Chaque semaine, c’est pareil. Je cherche une activité, un cours, une expérience à partager, pour ajouter une corde à mon arc, changer ma perspective, apprendre, me divertir. Retour sur les ballons d’essai ayant jalonné mon terrain de jeu annuel. Sous la forme d’un album-souvenir «palmarès», j’oriente le pointeur vers ceux qui ont marqué un but.
Album-souvenir 2011 /
J’ai adopté / Le yoga chaud. Comme une couverture de laine mérinos par un soir d’hiver glacial, le Bikram Yoga de l’avenue Laurier m’a enveloppée. Combinant chaleur, humidité et postures dynamiques, cette discipline donne accès à une plus grande souplesse dans ce qui se révèle comme un étirement long et profond. / Le massage lomi-atsu, création de Noémie Gélinas maintenant offerte dans certains centres montréalais, s’est révélé à moi comme le soin qui se conjugue parfaitement avec mon corps et mon esprit. / Une tisane à la camomille pure avec ça? Cette année, j’ai aussi retenu les conseils et conservé la «prescription» de l’herboriste-thérapeute Marie-Josée Vivier.
J’ai bougé autrement / L’année démarrait en trombe avec un programme d’entraînement construit sur mesure par un coach à domicile, Pierre Thiffault. Mon approche de la course à pied et de la musculation a dès lors changé. Si bien que je courais un 10 km au Marathon de Montréal en septembre dernier. Quand l’esprit de compétition et de dépassement de soi s’en mêle! / Parmi les disciplines testées, j’en retiens deux aux antipodes. La boxe du studio Locomotion a fait sortir la batailleuse en moi, alors que le qi gong de Catherine Lipscombe m’initiait lentement mais sûrement à la méditation telle que pratiquée dans cette gymnastique millénaire chinoise. Om.
J’ai exploré / Des lieux silencieux, d’un charme inhabituel. Une pêche blanche dans le blizzard poudreux de la Pourvoirie Domaine Bazinet à Sainte-Émélie-de-l’Énergie. Une virée d’avant-neige au charmant village alpin de Stowe, Vermont. Un séjour hors du temps à la Sucrerie de la montagne à Rigaud, en l’heureuse compagnie du coloré patron – barbe blanche, ceinture fléchée – et son loup au dos plat.
J’ai grimacé / Sortir de sa zone de confort pour apprendre à manier la carabine au tir au pigeon d’argile par -20°C lors d’une néanmoins fort agréable visite au Fairmont Kenauk du Château Montebello. Pour un résultat moins heureux, j’ai appris les rudiments de la danse gitane avec moins d’enthousiasme. Très peu pour moi, les chorégraphies avec voile de soie et ceintures clinquantes. Enfin, je me suis prêtée au jeu de la passagère à bord du train de Noël Orford Express pour finalement vouloir m’en extirper avant l’heure, faute d’ambiance et de magie.
Ce qui vous aura «allumée» au cours de l’année qui s’achève, Madame Proulx, aurait été ce qui m’aurait «éteint», je dois reconnaître…
Et de vous lire a ainsi fait en sorte de quelque peu soulever, en ce qui me concerne, le couvercle sur un monde d’où je suis absent. Intéressant et révélateur relativement à ce qui ne m’a jamais attiré – ni ne m’intéressera jamais…
Mais, tout comme escalader l’Éverest ou passer une nuit blanche dans un rave assourdissant, et des tas de trucs dans lesquels je ne m’aventurerais jamais, je n’en demeure pas moins rempli de curiosité à l’égard des mondes parallèles au mien.
Continuez à aller là où je n’irai pas. J’apprécie vos comptes rendus et les «pourquoi» de vos appréciations. Élargissez encore et encore mes horizons. Vous êtes mes antennes en territoires qui me seraient autrement toujours totalement étrangers…