeune homme de 23 ans.
Avec l’idée d’arrondir les fins de mois tout en s’amusant, l’artiste de la Rive-Sud de Québec a mis sur le marché gris un nombre spectaculaire de compilations house mixées au cours des dernières années, développant ainsi une expertise intéressante dans le maniement des logiciels tels Soundforge, Cool Edit et T-Rack. Ces nouvelles connaissances ont été déterminantes dans le processus de création de Electroblanc, qui paraîtra dans les jours à venir: "La dynamique fut totalement différente que pour mon premier album (Stereophonic Sound, paru en 2001, maintenant écoulé)… Au début, je travaillais dans ma chambre, sur mon lit, un vrai bordel… Maintenant, c’est plus facile, j’ai des instruments pour travailler, une nouvelle guitare, une nouvelle console numérique, ce qui m’a permis de mieux travailler les chansons, et ce, paradoxalement, en passant moins de temps sur chacune d’elle…"
Toujours flanqué de la chanteuse Aly (maintenant déménagée à Montréal et qui prépare actuellement des trucs avec Nic B…), Peakafeller demeure hésitant lorsqu’il est temps de catégoriser sa musique faite d’échantillonnages empruntés et d’éléments de son propre cru. "Décrire ma musique? Puisqu’il le faut, je dirais que c’est du électro-house-break-hip-hop, mais en vérité je ne le sais pas réellement et cela ne m’intéresse pas de m’attarder à la décrire… Je suis musicien, ce que j’aime, c’est lorsque, après un spectacle, une personne vient me serrer la main, me remercier, me dire que je l’ai rendue heureuse… Dernièrement, j’ai remixé la chanson Take Me Higher de mon premier album. C’est incroyable la réaction de certaines personnes lorsque je l’insère pendant mes prestations au Système: j’ai vraiment l’impression de faire le bien autour de moi…"
Peakafeller est D.J. résident du Système et sera de la troisième édition de la Nuit blanche en octobre prochain.
Aussi à surveiller:
Ce jeudi au Dag, Marco G reçoit Mateo Murphy qui revient d’une tournée en Europe. Soulignons aussi que Bad Boy Bill et Steve Smooth seront au même endroit le 12 septembre, Gaetano Parisio sera de retour le 19, et The Advent avec Cisco Ferreira fermeront le mois de septembre le jeudi 26.
Soirée de musique acid au Cube ce vendredi avec Daytektor, A.R.D. et John XXX dans la salle principale, alors que Freudji sera confiné au lounge pour y diffuser une musique moins pesante.
Miss U est de retour ce vendredi à Québec pour sa résidence mensuelle au Système. Elle sera flanquée pour l’occasion de Drixx et d’Eve-N.
Ce lundi au Frankies, une soirée Elektro-Touch avec en vedette Eve-N et la surprenante DJ Mini de Montréal.